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Le Français Sigfox lève 100 M€ comme une plume

Filière électronique>Télécoms>France>Stratégie>Financement
11/02/2015 13:24:36 :

Avec son réseau spécifique pour les communications bas débit de l’Internet des objets, la start-up française Sigfox part à l’assaut du monde en levant 100 millions d’euros auprès d’investisseurs judicieusement choisis. Un investissement de seulement 5 à 10 M€ pour couvrir un pays comme la France de 1400 antennes et pouvoir gérer plus de 1 milliard d’objets connectés, pour un prix facturé aux clients de 1 euro par objet et par an, à partir d’un million de pièces : il n’en faut pas plus pour convaincre les investisseurs de dupliquer la recette au niveau mondial …
 
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Plus de 130 millions d’euros ont été souscrits pour l’augmentation de capital de la start-up (*) qui avait déjà réussi à lever 27,5 millions d’euros depuis sa création en juin 2012 jusqu’à fin 2014. La personnalité et l’expérience d’Anne Lauvergeon qui a rejoint Sigfox en avril dernier au poste de présidente du conseil d’administration auront certainement compté pour réunir cette somme. « Elle a une vision des barrières qu’il nous reste à franchir », reconnaît Ludovic Le Moan, fondateur de la start-up.

Il leur a fallu choisir ces investisseurs avec pour seul objectif : faire décoller très vite le marché des objets connectés à la technologie Sigfox à l’échelle mondiale. Le tour de table constitué par la start-up reflète cette ambition : rejoignent les investisseurs présents au capital de la société dont Intel, des opérateurs internationaux (Telefonica, SK Telekom en Corée, NTT Docomo au Japon), un fonds américain (Elliot Management) pour implanter dès cette année un réseau aux Etats-Unis (la FCC vient de donner son accord), des partenaires industriels clients (GDF Suez, Air Liquide) et enfin Eutelsat, pour apporter une dimension « spatiale » à la technologie brevetée du Français. Des antennes Sigfox ont été embarquées dans le dernier satellite Spot 7 d’Astrium avec l’idée d’étendre la couverture du réseau Sigfox aux océans et aux zones montagneuses non couvertes par les réseaux terrestres.

On est loin de la perplexité initiale des opérateurs vis- à-vis de la technologie bas débit du Français : « on est passé du doute, à la phase où nous étions perçus comme des concurrents, à celle maintenant où nous sommes considérés comme des partenaires », se félicite Ludovic Le Moan. Actuellement le réseau couvre 2 millions de km2 dans cinq pays, France, Espagne, Pays-Bas, Belgique, Grande-Bretagne. L’objectif est d’atteindre le plus rapidement une quarantaine de pays, dont le marché stratégique des Etats-Unis. Pour aller vite dans le déploiement de son réseau, Sigfox a mis en place une stratégie de partenariat avec des opérateurs télécoms locaux baptisée SNO (Sigfox Network Operator), livrant des équipements à l’opérateur pour lui permettre de déployer le réseau sous licence et partager par la suite les revenus de son exploitation. Il faut environ 1500 antennes pour couvrir un pays de la taille de France, pour relier plus d’un milliard d’objets avec un investissement de 5 à 10 M€. Il faut environ 6 mois pour implanter le réseau dans un pays en passant un accord SNO avec un opérateur.

Les partenariats de Sigfox avec les grands opérateurs qui entrent à son capital lui permettront également de peser dans la définition du futur standard 5G. « C’est une erreur de penser que la 5G, ce sera seulement la 4G en plus rapide ; il y a aura tout une partie de la norme qui concernera les communications bas débit qui nous intéresse », rectifie Ludovic Le Moan.

