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br> Depuis sa sortie aux Etats-Unis en juin 2007, quelques 250 millions d’iPhone ont été vendus à travers le monde, selon Strategy Analytics : un succès phénoménal qui a permis à Apple d’engranger pour quelque 150 milliards de dollars de revenus cumulés avec son téléphone portable ; Apple espère un même succès avec les tablettes électroniques, un domaine où Google et Microsoft entrent en scène.

Le prochain quinquennat de l’iPhone devrait toutefois être moins faste : la concurrence d’Android se fait de plus en plus pressante notamment chez Samsung et les opérateurs de réseaux mobiles se lassent de subventionner l’appareil à des taux si élevés, avertit le cabinet d’études.

Pour Apple, la concurrence devrait également s’intensifier sur le marché des tablettes électroniques. Google a présenté hier une tablette de 7 pouces de diagonale baptisée Nexus 7 qui sera commercialisée à partir de 199 dollars aux Etats-Unis, soit à moitié prix de l’iPad. Développée en partenariat avec le Taïwanais Asus, elle concurrence directement la tablette Kindle Fire d’Amazon. Et selon Strategy Analytics, Apple aurait également l’intention de commercialiser plus tard dans l’année un iPad Nano de 7 à 8 pouces de diagonale. Son prix de vente pourrait atteindre 299 dollars.

Enfin, la semaine dernière, Microsoft a présenté Surface, sa propre tablette de 10,6 pouces de diagonale pour tirer profit de Windows 8 qui sortira à l’automne. Déclinée en deux modèles (l’une fonction sous ARM, l’autre sous processeur Intel), elle vise également une clientèle professionnelle.

Orange, premier opérateur de téléphonie mobile en France avec 27 millions d'abonnés, et Gemalto, leader mondial de la sécurité numérique, annoncent le premier lancement à grande échelle d’une solution NFC basée sur la SIM afin de permettre le déploiement massif de services mobiles sans contact ; Orange est le premier opérateur en Europe à déployer au niveau national des cartes SIM NFC de dernière génération auprès de ses abonnés.

Avec ce déploiement, Orange poursuit la mise en place d’une infrastructure NFC à l’échelle nationale, à laquelle les prestataires de service pourront se raccorder afin de déployer des services mobiles sans contact.

Selon les deux partenaires, la SIM UpTeq NFC est la première sur le marché à offrir un niveau de sécurité équivalent à celui des cartes de paiement à puce.

Infineon Technologies a été le premier fournisseur mondial de semiconducteurs pour le secteur industriel en 2011 avec une part de marché de l’ordre de 8%, selon une étude publiée par Semicast Research ; il devance Texas Instruments (qui a racheté National Semiconductor l’an dernier), STMicroelectronics, Analog Devices et Renesas Electronics.

Pour autant, le marché des semiconducteurs pour l’industriel n’a pas de leader incontestable puisque que la part de marché des cinq premiers fournisseurs se situe entre 8% et 5%. Les vingt premiers fournisseurs totalisent ensemble moins de 60% du marché.

L’an passé, le marché mondial des semiconducteurs pour l’industriel a représenté 32,4 milliards de dollars, regagnant ainsi plus de 50% en deux ans par rapport à 2009. Les plus fortes croissances ont concerné les circuits analogiques, les DELs et les discrets de puissance.
Depuis 2008, le marché des semiconducteurs pour l’industriel est devenu supérieur à celui pour l’automobile.

Fleur Pellerin, ministre déléguée auprès du ministre du Redressement productif, chargée des Petites et Moyennes Entreprises, de l’innovation et de l’économie numérique, vient de désigner Gilles Babinet, entrepreneur et ancien président du Conseil national du numérique, pour devenir le champion du numérique (digital champion) de la France au sein de l’Union européenne.

Le 14 février 2012, le président Barroso a adressé à chaque Etat membre de l’Union un courrier les invitant à nommer une personnalité au sein du programme digital champion afin de participer à la promotion des avantages de la société numérique dans le cadre de l’action menée par Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission européenne. Cette initiative est destinée à mettre la stratégie numérique au cœur des enjeux européens et à mutualiser les savoirs-faires et les projets sur le sujet.

"J'ai, à de nombreuses occasions, mesuré l'implication à la fois très créative et constructive de Gilles Babinet dans la réflexion sur l'avenir de l'écosystème numérique français. C'est parce que ce "serial entrepreneur" et ancien président du Conseil national du numérique développe une véritable vision stratégique sur l'innovation et l'économie numérique que je lui ai proposé d'être notre "digital champion" auprès de la Commission Européenne. Je me réjouis qu'il ait accepté cette mission", a déclaré Fleur Pellerin.

Pour Gilles Babinet, "ce poste recoupe les deux facteurs qui ont le plus d'importance : le numérique pour son potentiel de transformation et de modernisation de la société, et l’Europe comme nécessité impérative pour nous extraire de la crise que nous connaissons".
Les « champions » se réunissent au moins deux fois par an.

Maxim Integrated Products, fabricant américain de circuits analogiques et mixtes, va investir 200 millions de dollars dans ses quatre unités de production de semiconducteurs américaines au cours des prochaines années ; ce plan d’investissement concerne une usine dans l’Oregon, deux au Texas, et la quatrième en Californie.

Maxim, qui a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 2,5 milliards de dollars lors de son dernier exercice fiscal, emploie 9300 personnes dans le monde dont environ 1000 salariés de production dans ses quatre usines américaines. Ces investissements concernent l’amélioration des procédés de production vers des technologies plus fines et la mise à niveau de celles issues d’acquisitions récentes.

Pour son troisième trimestre fiscal clos fin mars, Maxim avait réalisé un chiffre d’affaires trimestriel de 571M$, en baisse de 3% par rapport au trimestre précédent et de 6% par rapport au premier trimestre 2011, pour un bénéfice net de 54,5 M$ contre 88,1 M$, trois mois plus tôt et 136,3 M$, un an plus tôt.