Gartner estime désormais que les investissements en équipements pour la fabrication des semiconducteurs vont progresser de 131,2% cette année, à 38,4 milliards de dollars, après le plongeon de 45,8% de 2009 ; le cabinet d’études relève ainsi légèrement sa prévision de septembre dernier qui faisait alors état d’une hausse de 122,1% en 2010, mais, surtout, il avance désormais à 2011 le retournement de cycle, avec une baisse de ce marché de 1% l’an prochain.

Globalement, les dépenses d’investissement dans l’industrie du semiconducteur devraient croître cette année de 108,9%, à 54,05 milliards de dollars, avant de reculer de 3,8% en 2011, puis de croître de 12,1% en 2012 et de 12,4% en 2013, avant de reculer à nouveau de 7,4% en 2014.

Le marché des équipements de traitement de tranches (front end) devrait croître cette année de 133%, à 29,7 milliards de dollars, avant de reculer de 3,4% en 2011. Celui des équipements d’assemblage et de packaging devrait augmenter de 118,6% en 2010, à 5,9 milliards, puis de 7% en 2011. Enfin, le marché mondial des équipements de test devrait croître de 140,5% cette année, à 2,8 milliard de dollars, puis de 7,9% en 2011.

Pour le cabinet d’études américain, les prochaines années vont voir émerger les mémoires flash NAND comme le principal type de mémoires en terme de dépenses d’investissements, en lieu et place des Drams.

Autre tendance lourde : le poids des investissements des fondeurs, tiré par la concurrence que ne manqueront pas de se livrer TSMC, Globalfoundries et Samsung (Gartner ne cite pas UMC…

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), alors que la majorité des fabricants de semiconducteurs va poursuivre et amplifier une stratégie « fab-lite ».

Sans suspense, le Fonds Stratégique d’Investissement est entré officiellement en négociation exclusive avec Areva pour le rachat de sa participation dans STMicroelectronics ; au terme de cette offre, le FSI deviendrait un actionnaire de référence de ST avec une participation indirecte représentant 10,9% du capital.

En devenant un actionnaire de référence, le FSI, investisseur de long terme, contribuera ainsi à la stabilisation et au renforcement de l’actionnariat de ST. Cet investissement permettra également d’accompagner le management de ST dans la poursuite de ses objectifs stratégiques, notamment le maintien d’une base industrielle et technologique solide, selon les termes du communiqué du FSI.

« Après plusieurs mois d’analyses approfondies et la visite des sites clés de la société, le FSI a acquis une conviction forte sur la robustesse du positionnement concurrentiel et des perspectives de croissance de ST. En tant que futur actionnaire, le FSI entend s’investir pleinement dans la gouvernance et soutenir la stratégie de développement mise en place par l’équipe dirigeante de la société », souligne Jean d’Arthuys, Directeur du FSI.

L’offre du FSI valorise STMicroelectronics à 7 euros par action et est soumise, entre autres, à l’approbation des autorités communautaires de contrôle des concentrations.
Société anonyme détenue à 51% par la Caisse des Dépôts et Consignations et 49% par l’Etat, le FSI est un investisseur avisé qui intervient en fonds propres pour prendre des participations minoritaires dans des entreprises françaises porteuses de projets industriels créateurs de valeur et de compétitivité pour l’économie.

Le fabricant de câble italien Prysmian a confirmé mercredi son intention de lancer en janvier une offre publique d’achat sur son concurrent néerlandais Draka ; les deux fabricants s’étaient entendus fin novembre sur un projet de fusion qui permettait à Draka d’échapper à la prise de contrôle de Nexans, avant que le Chinois Tianjin Xinmao S&T Investment ne mette tout le monde d’accord en surenchérissant sur l’offre des Européens pour valoriser Draka à 1 milliard d’euros.

La fusion entre Draka et Prysmian donnerait naissance à un groupe de 20 000 personnes et de 5,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Prysmian, tout comme Draka, ont convoqué en janvier des assemblées générales extraordinaires pour examiner l’offre de l’Italien.

Mais, par ailleurs, Draka continue toujours de discuter avec le Chinois Xinmao. On est donc encore loin de l’épilogue sur ce dossier.

Implanté dans 31 pays, Draka a réalisé en 2009 un chiffre d’affaites de 2 milliards d’euros pour un bénéfice net hors éléments exceptionnels de 48,3 M€ (contre un CA de 2,7 milliards pour un bénéfice net de 83,5 M€ en 2008). L’entreprise emploie 9400 personnes. Le groupe néerlandais Draka s’était fait connaître des Français en 2004, en reprenant au nez et à la barbe de Nexans (anciennement Alcatel Cable) les activités d’Alcatel dans la fibre optique.

Prysmian, né en juillet 2005 de l’acquisition par Goldman Sachs de la branche Câbles & systèmes Energie et Câbles & Systèmes Telecom du groupe Pirelli, a réalisé un chiffre d’affaires de 3,7 milliards d’euros en 2009 avec un effectif de 12 000 personnes réparties dans 39 pays.

En septembre, pour le second mois de suite, les commandes de circuits imprimés en Allemagne ont été inférieures aux facturations avec un book-to-bill de 0,92, selon les chiffres du Zvei ; pour autant, les ventes de circuits imprimés en Allemagne de septembre ont progressé de 9% par rapport à août 2010 et de 37% par rapport à septembre 2009.

Quant aux commandes, elles ont crû de 5% en un mois et de 26% sur un an. Ainsi, sur les neuf premiers mois de l’année, les prises de commandes ont atteint près du double de celles de janvier à septembre 2009, tandis que les facturations sur neuf mois ont crû dans le même temps de 35%.

Ce matin, le groupe Bolloré vient de remporter officiellement l'appel d'offres (pour une délégation de service public) lancé par la mairie de Paris pour son projet Autolib’ de location de voitures électriques en libre service ; le groupe fournira 3000 véhicules, qui seront équipées de batteries lithium métal polymère fabriquées par Batscap dans son usine d’Ergué-Gabéric, en Bretagne.

1000 stations et 3000 voitures électriques seront disponibles. Un chiffre qui pourrait augmenter après l'ouverture du service. 700 stations seront installées à Paris (500 stations de 4 places et 200 stations de 10 places) et 300 stations seront disponibles sur les communes de banlieue. A Paris, par exemple, 4000 bornes de recharge seront accessibles.

Le Japonais Toshiba renforce sa présence sur le marché des produits bruns au Moyen-Orient et en Afrique, en annonçant la création d’une société commune avec El Araby Group pour fabriquer des téléviseurs LCD en Egypte ; implantée au Caire, la société commune démarrera ses activités d’assemblage des modules LCD et de produits finis en mars prochain.

Avec un effectif initial de 300 personnes, la société commune, baptisée Toshiba El Araby Visual Products, disposera d’une capacité de production annuelle de 600 000 unités, qui pourra être portée à 2 millions de pièces d’ici l’exercice fiscal 2013. Toshiba El Araby Visual Products sera détenu à 51% par Toshiba et à 49% par El Araby Group, un groupe de produits bruns et blancs fondé en 1964 au Caire et qui emploie aujourd’hui 15 000 personnes dans le monde.

Avec cette opération, Toshiba vise environ 15% du marché des produits bruns au Moyen-Orient et en Afrique. A titre de comparaison, Toshiba renforce également ses ressources de ventes et de marketing en Chine pour quadrupler ses ventes de téléviseurs LCD dans le pays en un an. Pour l’exercice fiscal 2011 clos fin mars 2012, Toshiba escompte ainsi vendre 2 millions de téléviseurs en Chine.