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Semiconducteurs pour l’automobile : aide à la conduite et véhicule électrique tirent la croissance

Automobile>Semiconducteurs>Monde>Etude de marché>Stratégie
03/10/2013 15:05:30 :

Selon Strategy Analytics, la production mondiale d’automobiles devrait atteindre 105,8 millions d’unités en 2017 (dont une vingtaine de millions de voitures en Europe à comparer à plus de 30 millions de véhicules en Chine), soit une croissance annuelle moyenne de 5,3% depuis 2012. Parallèlement, la croissance du marché des semiconducteurs pour l’automobile devrait être de 7% entre 2012 et 2017, la consommation de semiconducteurs dans les voitures atteignant 39 milliards de dollars à l’horizon 2020. Par segments de marché, deux secteurs se distinguent par un croissance annuelle moyenne supérieure à 20% : les circuits pour systèmes d’aide automatique à la conduite (ADAS pour Advanced Driver Assist Systems) et les semiconducteurs pour véhicules électriques et hybrides : tels sont les grandes lignes de l’étude de marché présentée par Strategy Analytics dans le cadre de l’European Microelectronics Summit qui s’est tenu la semaine dernière à Paris …
 
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Tous les autres segments de marché auront une croissance inférieure à la moyenne de 7% (voir illustration). Côté composants, l’optoélectronique, les mémoires et les capteurs sont promis à la plus forte croissance, notamment devant les circuits analogiques, les microcontrôleurs et les circuits de puissance.

On déplore actuellement 1,2 million de morts sur les routes ; un chiffre qui pourrait même atteindre 1,9 million en 2020. Or dans 95% des cas, l’accident incombe à la responsabilité du conducteur. Les systèmes d’aide à la conduite ADAS (perception de l’environnement, analyse, décision et action) pourraient réduire les accidents de 70%. Pas étonnant donc, selon Strategy Analytics, que ces systèmes dont les prix se comptent désormais en centaines d’euros (et non plus en milliers d’euros) aient le vent en poupe. Le cabinet d’études estime ainsi que les semiconducteurs pour systèmes ADAS représenteront 9% de la consommation de semiconducteurs pour l’automobile en 2020, soit trois fois plus qu’actuellement. En valeur, ce marché, qui devrait progresser en moyenne de 23% par an entre 2012 et 2017, devrait représenter près de 3,5 milliards de dollars en 2020.

Les semiconducteurs pour véhicules électriques et hybrides constituent l’autre segment de marché qui progressera le plus vite : +22% par an en moyenne entre 2012 et 2017. Ce marché devrait représenter 2,6 milliards de dollars en 2020, soit alors 7% de la consommation totale de semiconducteurs pour l’automobile (contre 2% actuellement).

Ces perspectives alléchantes pour les fabricants de semiconducteurs ne doivent pourtant pas faire oublier les difficultés spécifiques à l’industrie automobile, tempère la société d’études. Alors que le temps de développement d’un smartphone est typiquement de 2 ans, il est de 5 ans pour une automobile, dont la durée de vie commerciale est environ de 8 ans contre 18 mois pour un mobile. Certes, le contenu semiconducteurs est de l’ordre de 1000 dollars par véhicule, contre 130 dollars pour un smartphone ; mais les volumes de production en nombre de pièces sont sans commune mesure.


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Electronique automobile : attention aux mirages !

Filière électronique>Automobile>Stratégie
03/10/2013 15:06:24 :

Particulièrement appréciée, l’intervention de Jean-Pierre Corniou dans le cadre de l’European Microelectronics Summit, organisé la semaine dernière à Paris par le Sitelesc, a tenté de remettre de l’ordre dans les priorités du consommateur pour l’usage de l’électronique dans l’automobile. Une vision décapante proposée par le directeur général du cabinet de conseil SIA Partners. Pour ce grand connaisseur de l’industrie automobile pour avoir été CIO (Chief Information Officer) de Renault pendant six ans, en charge de la gestion de l’innovation, le modèle économique des services permis par l’électronique dans l’automobile reste à inventer …

Qui veut payer pour les nouveaux services permis par l’usage de l’électronique dans l’automobile ? Personne, répond Jean-Pierre Corniou. Pour le consultant, l’automobile doit permettre de se déplacer d’un point A à un point B, en toute sécurité et le plus rapidement souhaitable. En clair, une voiture intelligente ou plus exactement un système de transport automobile intelligent, doit permettre réduire les bouchons pour gagner du temps, de réduire la pollution de l’air pour protéger notre santé, d’éviter les accidents de la route (1,2 million de morts par an) et de redonner le plaisir de conduire au conducteur. L’idéal serait alors un système de transport intelligent (qui réclame donc beaucoup d’électronique) permettant à l’usager via un système d’abonnement d’arbitrer dans chaque situation en toute connaissance entre le recours aux transports publics ou à l’utilisation d’un véhicule dans le cadre d’un système de location partagée. La population mondiale s’urbanise : éviter la congestion du trafic devrait donc être la préoccupation numéro un des innovations dans l’automobile.

Le consultant ne croit pas beaucoup au concept du véhicule qui se conduit tout seul, sur lequel planchent bon nombre de constructeurs et d’équipementiers. Depuis l’origine, le « plaisir de conduire » a constitué l’ADN de l’industrie automobile et le principal argument commercial des vendeurs. Comment convaincre l’usager qu’il devra désormais rester sagement au volant (législation oblige !) en se croisant les bras ? Seule l’assistance au parking permettant à la voiture de se garer toute seule trouve grâce à ses yeux.

