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br> Plus connu par ses filiales Eurofarad, Firadec, Sic-Safco, Astema et Microspire, le groupe français Exxelia annonce l’acquisition de la société américaine, Dearborn Electronics ; basé à Orlando en Floride, ce dernier conçoit et fabrique des condensateurs film et des filtres EMI destinés aux marchés de l’aéronautique, de la défense et aux applications de l’électronique professionnelle.

Le montant de cette acquisition soutenue par LBO France, actionnaire majoritaire d’Exxelia, n’a pas été précisé. Dearborn Electronics a été fondé en 1952, avant de se faire racheter par Sprague Electronics en 1964, puis de redevenir indépendant en 1992.
Le groupe français Exxelia concentre ses activités sur la conception et la fabrication de composants électroniques : condensateurs, filtres, mécanique de précision, capteurs potentiométriques, collecteurs tournants et composants magnétiques bobinés (transformateurs, selfs, moteurs ou capteurs).

Cinq sociétés composent le groupe. Eurofarad, fondée en 1965, est spécialisée dans les condensateurs céramique, films plastiques, mica, les filtres, les potentiomètres de précision, les collecteurs tournants et la mécanique de haute précision. Firadec, émanation du groupe Roussel-Uclaf dans les années 1960 et reprise par ses cadres en 1977, est spécialisée dans les condensateurs au tantale, sec et solide. Sic, fondée en 1921 et fusionnant avec Safco pour devenir en 1954 Sic-Safco, est spécialisée dans les condensateurs électrolytique aluminium. Fondée en 1998, Astema, acquise en 2007 par le groupe, est spécialisée dans l’assemblage de composants et de sous-ensembles électroniques (montage, test, marquage, et emballage). Crée en 1978, le groupe Microspire est acquis au début de l'année 2008 et est spécialisé dans la conception, la commercialisation et la production d’inductances et de transformateurs de précision en petite série.

Exxelia emploie aujourd'hui 900 personnes autour de 5 sociétés totalisant 7 unités de production. En 2010, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 74 millions d’euros dont 42% a été réalisé à l’exportation.

Le Premier ministre François Fillon a officialisé hier le choix du gouvernement de lancer six nouvelles chaînes sur la TNT, sans changer de norme de diffusion, contrairement à ce que prévoyait le rapport du président du CSA sur l’avenir de la TNT ; un choix politique qui satisfait les industriels, car il ne perturbera pas à court terme les achats des ménages et ne remet pas en cause le passage à terme au DVB-T2.

« Afin que les téléspectateurs puissent bénéficier d’un enrichissement de l’offre audiovisuelle sans nécessité de se rééquiper, la norme technique de diffusion de la TNT ne sera pas modifiée. Dès lors, le CSA sera en mesure de décider rapidement le lancement d’appels à candidatures qui permettra de diffuser 6 chaînes supplémentaires en haute définition », souligne le Premier ministre. La diffusion de ces nouvelles chaînes devrait vraisemblablement démarrer à l’automne 2012.

« La modernisation technologique de la TNT sera par ailleurs engagée, pour permettre la généralisation de la haute définition et une utilisation plus efficace des fréquences audiovisuelles. Comme le préconise le rapport de Michel BOYON, cela se traduira à terme par la généralisation de la norme de compression MPEG 4 et l’utilisation, par l’ensemble des chaînes de la TNT, de la norme de diffusion DVB-T2. La transition naturelle vers ces nouvelles normes doit être engagée dès à présent en prévoyant la compatibilité des nouveaux téléviseurs mis sur le marché », poursuit le communiqué de Matignon.

Les industriels sont satisfaits de cette décision, qui protège leurs ventes de téléviseurs équipés de décodeurs avec la norme actuelle, avant d’envisager un renouvellement du parc (ou au moins de décodeurs DVB-T2) à partir de 2014 au plus tôt. Le Simalevec, l’organisation professionnelle qui défend les intérêts des fabricants de produits bruns, rappelle en effet dans un communiqué que : « l’intégration massive du DVB-T2 dans les terminaux ne pourra se réaliser techniquement qu’à fin 2013 (à condition que les modalités du DVB-T2 soient sanctuarisées d’ici à la fin de l’année) ». Le syndicat n’insulte toutefois pas l’avenir en soulignant que « le passage au DVB-T2, dont l’efficacité spectrale est d’environ 50% supérieure à celle du DVB-T, s’avère incontournable, non seulement en France mais également dans l’ensemble des pays, notamment européens ».

