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br> ST-Ericsson, société commune entre STMicroelecronics et Ericsson spécialisée dans les circuits pour la téléphonie mobile, annonce le départ de Jörgen Lantto, -executive vice president, chief technology officer and strategy-, qui décidé de retourner chez Ericsson ; son successeur sera nommé prochainement.

Par ailleurs, Ronen Ben-Hamou a été nommé responsable des groupes « System Silicon Development and Thin Modem Solutions » et sera sous l’autorité directe de Didier Lamouche, CEO du fabricant de puces pour mobiles. Staffan Iveberg restera à la tête du groupe “Thin Modem Solutions” , sous l’autorité de Ronen Ben-Hamou. Louis Tannyeres, précédemment en charge du groupe “System Silicon Development group”, consacrera tout son temps à son rôle de Chief Chip Architect, sous l’autorité de Didier Lamouche.

« C'est une nouvelle étape dans nos plans visant à développer une organisation centrée sur la rapidité d'accès au marché, l'exécution et la rentabilité durable », commente le numéro de STMicroelectronics, qui doit présenter prochainement un plan de restructuration de ST-Ericsson. Rappelons que Carlo Ferro, directeur financier de STMicroelectronics depuis 6 ans, l’a rejoint chez ST-Ericsson en qualité de directeur délégué pour l’épauler dans sa tâche de redressement de l’entreprise.

L’an passé, ST-Ericsson a en effet enregistré de très mauvais résultats : un chiffre d’affaires en chute de 28%, à 1650 M$, pour une perte nette de 841 M$, contre un déficit de 591 M$ en 2010. Au quatrième trimestre, les ventes de la co-entreprise se sont stabilisées à 409 M$ (contre 412 M$ au troisième trimestre), mais la perte nette a augmenté, passant de 211 M$ à 231 M$, soit plus de la moitié des ventes.

Voir notre article Voir notre article ST-Ericsson : pourquoi STMicroelectronics s’entête

Minalogic, pôle de compétitivité mondial en produits et services en micro et nanotechnologies et en logiciel embarqué, annonce que 11 projets ont été retenus dans le cadre du 13ème appel à projets du Fonds unique interministériel (FUI), sur un total de 63 projets sélectionnés pour l'ensemble des pôles ; le budget total de R&D de ces 11 projets du pôle grenoblois s'élève à 55,7 millions d'euros, dont 23 millions d'euros proviennent de subventions publiques de la part de l'Etat, des collectivités locales et des fonds communautaires (FEDER).

Une des caractéristiques de ce nouvel appel à projets est le nombre croissant de projets applicatifs retenus. Ce sont des projets de R&D qui aboutissent à la création d'un produit mis sur le marché sous 1 à 2 ans, contrairement aux projets dont le but est de développer des « briques technologiques » pour faire avancer la recherche.

Si pour le 1er appel à projets en avril 2006, seulement 20% des projets Minalogic retenus étaient applicatifs, la part de ces projets a explosé avec un taux qui atteint les 91% pour ce dernier appel à projets, soit 10 projets applicatifs sur 11 retenus. Ces 10 projets touchent plusieurs secteurs industriels comme l'électronique grand public, la santé, ou encore les TIC et la mobilité.

Recherche de solutions de remplacement de l'or dans les applications de connectique hyperfréquence et automobile, nouvelle génération de haut-parleur numérique à base de technologie MEMS, composant de mesure de pression et de température des pneumatiques, circuit intégré pour cartes à puces sans contact ultra-rapide et sécurisé, basé sur une technologie 100% asynchrone figurent parmi les thèmes de recherche de des projets dont vous trouverez la liste ci-dessous.

Description détaillée des 11 projets

Selon Gartner, 368 millions de micro-ordinateurs devraient être vendus dans le monde en 2012, soit une progression de 4,4% par rapport à 2011 ; une croissance qui devrait s’amplifier en 2013 pour un marché qui dépasserait alors les 400 millions d’unités.

Pour autant, Gartner estime que la croissance prévue pour 2012 est faible, en regard de l’historique des dernières années. Il est vrai que les applications phares telles que les accès à l’email, aux réseaux sociaux et à Internet sont aujourd’hui également disponibles sur les tablettes et les smartphones, avec une ergonomie plus en rapport avec les tendances d’usage actuelles.

Dans ce contexte, le cabinet d’études estime que l’avenir de la croissance du marché des PC traditionnels dépendra du succès de Windows 8 et des ultrabooks en fin d’année.
Quant aux marchés émergeants, leur rôle devient prépondérant pour le marché des PC et leur part de marché devrait passer de 50% en 2011, à 70% en 2016, soutient Gartner.

En février, le fabricant taïwanais d’écrans LCD AU Optronics a réalisé un chiffre d’affaires de 27,96 milliards de dollars taïwanais (947 millions de dollars), en hausse de 28,8% par rapport à janvier 2012 et de 3,2% par rapport à février 2011.

Le mois dernier, AU Optronics a vendu 9,5 millions d’écrans LCD de grande taille (+30% en un mois) et 13,12 millions de petits et moyens LCD (+27,1% en un mois).