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Le marché français du test et mesure a progressé de 6% en 2010

Mesure/Test>France>Conjoncture>Etude de marché>
28/04/2011 17:17:42 :
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br> Le marché français de la mesure en électronique a progressé de 6,1% en 2010, à 350 millions d’euros (*), selon les chiffres dévoilés ce matin par le Simtec, syndicat de l’instrumentation de mesure, du test, de l’énergie et des communications dans le domaine électronique ; la profession est donc sortie de la crise, et l’indicateur de conjoncture du Simtec montre une très forte hausse au premier trimestre 2011, inhabituelle pour un premier trimestre par rapport au quatrième trimestre précédent, qui laisse entrevoir un encore meilleur crû pour l’année 2011.

Ce retour à la croissance en 2010 après la chute de 5,7% de 2009, s’explique principalement par la forte progression du marché des services (maintenance, réparation, calibration, formation, audit, etc.) : + 15%, à 93,2 M€. Une hausse qui incombe notamment aux services de réparation. « Nous assistons à une augmentation des bonnes pratiques pour le maintien en condition du parc d’instruments de mesure de nos clients, ce qui est un bon signe pour la qualité des produits qu’ils développent », se félicite Benoît Neel, président du Simtec. Les ventes d’instruments de mesure ont également été orientées à la hausse, progressant de 3%, à 256,8 M€.

Globalement, les télécoms (filaires, optiques, sans fil) ont été le principal moteur de la croissance du marché français de la mesure, représentant 23% du marché. L’aéronautique, le spatial et la défense (29% du marché) et l’éducation et la recherche (9%) constituent des socles stables de la consommation d’instrumentation de mesure en France.

Pour le détail de la répartition des ventes par familles de produits, les chiffres délivrés ce matin ne sont pas tous significatifs car ils sont calculés uniquement à partir des chiffres des membres qui ont répondu. Dans les analyseurs de spectre, le marché français a été stable (-1,75%, à 13,4 M€). Le secteur de l’instrumentation modulaire et des logiciels associés a vu ses ventes progresser de 4,3%, à 37,8 millions d’euros. Le Simtec note la forte hausse du secteur en nombre d’unités (+50%), notamment en nombre de châssis à équiper de cartes. Le marché des testeurs radiocoms a progressé, quant à lui, de 49%, à 16,9 M€. Ce rebond s’explique par la sortie de crise et l’évolution des technologies, notamment vers la 4G/LTE. Il s’agit avant tout d’un marché d’études qui supporte le « conçu en France », un domaine où l’expertise française devrait continuer de rayonner à travers le monde au cours des prochaines années, même si les productions ont depuis bien longtemps déserté le territoire. La palme de la croissance revient néanmoins aux ventes de testeurs (+60%, à 11,3 M€), grâce au redémarrage de l’automobile, à la reprise des investissements et à l’essor des besoins liés aux énergies propres. Le secteur des analyseurs de réseaux RF et micro-ondes a pour sa part reculé de 7,4%, à 10,3 M€, celui des générateurs de signaux RF et micro-ondes de 9,7%, à 8,9 M€. Enfin, le marché français de l’instrumentation pour les télécoms filaires et optiques a progressé de 4,7%, à 23 M€, dopé par l’explosion des trafics de données sur les réseaux.



(*) Ce marché de 350 M€ correspond en fait à une estimation des entrées de commandes extrapolée pour l’ensemble des 54 adhérents du Simtec et non pas à l’ensemble des acteurs présents sur le marché. Le Simtec estime représenter environ 80% du marché total de la mesure électronique en France.

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Le gouvernement publie la carte du déploiement de la fibre optique sur les dix prochaines années

Télécoms>France>Investissements>Politique
28/04/2011 17:18:37 :

Le gouvernement a dévoilé hier la carte du déploiement de la fibre optique par les opérateurs privés sur les dix prochaines années et a présenté les modalités de mise en œuvre du programme national « très haut débit », lancé en juin 2010.