La technologie bas débit de Sigfox rend en effet possibles des applications en terme de coût et de consommation d’énergie impensables avec les technologies conventionnelles (GSM, WiFi, etc.). Les mastodondes américains (Apple, Google, Amazon, etc.) ont une vision sommaire de l’IoT, selon le dirigeant : ils considèrent que l’on peut tout relier en Wi-Fi, ce qui est incompatible avec la charge des batteries. « Ce qui compte, ce n’est pas tant le coût de la connexion de l’objet au réseau que l’on rend marginal, que les économies que l’on peut réaliser sur les interventions liées aux défaillances et la maintenance de l’objet », renchérit, pour sa part, Anne Lauvergeon. Ainsi, l’intervention d’un opérateur sur un compteur d’eau serait facturée de 100 à 200 euros. Si la durée de vie de l’accumulateur du compteur connecté est de 20 ans au lieu de 5 à 10 ans, les économies réalisées par la compagnie de distribution de l’énergie sont gigantesques.

Avec un prix annuel de 1euro par objet connecté à partir d’un millions de pièces, Sigfox estime qu’il divise par dix le prix de la mise en réseau d’un objet connecté par rapport aux technologies concurrentes, avec une puissance d’émission maximale de 25 mW. Si l’on considère que l’objet ne communique pas la plupart du temps, sa consommation lissée sur un temps long est même ramenée aux microwatts. La R&D de l’entreprise est d’ailleurs concentrée sur la réduction de la consommation des objets connectés pour passer du milliwatt au microwatt ou se passer carrément de batterie, l’objet tirant dans le futur son énergie des ondes électromagnétiques, de la chaleur, de la lumière, etc.

400 000 objets connectés reliés, 5 millions en carnet
Les applications du réseau Sigfox sont potentiellement infinies ((l’entreprise travaille actuellement sur 1 millier de projets émanant d’entreprises souvent naissantes). Cela va du capteur de démarrage de feu de forêt que l’on cloue sur un arbre, sans souci de sa consommation ou de la portée du réseau (une transmission radio à plus de 100 km d’une antenne a déjà été obtenue), à l’automobile (eCall pour les zones non couvertes par les réseaux de téléphonie mobile), en passant par la sécurité incendie (prévenir en cas de disfonctionnement d’un détecteur de fumée), la sécurité intrusion (envoyer une alarme en cas de détection d’un brouilleur GSM, nouveau compagnon des cambrioleurs pour annihiler la protection par alerte GSM). Dans le Loiret, le Conseil Général va également équiper 15 000 foyers d’un boîtier relié au réseau Sigfox (bouton alarme, etc).

Actuellement entre 300 000 et 400 000 objets sont déjà connectés au réseau Sigfox et l’entreprise a en carnet des commandes représentant environ 5 millions d’objets. « Contrairement aux applications Internet où il suffit de se connecter au réseau pour exister, le frein principal à notre développement, c’est le temps de fabrication des objets connectés pour passer du prototype de l’objet avec émetteur-récepteur RF aux volumes », reconnait Ludovic Le Moan. C’est aussi un atout. « Si un concurrent apparaît, il lui faudra 18 à 24 mois pour arriver où nous en sommes aujourd’hui en nombre d’objets gérés. Nous aurons le temps de le voir grandir ». « L’Internet des objets ramène le barycentre de l’innovation vers l’Europe », assure Ludovic Le Moan. Espérons-le.

(*) Cette levée de fonds comprend un tour de table initial de 81 M€ et une réserve de surallocation de 19 M€ qui permettra au gré des besoins de Sigfox de faire entrer de nouveaux partenaires stratégiques au capital de la société dans les prochains mois. Ensuite, Sigfox envisage une introduction en Bourse à la mi-2016.



Au rang de ses partenaires, Sigfox compte Texas Instruments, Silicon Labs, Atmel, Axsem, Thingworx, Plat.One, Telit et Telecom Design.

