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br> Le fabricant coréen d’écrans plats LG Display vient de publier un chiffre d’affaires trimestriel de 6483 milliards de wons (5,77 milliards de dollars), en baisse de 3% en trois mois et en hausse de 10% sur un an ; en surface d’écrans LCD livrée, ses ventes ont progressé au quatrième trimestre de 10%, à 7,9 millions de m2, mais le prix moyen du mètre-carré de LCD vendu par LG a à nouveau baissé, passant de 863 dollars au deuxième trimestre, à 778 dollars au troisième trimestre et 695 dollars au quatrième trimestre.

Dans ce contexte, le Coréen affiche une perte nette trimestrielle de 268 milliards de wons (239 M$), contre un bénéfice de 224 milliards trois mois plus tôt et de 502 milliards au quatrième trimestre 2009.

En valeur, son chiffre d’affaires par applications se décompose comme suit : LCD pour téléviseurs (56%), pour moniteurs (19%), pour PC portables (17%) et pour autres terminaux mobiles (8%).

Pour le trimestre en cours, LG s’attend à une baisse de l’ordre de 5% à 10% de ses livraisons en volume, ainsi qu’à une poursuite de la baisse des prix pour les LCD pour téléviseurs et à une stabilisation pour les écrans pour l’informatique.

Cette année, le Coréen compte investir 5000 milliards de wons (4,45 milliards de dollars) dans ses usines.

Pour le troisième mois de suite, le rapport commandes sur facturations de l’industrie allemande du circuit imprimé est descendu en dessous de l’unité, mais pour octobre 2010, le décrochage est sévère avec un book-to-bill qui tombe à 0,66, selon le Zvei ; en octobre, les facturations ont ainsi reculé de 1,6% par rapport à septembre, tandis que les commandes ont chuté d’un tiers, tant par rapport à septembre 2010, que par rapport à octobre 2009.

Les excellents résultats du début d’année font que sur les dix premiers mois de 2010, les facturations sont en hausse de 34% par rapport à celles de janvier-octobre 2009 et les commandes sont en hausse de 26%. Mais, clairement, l’embellie touche à sa fin.

En décembre, les prises de commandes et les facturations en équipements pour la fabrication des semiconducteurs sont en recul par rapport au mois de novembre pour les machines japonaises, tandis que les machines américaines enregistrent un rebond, mais avec un book-to-bill inférieur à l’unité.

Selon SEMI, les prises de commandes en équipements US ont en effet représenté 1,53 milliard de dollars en décembre, soit 1,4% de plus qu’en novembre 2010 et 68% de plus qu’en décembre 2009. Les facturations ont pour leur part progressé de 8,7% en un mois, à 1700 M$, et ont été supérieures de 100% à celles de décembre 2009. Le book-to-bill (rapport commandes sur facturations) des fabricants d’équipements américains est ainsi resté en dessous de l’unité : 0,90 contre 0,97 en novembre, 0,98 en octobre, 1,03 en septembre, 1,17 en août, 1,23 en juillet, 1,18 en juin et 1,13 en mai.

Selon la SEAJ (Semiconductor Equipment Association of Japan), les commandes en équipements pour SC japonais ont, pour leur part, représenté 106,833 milliards de yens en décembre (1297 M$), en baisse de 8,3% par rapport à novembre 2010, et en hausse de 38,1% par rapport à décembre 2009. Les facturations ont, pour leur part, reculé de 7,4% en un mois, à 99,427 milliards de yens (1207 M$) et ont été supérieures de 66,9% à celles de décembre 2009. Le book-to-bill japonais à est redescendu à 1,07 (contre 1,09 en novembre, 1,12 en octobre, 1,14 en septembre, 1,38 en août, 1,53 en juillet et 1,40 en juin) et est supérieur à l’unité depuis juin 2009.

Pour son premier trimestre fiscal, Tyco Electronics publie un chiffre d’affaires trimestriel de 3,2 milliards de dollars, en hausse de 11% sur un an, et de 2% en trois mois, pour un bénéfice net de 266 M$, contre 297 M$ il y a trois mois et 173 M$, un an plus tôt.