Sollicités par le gouvernement, les opérateurs ont fait part de leur intention d’engager, d’ici 5 ans, des déploiements sur plus de 3400 communes regroupant, avec les 148 communes constituant les zones très denses, près de 57% des ménages français. A terme, les opérateurs ont l’intention d’équiper intégralement ces communes en fibre optique.

L’objectif du programme national « très haut débit » est de stimuler l’investissement des opérateurs privés et soutenir les réseaux d’initiative publique par :

· Des prêts pour un montant total fixé à 1 milliard d’euros afin de renforcer la capacité d’investissement des opérateurs.

· Une enveloppe de 900 millions d’euros, préfigurant le fonds d’aménagement numérique des territoires (FANT), consacrée aux projets des collectivités territoriales de déploiement de fibre optique. Une part minoritaire de cette enveloppe sera consacrée à améliorer la fourniture d’accès à Internet à haut débit par des technologies alternatives telles que la montée en débit, en complément d’un projet de très haut débit.

· Un soutien de 40 millions d’euros en 2011, pouvant être étendu à 100 millions d’euros, pour des travaux de recherche et développement visant à préparer la nouvelle génération de satellites dédiés à l’accès très haut débit à Internet. Ceux-ci doivent ainsi permettre une couverture exhaustive du territoire national.

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ARTICLE EN ENTIER

Nokia réduit son effectif de 7000 emplois pour tourner la page Symbian

Télécoms>Europe>Restructurations>Stratégie
28/04/2011 17:19:48 :

La mesure est spectaculaire pour marquer les esprits : Nokia tourne le dos au passé, supprimant 4000 emplois et en externalisant 3000 autres chez la société de conseil en technologies Accenture chez qui le Finlandais transfère l’ensemble de ses activités liés à la plate-forme logicielle Symbian ; ces mesures doivent permettre à Nokia de réduire les coûts d’exploitation de sa division terminaux et services de 1 milliard d’euros en trois ans.

La coupe est rude (environ 10% des effectifs), mais Nokia avait-il d’autre choix ? Au premier trimestre, le chiffre d’affaires du Finlandais dans les téléphones mobiles a été dépassé par celui d’Apple dans les produits et services autour de l’iPhone. L’activité iPhone d’Apple a en effet généré un chiffre d’affaires de 10,468 milliards de dollars au premier trimestre (pour 18,65 millions de terminaux vendus), tandis que le chiffre d’affaires de Nokia dans les terminaux et services a représenté 7088 M€ (10,408 milliards de dollars) pour 132,7 millions de terminaux (y compris les smartphones).

Accenture ( 215 000 personnes ; 21,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires pour l’exercice fiscal clos fin août 2010) hérite ainsi de la patate chaude (qui voudra encore de Symbian dans quelques années ?), mais devient également le partenaire privilégié de Nokia pour les services logiciels de mobilité et les développements logiciels pour smartphones, y compris pour la plate-forme Windows Phone.

Concernant les 4000 suppressions d’emplois d’ici fin 2012, Nokia indique qu’elles toucheront majoritairement le Danemark, la Finlande et Royaume-Uni. Par ailleurs, le Finlandais souligne que le maillage de ses centres de recherche et de développement de produits sera revu : certains verront leur champ d’investigation amplifié ; d’autres seront fermés.

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ÉDITION du 28/04/2011
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Le marché français du test et mesure a progressé de 6% en 2010
Le gouvernement publie la carte du déploiement de la fibre optique sur les dix prochaines années
Nokia réduit son effectif de 7000 emplois pour tourner la page Symbian
 NOUVEAUX PRODUITS
CA trimestriel en hausse de 21,5% pour Radiall
Sony reporte la montée au capital de sa société commune de LCD avec Sharp
CA annuel en hausse de 19% pour Flextronics
CA en hausse de 24% pour Arrow dans les composants
Perte nette trimestrielle de 473 M$ pour AU Optronics
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