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br> Le fondeur allemand de circuits analogiques et mixtes X-FAB Silicon Foundries, qui déclare avoir fabriqué plus de 1 milliard de mems, annonce un investissement de plus de 50 millions de dollars au cours des trois prochaines années pour renforcer ses activités dans les mems.

Cet investissement concerne le renforcement de ses moyens de R&D, le recrutement de personnel, l’acquisition de nouveaux équipements de production et l’agrandissement de ses salles banches pour la production de mems, à Erfurt, en Allemagne.

Le fondeur, qui possède une ligne de production de mems sur tranches de 200 mm de diamètre, a annoncé à la mi-septembre la disponibilité d’un procédé de fabrication de capteurs d’inertie 3D de type mems. L’entreprise allemande propose également des blocs d’IP (propriété intellectuelle) prêts à l’emploi pour la réalisation d’accéléromètres mems et des plate-formes de référence pour différents types de mems (capteurs inertiels, capteurs infrarouges, capteurs de pression).

X-FAB emploie 2400 personnes et possède des usines en Allemagne, aux Etats-Unis et en Malaisie. Toutes technologies confondues, sa capacité de production annuelle est de 744 000 tranches en équivalent 200 mm.

Selon IDC, 267,3 millions de terminaux intelligents connectés (smartphones, tablettes électroniques et PC) ont été vendus au deuxième trimestre, soit 2,8% de plus qu’au premier trimestre 2012 et 27,4% de mieux qu’au deuxième trimestre 2011 ; en valeur, ce marché a représenté 131,5 milliards de dollars au deuxième trimestre, soit 16,3% de plus en un an, mais 2,7% de moins qu’en trois mois.

Entre 2012 et 2016, IDC évalue à 14% la croissance annuelle moyenne de ce type de terminaux. Les smartphones représenteront 59% du total des terminaux intelligents connectés en 2012 et leurs ventes devraient progresser en moyenne de 15,8% par an pour représenter 63% des terminaux en 2016. Les tablettes verront leurs ventes progresser plus vite et verront leur part de marché passer de 10% cette année à 13% en 2016. En revanche, la part de marché des PC passera de 31% des ventes de terminaux connectés actuellement à seulement 24% en 2016, soutient IDC.

IDC estime que 1,2 milliard de terminaux intelligents connectés seront vendus en 2012, soit 27,4% de plus qu’en 2011. L’an prochain, ce marché devrait atteindre 1,4 milliard d’unités, puis dépasser les 2 milliards d’unités en 2016.

En 2016, plus de 860 millions d’unités devraient être vendus dans la région Asie-Pacifique, soit davantage que sur le continent américain (plus de 600 millions d’unités) et qu’en Europe. La zone EMEA devrait en effet enregistrer la croissance annuelle la plus faible (+12,6% par an en moyenne, pour représenter plus de 530 millions de pièces en 2016).

Plus de 237 millions de compteurs intelligents seront déployés en Europe d’ici à 2020 et plus de 90% des compteurs électriques installés en Europe de l’Ouest à cette date seront des compteurs intelligents, selon une étude que vient de publier Pike Research.

Selon l’étude, le déploiement de compteurs intelligents s’effectuera tout au long des dix prochaines années, mais avec la plus grande intensité entre 2015 et 2019. Pour autant, Pike Research prévoit que les pays ne pourront pas éviter des débats grandissants sur les bienfaits réels et les avantages des compteurs intelligents, sur le coût de leur déploiement et sur les problèmes qu’ils soulèvent en terme de sécurité et d’intrusion dans la vie privée.

Un processeur 3D mis au point dans le cadre du projet de recherche Eurocloud financé par l'Union européenne devrait permettre de diminuer considérablement les coûts en électricité et les coûts d’installation des serveurs dans les centres de calcul «en nuage», permettant ainsi de rendre «l'informatique en nuage» plus écologique, souligne la Commission européenne ; ce projet, coordonné par le Britannique ARM, associe également Nokia, le centre de microélectronique belge IMEC, l’école polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et une université chypriote.

Eurocloud, qui s’achèvera à la fin de l’année, vise à adapter la technologie des microprocesseurs à faible consommation, normalement utilisés dans les téléphones mobiles, en l'appliquant sur une échelle beaucoup plus grande. Il a pour objet de mettre au point des puces pour serveurs qui coûteront dix fois moins à l'achat et consommeront 10 fois moins d'énergie en mode fonctionnement, par rapport aux serveurs actuellement disponibles. Cette invention permettra d'intégrer des centaines de cœurs de microprocesseurs dans un serveur unique, rendant possible dans le futur la création d'un centre de données comportant 1 million de cœurs de microprocesseurs.

Le projet de serveur Eurocloud a bénéficié d'un financement de l'Union européenne de 3,3 millions d'euros sur 3 ans (1/1/2010 – 31/12/2012), représentant ainsi 63% de son budget total de 5,4 millions d'euros.

« La voracité en énergie des centres de données en nuage est insoutenable à long terme. Le projet de puce Eurocloud s'attaque au cœur du problème de consommation d’énergie. J'espère que la poursuite du développement de la puce Eurocloud renforcera la position des entreprises européennes dans un secteur actuellement dominé par des non-Européens », commente Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission européenne.

Plus généralement, la Commission européenne veut accélérer et étendre le recours à l'informatique en nuage dans tous les secteurs de l'économie en prenant de nouvelles mesures qui permettraient de créer 2,5 millions de nouveaux emplois en Europe et contribuer à hauteur de 160 milliards d'euros par an au PIB de l'UE (environ 1%) d'ici à 2020.

Parmi ces mesures, la Commission entend faire un tri dans la jungle des normes techniques de façon à assurer l'interopérabilité, la portabilité des données et la réversibilité pour les utilisateurs de services en nuage. Les normes nécessaires devraient être définies d'ici à 2013.

Plus d’infos sur le projet Eurocloud