Enfin, les différents concepts de systèmes de voitures intelligentes et connectées mis en avant par les constructeurs automobiles manquent de lisibilité pour les clients. Comment nommer de façon intelligible pour l’usager toutes les fonctionnalités permises par le traitement de l’information, les capteurs et les caméras embarqués à bord des véhicules ? Et que dire des mises à jour logicielles pour les systèmes embarquées et les services télématiques ? Les consommateurs n’accepteront jamais de payer pour « upgrader » leur système, avance-t-il.

L’innovation (et donc l’électronique) est au cœur de la « mobilité intelligente » de demain. Mais la route sera encore longue pour proposer aux consommateurs les véritables innovations qu’ils attendaient …sans le savoir.

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Le marché des blocs d’IP en semiconducteurs croît de 19% par an

Semiconducteurs>Monde>Etude de marché
03/10/2013 15:07:35 :

La nécessité d’intégrer de plus en plus de fonctionnalités dans un nombre réduit de composants afin d’en minimiser l’empreinte silicium plaide pour le recours croissant à des blocs de propriété intellectuelle de sociétés tierces pour concevoir des circuits de type SoC (système sur une puce) innovants. Rien d’étonnant à ce que le marché mondial des blocs d’IP en semiconducteurs ait connu un formidable essor au cours des dix dernières années. Selon Semico Research, cette euphorie n’est pas terminée puisque le marché des blocs d’IP en semiconducteurs devrait progresser en moyenne de 19% par an d’ici à 2017 …

En 2012, le marché des blocs de microprocesseurs, popularisé par ARM, a représenté 31,7% du marché des blocs d’IP en semiconducteurs, soit de loin le premier segment de ce marché, souligne le cabinet d’études. D’ici à 2017, le marché des blocs d’IP en mémoires devrait, pour sa part, représenter 13,6% du total.

Donnant des résultats au compte-goutte de son étude, Semico Research souligne, par ailleurs, que le marché total des blocs d’IP aux Etats-Unis devrait représenter 1,7 milliard de dollars en 2017.

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Avago investit 5M$ dans la start-up britannique de puissance Amantys

Semiconducteurs>Europe>Accords>Financement>Nominations
02/10/2013 14:38:22 :

Créée en 2010 par des anciens dirigeants d’ARM, la start-up britannique Amantys, spécialisée dans les composants de puissance, vient de se doter d’un nouveau p-dg et de faire entre l’Américain Avago Technologies à son capital. Le fabricant américain de composants d’interface analogiques pour les communications sans fil et filaires, l’industriel et l’électronique grand public, qui est l’ancienne activités semiconducteurs d’Agilent, va ainsi investir 5 M$ dans la start-up de Cambridge qui développe des circuits de commande d’IGBT …

Parallèlement, Amantys, qui se veut le pionner de l’application des techniques de commande numériques à la commutation de forte puissance, annonce la nomination d’Erwin Wolf au poste de Chief Executive Officer. Eric Wolf a une grande expérience des semiconducteurs de puissance pour avoir travaillé chez Siemens, puis Infineon. Il était dernièrement CEO d’Azzurro Semiconductors.

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Günther Elsner prend les rênes de la division automobile de Renesas en Europe

Automobile>Semiconducteurs>Europe>Nominations
03/10/2013 15:08:20 :

Renesas Electronics Europe annonce la promotion de Günther Elsner au poste de directeur général de la division automobile du fabricant de semiconducteurs pour l’Europe. Ancien responsable des ventes en Europe de la division automobile du groupe japonais, il succède à Gerd Look, qui a été, quant à lui, promu président de Renesas Europe depuis le 1er octobre …

Günther Elsner a travaillé successivement chez Fairchild Semiconductor, Sangyo (Hitachi Group) et NEC Electronics dont il fut le responsable européen pour l’automobile avant que ce dernier ne fusionne avec Renesas en 2010.

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Gemalto sélectionné pour le passeport électronique belge

Sécurité>France>Europe>Contrats
03/10/2013 15:11:48 :

Le Français Gemalto, numéro un mondial de la sécurité numérique, fournira à la Belgique son passeport électronique, dont le lancement est prévu pour mai 2014. Selon les termes de ce contrat pluriannuel, Gemalto livrera chaque année au Service public fédéral des affaires étrangères de Belgique plus de 400 000 passeports électroniques …

Le « ePasseport », appelé également passeport électronique ou passeport biométrique, contient un microprocesseur et peut être vérifié par des lecteurs sans contact homologués. Le passeport électronique intègre le logiciel embarqué hautement sécurisé de Gemalto et stocke les données personnelles uniques, telles que les empreintes digitales, qui permettent l’authentification fiable de l’identité de son titulaire. Dans le cadre d’un contrat de cinq ans, Gemalto fournira sa gamme Sealys de livrets sécurisés et durables, ainsi que la dernière version de son logiciel embarqué ICAO. La société Zetes assurera la personnalisation et l’émission des passeports électroniques.

Gemalto revendique plus de 80 références en programmes gouvernementaux dans le monde. Présent dans 43 pays, Gemalto emploie plus de 10 000 salariés travaillant depuis 83 bureaux et 13 centres de recherche et développement. En 2012, il a réalisé un chiffre d’affaires de 2,2 milliards d’euros.

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