Pour le Simavelec, le passage au DVB-T2 doit impérativement s’accompagner d’une nouvelle offre de contenus qui apporteront un vrai « plus » au téléspectateur. Ces contenus « devront donc prendre en compte la 3D (pour les contenus « premium ») et la mobilité (afin de recevoir l’ensemble des chaînes de la TNT sans solliciter le réseau broadband) ».

Selon Displaysearch, 248 millions de téléviseurs devraient être vendus dans le monde en 2011, soit une quasi-stabilité par rapport à 2010 et une réduction de 4 millions d’unités par rapport à sa prévision de 252 millions de cet été, car la demande est moins forte que prévu et devrait même reculer sur les marchés matures (Europe de l’Ouest, Amérique du Nord, Japon) ; ainsi, 206 millions de téléviseurs LCD et 17 millions de téléviseurs à écran plasma devraient être écoulés en 2011.

Si on exclut les téléviseurs à tube cathodique et les systèmes à projection, le marché mondial des téléviseurs à écran plat devrait tout de même progresser de 6% cette année et de 9% en 2012, soutient le cabinet d’études.

Ainsi 206 millions de téléviseurs LCD devraient être vendus en 2011, contre 192 millions en 2010. De nouvelles fonctionnalités comme la 3D et le rétroéclairage à DEL permettent de limiter à 7% sur un an la chute des prix moyens des téléviseurs LCD. Les dispositifs de rétroéclairage à DEL devraient équipés 46% des téléviseurs LCD vendus en 2011 et pratiquement 100% en 2015. Les téléviseurs 3D devraient représenter 22 millions d’unités cette année et plus de 100 millions en 2015. Cette année, 14% des téléviseurs vendus en Europe de l’Ouest devraient être des modèles 3D, contre un ratio de 11% en Amérique du Nord et de 12% en Chine.

17 millions de téléviseurs à écran plasma devraient être vendus en 2011, soit 9% de moins qu’en 2010. Ce marché devrait reculer de 5% à 6% par an au cours des prochaines années. Enfin, les téléviseurs à écran OLED devraient entrer en scène à la fin de 2012, soutient Displaysearch.

Sans avoir l’ampleur de la catastrophe japonaise de mars dernier, les inondations « historiques » qui frappent la Thaïlande depuis fin juillet, commencent à avoir des répercussions sur l’industrie électronique : plusieurs fabricants de composants et de produits électroniques viennent de publier des communiqués pour informer sur leur exposition à cette catastrophe naturelle.

Microsemi et ON Semiconductor, qui tous les deux ont des activités dans le Rojana Industrial Park, à Ayutthaya, à 70 km de Bangkok, ont ainsi été parmi les premiers à réagir. Pour ON Semiconductor, c’est sa division Sanyo Semiconductor qui est exposée à ces inondations. Le groupe réalise dans le pays des opérations d’assemblage et de test qui concernent environ 5% à 10% de sa production de semiconducteurs. Ces opérations vont être dispatchées dans les autres usines du groupe, le temps que tout soit remis en ordre. Microsemi, qui sous-traite également des opérations d’assemblage dans le Rojana Industrial Park, fait aussi le nécessaire pour que tout rentre dans l’ordre. Pour l’heure, le parc industriel est sans alimentation électrique et ordre a été donnée par les autorités d’évacuer le site.

D’autres industriels dont Pioneer et Nikon pourraient également être affectés par ces inondations en Thaïlande.

Premier fournisseur mondial d’équipements de lithographie pour la fabrication des semiconducteurs et deuxième fournisseur mondial d’équipements pour SC de tous types, le Néerlandais ASML publie ce matin un chiffre d’affaires trimestriel de 1,459 milliards d’euros, en baisse de 4,6% par rapport au trimestre précédent ; mais l’on retiendra surtout que ses prises de commande du troisième trimestre ont chuté de 39% en trois mois, à 514 millions d’euros, représentant à peine plus d’un tiers de son chiffre d’affaires trimestriel.
Son bénéfice net du troisième trimestre a atteint 355 M€, contre un bénéfice de 432 M€ au deuxième trimestre 2011.

Pour autant, ASML anticipe un rebond de ses prises de commandes au quatrième trimestre, les fabricants de semiconducteurs étant obligés de s’équiper de nouveaux systèmes de lithographie pour le passage à des procédés technologiques aux géométries plus fines. Mais la dégradation de son book-to-bill fait que mécaniquement son chiffre d’affaires au quatrième trimestre sera très inférieur à celui du troisième trimestre (environ 1,1 milliard d’euros, contre 1459 M€ au 3e trimestre).

Grâce à un bon début d’année, ASML confirme néanmoins sa prévision d’un chiffre d’affaires annuel record de 5,5 milliards d’euros pour 2011.