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Thales et Safran entrent au capital de Tronics Microsystems

Capteurs/mems/Opto>France>Stratégie>Financement
11/02/2015 13:30:48 :

Le Grenoblois Tronics Microsystems, spécialisée dans la fabrication de microsystèmes pour l'industrie, a annoncé mardi avoir levé 12 millions d'euros lors de son introduction en Bourse, un montant conforme à ses prévisions. Thales et Safran entrent au capital de l’entreprise …

Le groupe Thales, qui s'était engagé à souscrire à l'opération à hauteur d'un montant maximum de 6 M€, entre en effet dans le capital de Tronics à hauteur de 4,3 M€, soit environ 9,5% du capital et 5,5% des droits de vote. Conformément aux engagements pris dans le cadre de cet investissement, il est prévu la nomination au conseil de surveillance de Tronics d'un membre proposé par Thales.

Dans le cadre de l'opération, le groupe Safran entre également au capital de Tronics à hauteur de 2,7 M€, soit environ 5,9% du capital et 3,4% des droits de vote.

La part du public (hors actionnaires historiques et hors industriels) représente 10,9% du capital.

Au total, le nombre de titres émis s'établit à 909 091 actions, permettant la réalisation d'une augmentation de capital de 12 M€ (prime d'émission incluse). La capitalisation boursière de Tronics ressort à 45,8 M€.

« Nous sommes particulièrement fiers et heureux du succès rencontré par notre introduction en Bourse. Les fonds levés vont nous permettre d'accélérer notre déploiement international, de renforcer nos équipes d'ingénierie et de poursuivre une politique d'innovation forte dans les secteurs des nano et microsystèmes à forte valeur ajoutée », s’est réjoui Pascal Langlois, CEO & Président du Directoire.

Créée en 1997, Tronics est un leader technologique reconnu dans le domaine des nano & microsystèmes à haute valeur ajoutée. Tronics dispose de plateformes technologiques protégées par un portefeuille de 25 familles de brevets, résultat de 15 années de R&D et plus de 15 M€ d'investissements industriels cumulés.

S'adressant à des marchés en forte expansion du fait de la miniaturisation croissante des systèmes électroniques, Tronics conçoit, fabrique et commercialise des produits sur-mesure ou standards auprès des secteurs de l'industrie, l'aéronautique & sécurité, le médical et les applications grand public.

Implantée à Crolles près de Grenoble (38) et à Dallas aux Etats-Unis, Tronics a réalisé en 2014 un chiffre d'affaires de 11,6 M€. Elle emploie à ce jour 88 salariés dont 55 ingénieurs et scientifiques.


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Le marché mondial des Drams devrait progresser de 13% en 2015

Semiconducteurs>Conjoncture>Etude de marché
11/02/2015 13:31:53 :

Le prix moyen sous contrat des mémoires Drams a légèrement progressé au quatrième trimestre par rapport aux trois mois précédent, en dépit d’une baisse graduelle depuis novembre, analyse DRAMeXchange. Lees principaux fabricants de Drams ont été très actifs dans leur migration vers des procédés de fabrication plus fins (20/25 nm) et l’augmentation de leurs capacités de production a conduit à un nouveau record de ventes au quatrième trimestre …

Ainsi, les ventes mondiales de mémoires Drams du quatrième trimestre ont progressé de 8,2%, à 13 milliards de dollars.

Cette bonne santé du marché des Drams se joue de la saisonnalité habituelle des ventes (le quatrième trimestre marque généralement un recul après un troisième trimestre qui prépare les ventes de produits finis de fin d’année). Elle permet également aux fabricants d’afficher des marges insolentes. Selon DRAMeXchange, Samsung est actuellement le plus rentable avec une marge opérationnelle de 47%, devançant SK Hynix (42%). L’Américain Micron Technology, dont la majeure partie de la production s’effectue en technologie 30 nm, aurait enregistré une marge de 29,5% au quatrième trimestre. Mais Micron vient de signer un accord de fourniture à un prix avantageux avec son partenaire taïwanais Inotera, salué cette nuit par les marchés financiers.

