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br> Le marché mondial de la CAO électronique a progressé de 10,8% au deuxième trimestre 2012 par rapport au deuxième trimestre 2011 grâce à des croissances pour toutes les régions du monde, mais surtout en Amérique du Nord et dans la zone Asie-Pacifique ; en Europe, la progression atteint 6%, à 261,2 millions de dollars, selon les statistiques publiées par le consortium EDA.

Les ventes totales de logiciels de CAO, de contrats de maintenance et de services associés ont ainsi représenté 1593 millions de dollars au deuxième trimestre, soit une progression séquentielle de 3,2% par rapport au 1er trimestre 2012.

La profession a établi un nouveau record en matière d’effectif : elle employait 28 205 personnes dans le monde fin juin 2012, soit 5,6% de plus qu’un an plus tôt et 1,3% de plus que lors du trimestre précédent. Le précédent record de 28 176 personne datait du 3e trimestre 2008, avant le déclenchement de la crise.

Les statistiques du consortium pour le deuxième trimestre 2012 montrent que la conception en électronique a augmenté sur un an en Europe de l’Ouest. Les ventes de CAO en Europe de l’Ouest, Moyen-Orient et Afrique ont en effet progressé de 6% sur un an, à 261,2 millions de dollars. En lissant les ventes des quatre derniers trimestres par rapport à celles des quatre trimestres précédents, le marché européen de la CAO a progressé de 10,4%.

En Amérique du Nord, le marché de la CAO a augmenté sur un an de 13% au deuxième trimestre, à 707,2 M$. En comparant, les ventes des quatre derniers trimestres à celles des quatre trimestres de l’année précédente, le marché américain de la CAO a progressé de 14,7%.

Au Japon, le marché trimestriel de la CAO a progressé de 1,8%, à 258,6 M$ ( +3,1%, si l’on prend en compte l’évolution sur quatre trimestres). Dans le reste de la région Asie-Pacifique, le marché de la CAO a progressé de 17,5%, à 366 M$ (+20,9% en prenant en compte l’évolution sur quatre trimestres).

Par famille de produits, les ventes mondiales de logiciels d’aide à l’ingénierie du deuxième trimestre ont augmenté en un an de 12,5%, à 618,4 M$. Deuxième famille de produits du secteur, les ventes trimestrielles de blocs de propriété intellectuelle (IP) ont progressé sur un an de 14,4%, à 420,5 M$. Celles d’outils de conception physique et de vérification ont crû de 14,3%, à 327,9 M$. A contrario, les ventes de logiciels de routage pour circuits imprimés et modules multipuces ont reculé de 2,7%, à 141 M$. Enfin, les services ont reculé de 4,1%, à 85,1 millions de dollars.

Le gouvernement a annoncé hier le lancement de la mission Hirtzman consacrée au déploiement de bornes de recharge pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables et au développement de l’électro-mobilité ; cette mission doit permettre de faire émerger et d’accompagner les projets d’infrastructure de recharge dans les territoires.

Le développement du véhicule électrique et des infrastructures de recharge qui lui sont nécessaires repose sur la mobilisation et l’engagement de différents acteurs : collectivités locales, fournisseurs et distributeurs d’énergie, enseignes de la grande distribution, de la distribution de carburant, sociétés d’autoroutes, de parkings, fabricants de matériel de recharge et des constructeurs automobile. L’ensemble de ces acteurs ont été réunis autour du lancement de la mission Hirtzman, en présence du Commissariat Général à l'Investissement qui consacre dans le programme d’investissements d’avenir (PIA) une enveloppe de 50 M€ pour financer les projets de déploiement de bornes de recharge.

Le gouvernement souhaite la mise en place d’un tarif préférentiel sur les péages autoroutiers et pour le stationnement des véhicules électriques. Afin d’accélérer le déploiement des bornes de recharge sur les autoroutes, dans les parkings de stationnement, et dans les parkings ouverts au public comme les parkings des grandes surfaces, ces projets pourront aussi être accompagnés par les fonds du PIA, pendant une durée limitée. Les projets de déploiement à grande échelle de bornes de recharge des agglomérations de plus de 200 000 habitants, ou ceux portés par une région seront également dorénavant éligibles aux fonds du Programme des Investissements d’avenir.

Dans le cadre du plan automobile, le gouvernement soutient le développement des véhicules électriques en relevant le bonus pour les véhicules électriques à 7000 €, qui sera prolongé en 2013, en étendant l’éligibilité des entreprises et des acheteurs publics à ces bonus et en engageant une démarche d’exemplarité de la commande publique de véhicule de l’Etat, qui devra être à 25% électrique ou hybride. Des bornes de recharges seront en outre installées dans les ministères et les administrations.

En fin de réunion, le groupement GIREVE (Groupement pour l’Itinérance des Recharges Electriques de Véhicules) associant ERDF, Caisse des Dépôts, PSA et Renault a signé un protocole d’accord en vue d’harmoniser le répertoire géographique des sites de recharge et la géo-localisation des bornes.

En raison d’une conjoncture morose, l’Américain Applied Materials, numéro deux mondial des équipements pour la fabrication des semiconducteurs et également fournisseur de machines pour les écrans plats et le photovoltaïque, vient d’annoncer un plan de suppression de 900 à 1300 emplois, soit une réduction de son effectif de 6% à 9%.

Ce plan concerne un programme d’incitation à la retraite anticipée aux Etats-Unis et sera complété, suivant l’ampleur des départs volontaires, par des suppressions de postes dans l’ensemble du monde.

