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br> En butte à des pertes dans son activité LCD, le Japonais Sharp s’en remet au Taïwanais Hon Hai Foxconn, premier sous-traitant mondial en électronique : le Japonais va émettre 121,649,000 actions à 550 yens par action représentant 66,9 milliards de yens, soit 604 millions d’euros, permettant au groupe taïwanais et à ses filiales de détenir 9,88% du capital de Sharp ; le sous-traitant prend également 46,5% du capital de Sharp Display Products (SDP), la société qui exploite l’unité de production d’écrans LCD dite de dixième génération du Japonais.

Implantée à Sakai, l’usine, -l’une des plus évoluées au monde-, fabrique des LCD pour téléviseurs à partir de panneaux de 2,850 mm x 3,050 mm. Sharp conservera 46,5% du capital de SDP, tandis que Sony, actionnaire de SDP à hauteur de 7%, vient parallèlement de signer un accord avec son compatriote lui offrant la possibilité de vendre sa participation dans SDP à Sharp. Rappelons que Sony s’est déjà retiré du capital de sa société commune dans les LCD de grande taille avec le Coréen Samsung. Désormais, c’est donc Sharp qui amorce ce retrait, sur un marché de plus en plus difficile. Même Samsung, le premier fabricant du secteur, a annoncé sa décision d’externaliser son activité LCD au sein d’une entreprise autonome, persuadé que l’écran Oled allait remplacer l’écran LCD plus vite que prévu.

Dans la pratique, Sharp et Foxconn exploiteront en commun l’usine de Sakai, qui pourra bénéficier de la puissance d’achat du Taïwanais pour réduire ses coûts. A terme, Foxconn disposera également de 50% la production de l’usine pour les besoins de ses propres clients.

Hon Hai Foxconn s’immisce ainsi de plus en plus dans la production de LCD puisqu’il contrôle déjà son compatriote Chimei Innolux. En 2010, Chimei Innolux avait réalisé un chiffre d’affaires de 480 milliards de dollars taïwanais (environ 16,5 milliards de dollars américains), produisant 115,7 millions d’écrans LCD de grande taille (pour téléviseurs, notebooks et moniteurs), ainsi que 394,9 millions d’écrans de petite et moyenne taille pour divers terminaux mobiles.

Pour sa part, dans les afficheurs, Sharp va se recentrer davantage sur la R&D et les applications professionnelles et sur la fourniture de LCD de petits et moyens formats pour terminaux mobiles (smartphones, tablettes), une activité aux marges plus lucratives. Pour l’instant.

NXP Semiconductor annonce l’ouverture, à Colomiers, près de Toulouse, d’un centre de création de produits (Product Creation Center - PCC) qui se focalisera sur la conception de systèmes RF haute performance et de circuits intégrés micro-ondes (MMICs) ; ces produits seront utilisés, par exemple, dans les infrastructures de téléphonie cellulaire et dans les secteurs industriels, scientifiques, et médicaux.

En réunissant sur un même site l’ensemble des compétences nécessaires au développement de nouveaux produits RF de puissance (conception, caractérisation, qualité), le PCC de Toulouse se veut un élément clé dans l’organisation R&D de NXP pour contribuer à améliorer la position de l’entreprise dans les secteurs de la RF de puissance.
L’effectif de Toulouse sera dans un premier temps composé de 12 ingénieurs. Le PCC NXP de Toulouse a également démarré un partenariat avec l’institut de recherche XLIM à Limoges en vue de renforcer son potentiel d’innovation et de croissance. Grâce à sa position centrale en Europe et à son étroite collaboration avec des équipes de conception aux Pays-Bas, à Caen, à Boston et à Shanghai, le centre de création de produits de Toulouse renforce également le support technique et applicatif fourni aux clients européens.

NXP bénéficie d’un positionnement solide sur le marché des RF et des micro-ondes : son portefeuille RF s'étend des transistors LDMOS optimisés pour amplificateurs de puissance jusqu’aux derniers SiGe-BiCMOS pour les MMIC RF/IF. De plus, les processus CMOS avancés pour convertisseurs à grande vitesse viennent compléter l'offre RF.

Dans le cadre de l’appel à candidatures qu’il avait lancé le 18 octobre 2011, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a sélectionné six nouvelles chaînes pour la diffusion en haute définition sur la télévision numérique terrestre (TNT) ; il s’agit d’une étape importante dans la généralisation de la haute définition sur la TNT, qui comptera désormais onze chaînes en HD.

Les nouvelles chaînes commenceront leur diffusion avant la fin de l’année 2012 pour couvrir 50% de la population métropolitaine au deuxième trimestre 2013. Le déploiement des deux nouveaux réseaux sera achevé au plus tard en 2014 pour atteindre une couverture supérieure à 97% de la population métropolitaine, comme pour l’ensemble de la TNT gratuite.

Ces six chaînes enrichissent l’offre actuelle des 19 chaînes nationales gratuites et des 9 chaînes payantes de la TNT.

Les projets suivants ont été retenus (par ordre alphabétique) :
- Chérie HD (Groupe NRJ)
- L’Equipe HD (Groupe Amaury)
- HD1 (Groupe TF1)
- RMC Découverte (Groupe NextRadioTV)
- TVous La Diversité (Société Diversité TV France)
- 6 Ter (Groupe M6)

Malgré une chute des ventes de près de 25% en décembre 2011 par rapport à novembre, l’industrie allemande des circuits imprimés a terminé l’année 2011 sur un chiffre d’affaires en hausse de 4% par rapport à 2010, selon le ZVEI ; dans le même temps, les prises de commande de décembre ont été en baisse de 7% et les commandes sur l’ensemble de l’année ont été inférieures de 17% par rapport à 2010.

Le book-to-bill de la profession, même s’il recule de 1,40 à 1,23 entre novembre et décembre, reste malgré tout largement positif. Fin décembre, l’effectif total de la profession a été supérieur de 5% à celui de fin 2010.

En raison d’un montant raisonnablement élevé du carnet de commandes, même chez les petits fabricants, le ZVEI s’attend à bon premier trimestre 2012 pour l’industrie allemande du circuit imprimé. Les inondations en Thaïlande avaient conduit à rapatrier en Allemagne des commandes de circuits imprimés. Le phénomène devrait perdurer encore quelques semaines, avant de s’amenuiser, prévient l’organisation professionnelle d’Outre-Rhin.

Aujourd’hui, la France compte seulement 655 000 abonnés connectés à Internet par la fibre optique, bénéficiant ainsi du très haut débit (THD), ce qui représente environ 2% de l’ensemble des abonnés, selon une étude effectuée par l’Idate pour le Centre d’analyse stratégique ; pour autant, quelques 5,9 millions de foyers sont potentiellement raccordables à la fibre optique soit 21% des foyers.

Concernant le déploiement d’un réseau de communication en fibre optique jusque chez l’abonné, le gouvernement a retenu comme objectif la disponibilité à l’horizon 2025 d’accès à 100 Mbit/s sur l’ensemble du territoire. Cette ambition représente un investissement très important de l’ordre de 21 milliards d’euros, selon l’ARCEP.

L’étude compare les mécanismes économiques mis en œuvre en France et à l’étranger et leurs conséquences en terme de rythme de déploiement du très haut débit.


Etude complète de 67 pages.