<

publicité

br> Après cinq mois de baisse sensible, les prix des grands écrans LCD (à partir de 10,4 pouces de diagonale) se sont stabilisés en décembre, selon une enquête d’IHS iSuppli ; cette stabilisation des prix résulte de ventes meilleures que prévu et d’une baisse du taux d’utilisation des capacités de production des usines pour résorber les excédents de stocks.

En moyenne, les prix en décembre ont ainsi reculé de 0,1% (une baisse négligeable), contre –0,5% en novembre et entre –3% et –4% au cours des trois mois précédents (voir illustration).

Quant au taux d’utilisation des capacités de production, il a été abaissé à 78% en décembre, contre 86% un an plus tôt, afin de contenir l’offre et de réduire les stocks. Les stocks de panneaux LCD pour téléviseurs, par exemple, ont ainsi été réduits à moins de 25 jours, contre habituellement 30 jours en moyenne.

Le Simavelec (Syndicat des Industries de Matériels Audiovisuels Electroniques) a annoncé que 8,7 millions de téléviseurs avaient été vendus en France en 2011, soit 200 000 téléviseurs de plus qu’en 2010, deux années exceptionnelles grâce au passage au tout numérique et à la généralisation des écrans plats ; en revanche, dorénavant la tendance moyenne des ventes devrait retomber autour des 7 millions de téléviseurs par an, reconnaît l’organisation professionnelle.

Le Simavelec rappelle que la moyenne annuelle du marché était de 2,5 millions d’appareils vendus dans les années 1980, 3,5 millions dans les années 1990/2000, 5 millions dans la première décennie de 2000.

En 2012, la conjoncture marquera ainsi un retour à la « normale » avec un marché entre 6,5 et 7,6 millions de téléviseurs, résultant d’une conjonction entre éléments difficiles (incertitude sur l’environnement économique…) et réalités positives (grandes compétitions sportives, appétence des consommateurs pour les nouvelles technologies et les nouveaux services).

Côté tendances, le syndicat prévoit ainsi qu’il y aura concomitamment un enrichissement des fonctions « ordinaires » de la télédiffusion, à travers une amélioration de la qualité de l’image (notamment avec l’arrivée des écrans OLED, un perfectionnement des traitements numériques et surtout la 3D qui commence à trouver sa place dans la diversité des contenus), une ergonomie simplifiée (via des télécommandes d’une grande convivialité, ainsi que par l’arrivée de commandes vocales et gestuelles) et une ouverture vers une autre expérience par la généralisation des téléviseurs connectés et le déploiement de la convergence pluri-média.

Cruel coup du sort : Steven Appleton, Chairman et CEO du fabricant américain de mémoires Micron Technology, s’est tué vendredi dernier dans un accident d’avion ; Mark Durcan, président et COO de l’entreprise, a été nommé ce week-end à la tête de l’entreprise, qui maintient pour vendredi une conférence avec les analystes financiers.

Des rumeurs prêtaient depuis plusieurs semaines l’intention de Micron de s’allier avec le Japonais Elpida, fabricant mal en point de Drams, afin de participer à la consolidation de cette industrie fragilisée actuellement par une baisse des prix. La réunion du 10 février aurait pu être l’occasion pour Micron de dévoiler la réalité de ses intentions. Ces plans resteront-ils à l’ordre du jour ? Déjà numéro deux de l’entreprise, Mark Durcan, 51 ans, était sans aucun doute dans la confidence des projets de Steven Appleton. Les mettra-t-il en exécution ? Réponse vendredi.

Pour son premier trimestre fiscal 2012 clos le 1er décembre, Micron Technology avait publié un chiffre d’affaires trimestriel de 2,09 milliards de dollars, en baisse de 2% par rapport au trimestre précédent (2140 M$) et en chute de 7% par rapport au premier trimestre de l’exercice précédent (2252 M$) ; lors du trimestre, l’Américain avait enregistré une perte nette de 187 M$, contre une perte nette de 135 M$ trois mois plus tôt et un bénéfice net de 155 M$, un an plus tôt.

Pour son troisième trimestre fiscal clos fin décembre, Elpida Memory a publié, pour sa part, un chiffre d’affaires en chute de 38,4% sur un an et en baisse de 6,6% par rapport au trimestre précédent, à 95,8 milliards de yens (1,26 milliard de dollars). Dans ce contexte, Elpida est resté dans le rouge avec une perte nette de 42,1 milliards de yens (553 M$), contre une perte nette de 48,9 milliards trois mois plus tôt et de 29,6 milliards de yens un an plus tôt.

Le groupe suisse Teseq Holding, spécialiste de l'instrumentation et des systèmes pour test d'émissions et d'immunité CEM, vient de faire l'acquisition de la société britannique Milmega, une entreprise spécialisée dans la conception et la fabrication d'amplificateurs à semiconducteurs pour les micro-ondes et la HF de forte puissance.

Cette acquisition renforce les capacités de Teseq au niveau des applications civiles, industrielles, automobiles, militaires et de la communication, renforçant la position de la société dans le domaine des tests d'immunité.

Fondé en 1987, Milmega est un expert au niveau de la conception et de la fabrication d'amplificateurs de haute puissance pour applications civiles et gouvernementales. La force principale de l'entreprise réside dans le développement d'amplificateurs de puissance RF à large bande opérant dans une gamme de fréquences allant de 80 MHz à 8 GHz et ce à des niveaux de puissance pouvant atteindre jusqu'à 1 kW.

Teseq est issu de la cession en 2006 par le groupe suisse Schaffner de son activité systèmes de test pour la compatibilité électromagnétique (CEM).

Inside Secure, spécialiste français des circuits intégrés et des logiciels embarqués pour les transactions sécurisées et les applications liées a la sécurité numérique, annonce le lancement de son introduction en Bourse ; l’offre porte sur un montant d’environ 60 millions d’euros pouvant être porté à un maximum d’environ 79,3 millions d’euros.

L’offre pourrait ainsi représenter jusqu’à 32,85% du capital et des droits de vote d’Inside Secure. L’introduction en Bourse de la société d’Aix-en-Provence a pour objectif de permettre à l’entreprise de soutenir sa croissance organique, et notamment ses dépenses en matière de recherche et développement et l’augmentation du besoin en fonds de roulement et, le cas échéant de développer le groupe par le biais d’éventuelles acquisitions ciblées de technologies et/ou d’entreprises.

En 2011, Inside Secure a réalisé un chiffre d’affaires de 151,5 M€, dont 32% dans les circuits pour mobiles NFC, 40% dans la sécurité numérique et 28% dans les paiements sécurisés. Rien qu’au 4e trimestre, son chiffre d’affaires a atteint 44,65 M€ (+22%).