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br> Selon la presse nipponne, le fonds privé d’investissement américain Kohlberg Kravis Roberts & Co (KKR) aurait présenté hier aux trois actionnaires principaux de Renesas (NEC, Hitachi et Mitsubishi), un plan de prise de contrôle du fabricant japonais de semiconducteurs en situation financière fragile ; KKR proposerait d’investir 100 milliards de yens (1,27 milliard de dollars) pour prendre plus de 50% du capital du numéro un mondial des microcontrôleurs.

L’information n’a bien évidemment pas été confirmée à ce stade par KKR et Renesas. Mais si elle se confirme, cela constituerait un coup de tonnerre pour l’industrie japonaise du semiconducteurs : son deuxième fabricant national derrière Toshiba passerait ainsi sous pavillon américain. Déjà, Micron Technology est engagé dans un processus de reprise d’Elpida Memory, le champion nippon des mémoires acculé en début d’année au dépôt de bilan. Sans compter les déboires de Sharp, le fabricant d’électronique grand public et d’afficheurs ayant appelé à la rescousse le Taïwanais Hon Hai Foxconn, premier sous-traitant mondial.

Début juillet, Renesas avait commencé à détailler un plan de restructuration, qui doit lui permettre de réduire ses coûts annuels de 43 milliards de yens (542 millions de dollars) ; le Japonais compte réduire de moitié le nombre de ses sites de production au Japon et engager un programme de retraite anticipée pour ses salariés qui doit conduire à environ 5000 suppressions d’emplois, soit une réduction de son effectif de l’ordre de 12%.

Fin juillet, Hitachi, Mitsubishi et NEC avaient accepté le principe d’injecter 49,5 milliards de yens dans l’entreprise pour financer sa restructuration, tandis que des banques nipponnes avaient promis une ligne de crédit supplémentaire de 50 milliards de yens à Renesas.

Renesas Electronics, issu du rassemblement des activités semiconducteurs hors Drams d’Hitachi et Mitsubishi, puis de NEC, a réalisé un chiffre d’affaires de 186,6 milliards de yens (2,37 milliards de dollars) pour le trimestre d’avril à fin juin, pour une perte nette de 20,8 milliards de yens (265 millions de dollars). Pour son exercice fiscal clos fin mars 2013, Renesas compte désormais enregistrer une perte nette de 150 milliards de yens (1,9 milliard de dollars), pour un chiffre d’affaires de 868 milliards de yens (11 milliards de dollars). Lors de l’exercice clos fin mars, Renesas avait réalisé un chiffre d’affaires annuel de 883,1 milliards de yens, -dont 786 milliards pour les seuls semiconducteurs-, contre un CA de 1137,9 milliards lors de l’exercice précédent, soit un recul de 22%, pour une perte d’exploitation de 56,8 milliards de yens et une perte nette de 62,6 milliards.

Spécialiste des solutions, logiciels et services d’impression et d’imagerie, le groupe américain Lexmark International annonce un plan de restructuration qui va le conduire à sortir du marché des imprimantes à jet d’encre.

Le groupe américain, qui a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 4 milliards de dollars en 2011 dans 170 pays, engage ainsi un vaste plan de restructuration qui va conduire à la suppression de 1700 emplois dont 1100 postes de production. Lexmark va notamment fermer une usine d’imprimantes à jet d’encre à Cebu, aux Philippines. A terme, cette restructuration devrait conduire à une économie annuelle de 95 millions de dollars.

Avec deux ans d’avance sur le calendrier de prévision, les smartphones vont accélérer leur domination sur le marché des téléphones mobiles, pour représenter 54% des téléphones mobiles qui seront vendus l’an prochain, contre 46% en 2012 et 35% en 2011, selon IHS iSuppli qui ne s’attendait pas à ce que les smartphones deviennent majoritaires avant 2015.

En 2016, la part des smartphones devraient même atteindre 67,4%. Cette domination va s’effectuer au détriment des téléphones mobiles intermédiaires (feature phones), mais surtout des téléphones mobiles d’entrée de gamme dont la part de marché va tomber de 14% cette année à 4,2% en 2016.



Selon GfK, en France, les smartphones prendront le pouvoir dès cette année : 13,3 millions de smartphones devraient en effet être vendues dans l’Hexagone en 2012, dépassant ainsi de loin les ventes des autres téléphones mobiles (9,2 millions d’unités).

Au deuxième trimestre, le marché mondial des serveurs a représenté 12,6 milliards de dollars, en baisse de 4,8% par rapport aux ventes du deuxième trimestre 2011, selon IDC ; il s’agit ainsi du troisième trimestre de suite de baisse des ventes par rapport au trimestre correspondant de l’année précédente, confirmant ainsi un ralentissement de la demande qui perdure après le cycle de remplacement des matériels de 2010 et de début 2011.

En nombre d’unités, le marché des serveurs recule également de 3,6% sur un an, à 2 millions d’unités. Il s’agit ainsi de la première baisse du marché des serveurs en volume depuis près de trois ans (la précédente baisse avait eu lieu au troisième trimestre 2009, rappelle IDC).

Le GFIE, le Simtec et SPDEI, trois syndicats de la filière électronique en France qui représentent respectivement les fournisseurs pour la production en électronique, la mesure et le test et les distributeurs, viennent d’apporter officiellement leur soutien à l’édition 2012 du Carrefour de l’électronique qui se tiendra à Paris du 23 au 25 octobre prochain ; un soutien qui passe par une contribution active à l’organisation de cycles de conférences et d’espaces d’animations.

220 sociétés seront présentes ou représentées lors de la manifestation organisée par GL events Exhibitions.

« Le GFIE (Groupement des Fournisseurs de l’Industrie Electronique), syndicat membre de la FIEEC, est le soutien historique du salon Carrefour de l’électronique (CiEN)/Enova Paris. Le GFIE fut à l’origine de la création de ce salon en 1968 au sein du salon des composants électroniques, devenu, au fil des années, Pronic puis Intertronic, puis Forum de l’Electronique. Le GFIE a toujours développé des partenariats avec les organisateurs de cet évènement et renouvelle cette année encore son engagement pour que cette manifestation, dédiée à la production de l’électronique, puisse permettre aux producteurs d’électronique d’améliorer leur compétitivité», déclare Pierre-Jean Albrieux, président du GFIE.

« L’électronique est présente dans tous les secteurs de l’industrie française. La part de l’électronique dans les produits de consommation courante comme dans celle des produits professionnels augmente continuellement. A ce titre, ce secteur a besoin d’un grand salon professionnel rassemblant tous les acteurs de la filière. Le Simtec, Syndicat de l’instrumentation de Mesure, du Test et de la Conversion d’énergie et membre de la FIEEC, soutient le Carrefour de l’électronique au sein de l’évènement rassemblant 3 autres salons qui se déroulera porte de Versailles en octobre prochain», explique Benoit Neel, président du Simtec.

« Nous souhaitons confirmer le soutien total de notre syndicat professionnel, le SPDEI, au salon parisien du Carrefour de l’électronique qui est le seul évènement local de cette importance. Et plus généralement au nouveau concept ENOVA qui est une réponse à notre besoin de salons industriels pour présenter nos produits dans leur environnement professionnel », souligne François Kurek, président du SPDEI.