Cette restructuration, qui doit coûter entre 180 M$ et 230 M$ à l’entreprise, doit lui permettre de réaliser une économie annuelle comprise entre 140 M$ et 190 M$.

Lors de la présentation de ses résultats trimestriels le 15 août dernier, Applied Materials avait anticipé une baisse de 25% à 40% pour les ventes de son quatrième fiscal qui s’achèvera à la fin du mois. Pour le trimestre clos fin juillet, l’Américain avait réalisé un CA de 2,34 milliards de dollars, contre 2,54 milliards trois mois plus tôt et 2,79 milliards lors du même trimestre de l’exercice précédent.

Organisant hier un débat sur les nouveaux enjeux du développement des industries électriques, électroniques et de communication et de la vie privée, la CNIL et la FIEEC ont décidé de mettre en place des groupes de travail pour intégrer en amont la protection des données personnelles dans les projets d’innovation des industriels.

Sur des thématiques innovantes, qui recouvrent les projets d’urbanisme du futur, d’objets communicants et de gestion de l’énergie, la FIEEC et la CNIL ont ainsi souhaité poser les bases d’une coopération d’un nouveau genre pour renforcer la confiance dans le numérique.
Dans trois tables rondes successives, des industriels, membres de la fédération et les représentants de la Commission de l’informatique et des libertés ont échangé leurs réflexions sur les smart grids, les bâtiments connectés, la ville du futur ou les nouvelles régulations. De cet échange se dégage la nécessité d’approfondir le dialogue entre le monde de l’industrie et celui de la protection des libertés.

La CNIL en poursuivant sa démarche de diffusion de la culture informatique et libertés, rejoint le souhait des industriels d’innover dans le respect des droits des personnes et des libertés. Dans une démarche de privacy by design consistant à intégrer en amont la protection des données personnelles, les partenaires ont décidé de mettre en place des groupes de travail conjoints.

Au cours des prochains mois ces groupes permettront d’engager un dialogue et de définir le cadre de conformité des produits et services innovants que sont les smart grids, les bâtiments connectés et les villes communicantes.

« Cette première démarche, initiée avec la FIEEC et ouverte à l’ensemble des industriels intéressés, préfigure une nouvelle dimension de la régulation, pour assurer un haut niveau de protection des citoyens et consommateurs sans entraver l’innovation et la volonté d’entreprendre », souligne le communiqué de la fédération.

« Les technologies numériques sont pleines de promesses et occuperont une place centrale dans tous les aspects de notre vie quotidienne. Cependant, le moteur de cette révolution sera la confiance, sans laquelle le potentiel extraordinaire de ces nouveaux usages ne pourra être pleinement exploité. Chacun doit pouvoir utiliser ces nouveaux services avec la certitude que ses données personnelles sont protégées, particulièrement son identité numérique. Les industriels, membres des syndicats professionnels de la FIEEC innovent quotidiennement et proposent des outils et des solutions pour assurer cette confiance numérique. C’est pourquoi la protection des données est pour nous une opportunité de développement très importante » explique Pierre Gattaz, président de la FIEEC (Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication).

L’équipementier automobile Faurecia a inauguré hier son nouveau laboratoire d’électronique intégré au TechCenter de Brières-les-Scellés (Essonne) ; avec un investissement global de 2,5 millions d’euros, ce laboratoire s’affirme comme un centre d’expertise technologique mondial dans le domaine de l’électronique pour les sièges d’automobiles.

Le Laboratoire s’appuiera sur une équipe de 20 personnes (50 à l’horizon 2014) ainsi que sur un réseau de spécialistes, proches des clients constructeurs automobiles, présents aux Etats-Unis, en Allemagne et en Chine. Il doit permettre au groupe de maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur de l’électronique embarquée, depuis la conception jusqu’à la production.

« L’avenir est à la personnalisation du siège. Le champ des possibles ouvert par les fonctions électroniques est immense. Par exemple, pour répondre à l’impératif de bien-être de l’occupant, nous avons développé, à partir des sièges premium de l’Audi A8, une application mobile qui permet au conducteur, via son smartphone, de déclencher les réglages les plus ergonomiques et pertinents en fonction de sa morphologie», commente Ignacio Alvarez, Directeur de l’activité Electronique de Faurecia Sièges d’Automobile.

Sur près de 1000 m2, le laboratoire va permettre à Faurecia de disposer de l’ensemble des expertises nécessaires aux fonctions électroniques dans l’automobile, depuis la conception logicielle et matérielle jusqu’à la validation finale et les prototypes. Ce laboratoire réalisera l’intégralité des tests nécessaires pour développer et valider les modules et composants électroniques dans les domaines suivants : compatibilité électromagnétique, tests environnementaux (thermique, vibration, protection contre les incursions d’eau et de poussière), inspection et analyse (rayons X, outils métallographiques, équipements optiques).

Une fois les produits validés, la production des cartes électroniques sera confiée à des partenaires industriels, choisis selon des critères de qualité, d’implantation internationale et de processus de production hautement automatisés, souligne le groupe français.

Faurecia est le numéro 6 mondial de l’équipement automobile dans quatre activités clés: sièges d’automobile, technologies de contrôle des émissions, systèmes d’intérieur et extérieurs d’automobile. Le groupe a réalisé en 2010 un chiffre d’affaires de 13,8 milliards d’euros. Il emploie 75 000 personnes dans 33 pays sur 238 sites et 38 centres de R&D.