Au cours du dernier trimestre, les prises de commandes du numéro un mondial des composants passifs ont progressé de 7% en trois mois et sur un an, avec un book-to-bill (rapport commandes sur facturations) de 0,99.

Globalement, pour le trimestre en cours, Tyco Electronics table sur un CA de 3,45 à 3,55 milliards de dollars (+17% à +20% par rapport au même trimestre de l’exercice précédent), dont 280 M$ liés à l’acquisition d’ADC le 8 décembre dernier. Pour l’ensemble de son exercice 2011, Tyco vise ainsi un chiffre d’affaires annuel en progression de 15% à 18%, soit entre 13,9 et 14,3 milliards de dollars, dont 1 milliard attendu de l’acquisition d’ADC.

Tiré par une forte demande sur les marchés de l’industriel, des terminaux mobiles et du militaire et de l’aéronautique, l’Américain Amphenol, deuxième fabricant mondial de connecteurs, vient de publier un chiffre d’affaires trimestriel de 950 M$, en hausse de 25% par rapport au quatrième trimestre 2009, pour un bénéfice net de 131,1 M$, contre 87,6 M$ un an plus tôt ; Amphenol termine ainsi son exercice sur un CA annuel de 3,554 milliards de dollars, en progression de 26% par rapport à 2009, pour un bénéfice net de 496,4 M$, contre 317,8 M$ en 2009.

Pour le premier trimestre 2011, Amphenol s’attend à un retour à une « saisonnalité plus traditionnelle » des ventes et vise ainsi un CA compris entre 925 M$ et 940 M$.
Pour l’ensemble de 2011, l’Américain vise un chiffre d’affaires compris entre 3,885 et 3,960 milliards de dollars.

Premier fabricant mondial de circuits logiques programmables, l’Américain Xilinx vient de publier un chiffre d’affaires trimestriel de 567,2 M$, en baisse de 8% par rapport au trimestre précédent et en hausse de 10% sur un an, pour un bénéfice net de 152,3 M$, en baisse de 11% en trois mois et en hausse de 42% par rapport au même trimestre de l’exercice précédent.

Lors du trimestre, Xilinx a réalisé 22% de ses ventes en Europe, région où son CA a chuté de 22% en trois mois (+21% sur un an).

Xilinx explique ce recul séquentiel de ses ventes en raison de ventes moins bonnes que prévu auprès de sa clientèle dans les télécoms sans fil en Europe et en Amérique du Nord.
Pour le trimestre en cours, Xilinx s’attend à des ventes en progression séquentielles de 0% à 5%.

La Commission européenne a approuvé l’utilisation de plus de 1,8 milliard d’euros de fonds publics en faveur du développement de l'Internet à haut débit en 2010, soit un montant plus de quatre fois supérieur à celui approuvé en 2009 ; ce financement public vise à ce que chaque citoyen de l’Union européenne, y compris dans les zones rurales ou reculées, ait accès à l'Internet à grande vitesse.

En 2010, la Commission a adopté 20 décisions concernant des aides en faveur du haut débit, entre autres en Catalogne, en Finlande et en Bavière, autorisant ainsi les États à consacrer plus de 1,8 milliard d’euros de fonds publics au développement de ces réseaux. Ces interventions publiques pourraient générer jusqu’à 3,5 milliards d’euros d’investissements dans le secteur.

Outre les financements nationaux, 2,3 milliards d’euros auront ainsi été affectés aux investissements dans les infrastructures à haut débit et 12,9 milliards d’euros aux services de la société de l'information au titre de la période de financement 2007-2013 des Fonds structurels de l'Union européenne. En plus, au titre du Fonds de développement rural, 360 M€ ont été utilisés pour financer le haut débit. La BEI a investi 2,3 milliards d’euros dans les infrastructures à haut débit en 2009 (12 milliards d’euros depuis 2000).

Aides d'État en faveur du haut débit, par année (en millions d'euros)