Ce matin vendredi 21 février, GrDF a annoncé l’attribution du marché pour la construction des futurs compteurs communicants Gazpar, d’un montant de 600 millions d’euros. Les principaux bénéficiaires du contrat en volume financier (près de 90% du marché) sont AEM/Sagemcom, Itron et Dresser/Sappel. Les autres attributaires sont Elster, Gazfio, Kerlink et Metrix …

publicité

Avec l’attribution de ce marché, GrDF confirme son rôle d’architecte industriel d’une solution innovante de télérelevé radio. D’ampleur inédite pour le secteur du gaz au niveau mondial, ce projet industriel intègre et rassemble un ensemble d’expertises spécifiques. Le déploiement des 11 millions de compteurs en France permet à GrDF de créer une véritable filière française de télérelevé radio dans le domaine du gaz. Cette filière industrielle d’excellence pourra, demain, déployer son savoir-faire au-delà des frontières européennes et répondre aux enjeux des réseaux de gaz intelligents (smart gas grids).

La solution retenue pour le déploiement de ces compteurs communicants se veut avant tout une solution fiable, simple et robuste dont les fonctionnalités ont été partagées et validées par les clients, les représentants des pouvoirs publics et les fournisseurs d’énergie. L’objectif de cette solution est d’offrir une donnée de consommation quotidienne aux clients et d’améliorer la qualité de la facturation. Cette solution est conçue de manière à être évolutive et adaptable, c'est-à-dire en capacité d’intégrer de nouvelles solutions technologiques qui apparaitraient au cours du déploiement du projet qui aura lieu entre 2016 et 2022.

Lancées au niveau européen, ces attributions ont été réalisées selon un processus transparent et non discriminatoire, conforme aux standards du droit de la commande publique européenne. Les entreprises retenues illustrent la volonté de GrDF de travailler en co-construction avec les spécialistes de chaque métier. Dès 2012, GrDF a noué des premiers partenariats industriels avec des sociétés de conseil, pour la conception et l’intégration de la solution et des systèmes d’informations. Aujourd’hui, GrDF poursuit cette dynamique pour concevoir, développer et fabriquer ses matériels. Les principaux attributaires en volume financier (près de 90% du marché) sont AEM/Sagemcom, Itron et Dresser/Sappel. Les autres attributaires sont Elster, Gazfio, Kerlink et Metrix.

Le projet sera créateur de plus de 1000 emplois directs en France. Depuis 2012, phase de construction du projet, 200 emplois, majoritairement des ingénieurs, ont été créés. A partir de 2014, chez les fabricants de matériels, une centaine d’emplois s’ajouteront, 50% en R&D et 50% sur les chaînes d’assemblage et de production, chaînes largement automatisées et implantées en France et en Europe. Les lignes dédiées à l’assemblage des compteurs avec les modules et aux concentrateurs seront développées en France. A partir de fin 2015 et jusqu'en 2022, la pose des compteurs et des concentrateurs nécessitera l’emploi de 900 techniciens.

Les dates clés du Projet Compteurs Communicants Gaz

• 2e trimestre 2014 : phase de conception, de construction des matériels
• 2015 : mise à disposition de prototypes, tests en usine sur des bancs de test et sur le terrain
• 2016 à 2022 : déploiement

La production mondiale de terminaux connectés à Internet devrait croître de 6% cette année, à 6,18 milliards d’unités contre 5,82 milliards en 2013, selon IHS. C’est la plus forte croissance depuis quatre ans qui devrait être enregistrée cette année, grâce aux productions de consoles de jeux, tablettes, téléphones mobiles, téléviseurs LCD, décodeurs TV et PC mobiles …

Pour IHS, entre 2015 et 2017, 19,42 milliards de produits connectés à Internet devraient ainsi être fabriqués. Pour le cabinet d’études, un terminal connecté est un équipement qui permet d’interagir avec Internet de façon active ou passive (regarder une photo sur un réseau social ou jouer en ligne avec une console). Ces équipements doivent intégrer une connectivité embarquée.

Parmi les plus fortes hausses de production d’équipements connectés prévues pour 2014, IHS cite les consoles de jeux (+45%, grâce au renouvellement de gamme de la PlayStation et de la Xbox), les tablettes (+25%), les téléphones mobiles (+7%), les décodeurs TV (+7%), les téléviseurs LCD (+5%) et les PC mobiles (+2%).

En revanche, les catégories de produits promis aux plus fortes baisses de leurs productions en 2014 devraient être : les lecteurs MP3 (-27%), les caméscopes (-21%) et les appareils-photos numériques (-13%).

Les autres produits connectés pris en compte par l’étude d’IHS sont notamment les casques audio, les livres électroniques, les terminaux portables de navigation automobile, les cadres photos numériques, les équipements audio stéréos personnels, les modems, les équipements de réseau sans fil, etc.

Une étude réalisée par le cabinet de conseil A.T. Kearney et intitulée Rebooting the European High-Tech Industry pointe le retard croissant du Vieux Continent dans les industries high tech au sens large (matériels et services informatiques et télécoms, logiciels, électronique grand public, composants électroniques). Seulement neuf des 100 premières entreprises mondiales de haute technologie ont leur siège en Europe (huit si on considère le rachat des mobiles de Nokia par Microsoft). En termes de chiffre d’affaires, les Européens représentent à peine plus de 10% du marché mondial des technologies de l’information et des télécommunications …

Le constat des auteurs de l’étude est connu : un marché intérieur en retrait par rapport à l’Asie et aux Etats-Unis, des marchés fragmentés en autant de pays, une pénurie de sources de financements et d’étudiants qui se tournent vers les métiers d’ingénieurs, un manque de vision stratégique et d’un effort cordonné de l’Europe. Un constat peut-être exagéré en regard des initiatives européennes comme programme Horizon 2020 de l’Union européenne doté d’un budget de 80 milliards d’euros.

Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : au fur et à mesure que les produits et les machines deviennent plus intelligents et reliés en réseau, c’est l’ensemble des secteurs de l’industrie traditionnelle où l’Europe est compétitive (automobile, aéronautique, ingénierie industrielles, énergie, etc.) qui devient dépendant d’entreprises high-tech non européennes pour la R&D et la production. L’étude site le cas de l’automobile où en 2025, l’électronique et les logiciels embarqués représenteront 65% de la valeur d’un véhicule. Il est donc urgent d’agir.
Les points faibles de l’Europe


Télécharger l’étude complète ICI

En 2013, le chiffre d'affaires de Valeo a progressé de 9% (à périmètre et taux de change constants), à 12,11 milliards d'euros, avec une marge opérationnelle en hausse de 10% à 795 millions d'euros, soit 6,6% du chiffre d'affaires, et un bénéfice net en hausse de 18 % à 439 millions d'euros. En 2013, les prises de commandes se sont élevées à 14,8 milliards d'euros confirmant le potentiel de croissance de l’équipementier automobile …

En 2013, la production automobile mondiale a progressé de 4% avec des performances contrastées selon les régions. En Europe, la production automobile est stable sur l'année 2013 malgré la forte baisse (- 8%) enregistrée au 1er trimestre. Il convient toutefois de noter que, malgré la reprise enregistrée depuis le 2e trimestre 2013, la production automobile européenne 2013 reste inférieure à ses niveaux d'avant-crise (- 11% par rapport à 2007). Dans le reste du monde, la production automobile continue de croître grâce, notamment, à la forte croissance du marché chinois et à la bonne tenue du marché nord-américain.

Pour 2014, sur la base d’une production automobile mondiale en hausse de 2% à 3%, d’une production automobile en Europe en hausse de 1% à 2% et des prix de matières premières et des taux de change en ligne avec les niveaux actuels, Valeo se fixe pour objectifs une croissance supérieure à celle du marché dans les principales régions de production et un taux de marge opérationnelle (en pourcentage du chiffre d'affaires) légèrement supérieur à celui de 2013.

L’Américain Multi-Fineline Electronix (MFLEX), spécialisé dans les circuits imprimés flexibles et l’assemblage de cartes, vient d’annoncer un plan de restructuration pour restaurer sa profitabilité. MFLEX va consolider ses unités de production à travers le monde de façon à réduire sa surface de production d’environ un tiers. Le groupe va également fermer son centre de R&D et d’ingénierie à Cambridge, au Royaume-Uni …

Mais c’est la Chine qui devrait payer le plus lourd tribut à cette restructuration. Son usine d’assemblage de Chengdu et ses deux unités de production satellites de Suzhou seront consolidées dans les deux usines principales du groupe à Suzhou (MFC2 et MFC3). Ces changements interviendront d’ici juin prochain. Ce plan doit conduire le fabricant à réaliser des économies annuelles de 50 millions de dollars.

Lors de son dernier exercice annuel clos fin septembre 2013, MFLEX avait enregistré une perte nette de 65,5 M$, pour un chiffre d’affaires de 787,6 M$, contre 818,9 M$ lors de l’exercice précédent.

Cette restructuration doit permettre de dimensionner le groupe pour un chiffre d’affaires trimestriel de 230 M$, -soit 920 M$ sur une base annuelle-, avec un point d’équilibre de 160 à 165 M$. MFLEX estime que cette capacité de production réduite d’un tiers est suffisante pour répondre aux besoins de ses principaux clients et de ses nouveaux clients au cours des 12 prochains mois.

Porté par des revenus élevés au quatrième trimestre, Inside Secure, société d’Aix-en-Provence spécialisée dans les solutions de sécurité embarquées pour les appareils mobiles et connectés, a terminé son exercice sur un chiffre d’affaires annuel de de 154,6 millions de dollars en 2013, en croissance de 27% par rapport à l’année précédente (+% sur une base normalisée) …

L’EBITDA du groupe de l’année 2013 ressort à + 2,8 millions de dollars, contre - 25,1 millions de dollars en 2012. Le résultat net consolidé part du groupe (IFRS) de l’année 2013 ressort en perte à hauteur de 27,6 millions de dollars, contre une perte de 37,5 millions de dollars en 2012. Le plan de réorganisation des activités, annoncé le 6 mars 2013 et finalisé sur l’exercice, a conduit à constater une charge non récurrente de 9,8 millions de dollars.

« L’année 2013 a été l’année de la transformation d’Inside Secure avec l’intégration d’ESS, la mise en œuvre d’un plan global de réorganisation et la réorientation stratégique du groupe autour de deux divisions opérationnelles : Sécurité Mobile et Transactions Sécurisées. Ces actions ont permis de réorienter l’offre vers un mix-produits à plus forte marge et d’engager une réduction des coûts, pour dégager un profit opérationnel sur le second semestre de l’année 2013. Sur l’année 2014, le groupe poursuivra sa stratégie de repositionnement, saisissant ainsi les opportunités d’un secteur en évolution rapide. L’objectif est notamment de faire valoir sa propriété intellectuelle, sa technologie et son expertise en matière de sécurité et de poursuivre sa stratégie visant à licencier sa technologie NFC et son portefeuille de brevets NFC », a commenté Rémy de Tonnac, président du directoire d’Inside Secure.