La conjoncture actuelle fait dire à DRAMeXchange que le marché mondial des mémoires Drams devrait progresser de 13% cette année, à 52,3 milliards de dollars, avec des bénéfices stables pour les fabricants.


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Beijing Shenan va investir près de 100 M€ dans une usine de DEL près de Verdun

Industriel>Capteurs/mems/Opto>France>Chine>Accords>Investissements
10/02/2015 14:32:19 :

Lors de la visite de Manuel Valls au Premier ministre chinois Li Keqiang à Pékin, le Conseil Général de la Meuse et le groupe Beijing Shenan ont signé un accord pour la création d’ici au deuxième semestre 2016, d’une usine de produits d’éclairage à DEL de 60 000m² employant à terme 200 personnes sur la zone d'activité des Souhesmes, près de Verdun. Un investissement de près de 100 millions d’euros sera réalisé afin d’alimenter le marché européen en éclairage à faible consommation énergétique …

Beijing Shenan emploie plus de 40 000 personnes, réalise plusieurs milliards de chiffre d’affaires à travers le monde en particulier dans le secteur des DEL.

Parallèlement, à l’occasion du voyage de Manuel Valls en Chine, le groupe Arelis, spécialisé en conception électronique, a signé, en présence des Premiers ministres chinois et français, un protocole d’accord avec le groupe chinois Beijing Shenan pour la création sur le site TGV Meuse d’un centre européen de recherche et de développement commun.
Ce projet Arelis/Shenan, avec le soutien du Conseil Général de la Meuse, présidé par le Sénateur Namy, contribue à réindustrialiser la région en s’appuyant sur les points forts technologiques de la Lorraine.

Cette annonce fait suite à celle de mai dernier : la création du pôle de recherche de 6200m² labellisé Pacte Lorraine présenté par le Conseil général de la Meuse et le groupe Arelis. Le département de la Meuse et l’industriel français présentaient à cette occasion ce pôle favorisant le développement de nouvelles solutions en radiofréquence / hyperfréquence et en gestion de l’énergie. Ce centre R&D d’Arelis sera situé sur la zone d’activités de TGV MEUSE (90ha) jouxtant la gare TGV à 59 minutes du cœur de Paris et de l’aéroport Charles De Gaulle.

Devenue une ETI industrielle, Arelis réalise 45% de son chiffre d’affaires à l’export avec notamment de grands projets d’infrastructures d’équipements de la nouvelle télévision numérique au standard DVB-T2 en Russie, Israël et dernièrement en Ouganda. Le groupe investit plus de 15% de son chiffre d’affaires en R&D pour concevoir, industrialiser et fabriquer des équipements pour les filières de l’industrie aéronautique et spatiale, de la défense, du transport et des télécommunications.

Arelis prévoit de réaliser 57M€ de chiffres d’affaires en 2015 contre 47M€ réalisés en 2014 dont plus de 45% à l’export. Un chiffre d’affaires multiplié par 2 par rapport à 2013.


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La consommation de tranches de silicium a bondi de 11% en 2014

Semiconducteurs>Production>Conjoncture>Etude de marché
11/02/2015 13:32:49 :

Selon SEMI, après trois années de suite de stabilité, la consommation mondiale de tranches de silicium en surface livrée a bondi de 11% en 2014. Pour autant, le marché des tranches de silicium n’aura progressé que de 1% en valeur, passant de 7,5 milliards de dollars en 2013, à 7,6 milliards en 2014…

La forte progression en surface livrée (6,515 millions de m2) traduit la bonne santé de la demande en semiconducteurs. Elle permet ainsi d’établir un nouveau record, dépassant le précédent de 2010 (6,045 millions de m2). Pour autant, cette forte hausse en volume ne fait pas la fortune des fabricants de tranches : en valeur, le marché de 2014 reste inférieur de 37% au pic enregistré en 2007.

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ÉDITION du 11/02/2015
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