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br> Au deuxième trimestre 2012, le marché français des semiconducteurs établi à partir des facturations OEM des membres du club semiconducteurs du Sitelesc et des facturations du réseau de distribution français, affiche en euros une baisse de 2,7% par rapport au premier trimestre 2012 et un recul de 3,4% par rapport au deuxième trimestre 2011 ; le premier semestre 2012 affiche ainsi un retard de 3,1% par rapport aux six premiers mois de 2011.

Cette baisse séquentielle provient, en ce qui concerne l’OEM, d’une légère régression des ventes de circuits intégrés (-0,2%) et d’une chute en trois mois de 25% des ventes des semiconducteurs discrets, composants optoélectroniques et capteurs.

La répartition des ventes en France entre les deux canaux OEM et distribution est respectivement de 74,5% et 25,5% et l’analyse montre des marchés OEM et de la distribution qui diminuent respectivement de -2,4% et – 3,6% en trois mois.

« Après de bonnes performances au trimestre précédent, les résultats de ce deuxième trimestre montrent un retour à une conjoncture morose en ligne avec les révisions à la baisse des prévisions mondiales pour 2012 par les analystes », commente l’organisation professionnelle.

L’analyse par secteur de marché OEM montre une baisse quasi-générale des segments de marché, avec un recul de 7,8% de l’automobile du fait d’un marché en réduction notable en Europe, d’une chute de 9% de l’industriel, du militaire et de l’aéronautique qui souffre encore de la réduction des stocks. Quant aux puces pour encarteurs, elles continuent à progresser (+11,3%), ce marché étant essentiellement tiré par la carte bancaire et l’identification.

Ainsi, les secteurs d’application les plus représentatifs du marché OEM sont l’automobile (27,1%), l’industriel, le militaire et l’aéronautique (23,0%) et les puces pour encarteurs (18,5%).

Quant aux lignes de produits exprimées en part de marché, les CI MOS Micro représentent 36,1% du total, suivis par les circuits analogiques (19,3%) et les circuits numériques logiques MOS (18,3%). Compte-tenu de leur baisse, les discrets, composants optoélectroniques et capteurs représentent 14,3% (au lieu de 18,1 % le trimestre précédent).

Rattrapé comme l’ensemble de l’industrie des semiconducteurs par la morosité de la conjoncture, Infineon Technologies lance un avertissement sur ses résultats et annonce qu’il détaillera le 14 novembre prochain,- lors de sa conférence annuelle de présentation de ses résultats-, les mesures qu’il entend prendre pour améliorer sa rentabilité.

Le fabricant allemand de semiconducteurs, dont l’exercice fiscal 2012 se termine le 30 septembre, indique que ses ventes du quatrième trimestre seront inférieures à celles de son troisième trimestre fiscal (clos fin juin), avec une marge opérationnelle proche de 12% des ventes. Ces résultats se situent dans le bas de la fourchette des prévisions données le 31 juillet dernier.

Pour son premier trimestre fiscal 2013, qui démarre en octobre, Infineon s’attend à une nouvelle détérioration de ses résultats, avec un chiffre d’affaires prévisionnel en baisse de 10% par rapport au trimestre qui s’achève et une marche opérationnelle qui tombera à 5%-7% des ventes.

Infineon ne détaille pas les mesures de réduction des coûts qu’il entend prendre, mais on peut s’attendre à ce qu’il prenne des mesures de chômage partiel, à l’instar de STMicroelectroncis, par exemple.

En Europe de l’Ouest, les investissements des opérateurs dans leurs réseaux mobiles ont reculé de 3,8% par rapport au premier trimestre et de 19% par rapport au deuxième trimestre 2011, rapporte une étude publiée par ABI Research ; ce recul intervient malgré le déploiement des réseaux 4G et dans une moindre mesure l’augmentation de capacité et du taux de couverture de leurs réseaux 3G.

Dans ce contexte, ABI Research s’attend à une chute de 12%, à 14,4 milliards de dollars des dépenses d’investissements d’infrastructures dans les réseaux mobiles en Europe de l’Ouest en 2012.

Tous les opérateurs ne sont pas logés à la même enseigne : si les dépenses d’investissements de T-Mobile, Vodafone et Telefonica reculent, en revanche, les investissements de France Télécom dans ses réseaux, qui ont représenté 55% de ses investissements totaux au premier semestre, ont progressé de 6%, soutient l’étude.

Selon l’agence de presse japonaise Kyodo, Sharp, en proie à de graves difficultés financières aurait décidé de supprimer non plus 5000 mais 11 000 emplois, soit environ 20% de son effectif de 56 756 personnes, de réduire les salaires et de vendre des actifs, afin de convaincre les banques de lui octroyer des prêts.

Même si Sharp n’a pas confirmé ces informations, elles étaient attendues dès le début du mois d’août quand le japonais avait détaillé une première salve de mesures de restructuration (voir le détail dans sa présentation financière). Depuis, le Japonais a confirmé certaines mesures de réduction des salaires et des bonus des cadres (voir le détail).

Parmi les 11 000 suppressions d’emplois prévues, 3000 devraient concerner des départs volontaires et des mises en retraite anticipée au Japon. Plusieurs milliers devraient également résulter de la vente d'usines d'assemblage au Mexique, en Chine et en Malaisie.

Le groupe, dont la dette atteint 1250 milliards de yens (16 milliards de dollars) devrait également être contraint de vendre des activités pour refinancer 560 milliards de yens d'engagements arrivant à échéance en septembre 2013. Une restructuration de son activité téléviseurs LCD, un renforcement de sa division écrans de petit et moyen formats pour appareils mobiles et la cession d’une partie de son activité photovoltaïque seraient ainsi à l’étude.

Enfin, la chute du cours de l’action de Sharp place le Taïwanais Hon Hai Foxconn en position de force pour renégocier les termes de sa prise de participation de 9,9% au capital du groupe nippon. Les négociations semblent en tout cas traîner en longueur.

Pour son premier trimestre fiscal, Sharp a réalisé un chiffre d’affaires de 458,6 milliards de yens (5,87 milliards de dollars), en chute de 28,4% par rapport à avril-juin 2011, avec une perte nette de 138,4 milliards de yens (1,75 milliard de dollars). Sharp s'attend à une perte nette de 250 milliards de yens pour l'année fiscale en cours.

Le Français Ingenico, spécialiste mondial des solutions de paiement, annonce que ses terminaux de paiement mobile seront les premiers terminaux 3G à être installés en Europe ; Luottokunta, premier prestataire finlandais de services de cartes auprès de plus de 100 000 commerces, a conclu un accord avec Ingenico prévoyant l’installation de 10 000 terminaux 3G au cours des deux prochaines années.

Dotés d'une connectivité 3G et d'un écran couleur optionnel, les terminaux de la série iWL2 acceptent toutes les formes de paiement électronique, y compris les cartes à piste magnétique (à contact et sans contact), les cartes EMV (à contact et sans contact), et les transactions mobiles basées sur la NFC.

Spécialement conçu pour la mobilité, l'appareil est adapté aux différentes applications telles que la livraison à domicile, la restauration, les événements sportifs, les services sur site et tout autre contexte de paiement mobile.