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br> Selon le WSTS, les ventes mondiales de semiconducteurs en février 2012 ont représenté 22,88 milliards de dollars, en baisse de 1,3% par rapport à janvier 2012, -en ligne avec la saisonnalité des ventes-, et en chute de 7,3% par rapport à février 2011 ; exprimées en euros, les ventes de semiconducteurs en Europe ont représenté 2,072 milliards d’euros, en recul de 1% par rapport au mois précédent et de 14,5% par rapport à février 2012.

Les ventes européennes de semiconducteurs sur les deux premiers mois de l’année sont ainsi en retard de 14,4% par rapport à celles de janvier-février 2011.

Exprimées en dollars, les ventes de février en Europe ont représenté 2713 M$, soit un recul de 1,9% en un mois et de 17,2% par rapport à février 2011.

En Europe, certains produits ont vu leurs ventes progresser séquentiellement : les capteurs et actuateurs, les circuits analogiques, les microcontrôleurs et l’ensemble des circuits logiques. De même, les ventes européennes de circuits analogiques pour l’automobile et les télécoms se sont bien comportées.

Au niveau mondial, ce sont les circuits spécifiques et les circuits pour communications filaires et les cartes à puce qui se sont bien comportées.

Par rapport au mois précédent, les ventes de semiconducteurs de février ont progressé séquentiellement de 1,1% sur le continent américain, à 4,36 milliards de dollars, mais ont reculé de 1,8% au Japon (à 3,38 milliards de dollars) et de 1,8% également, à 12,43 milliards de dollars dans la zone Asie-Pacifique (dont –3,5%, à 4809 M$ en Chine).

La FLA (Fair Labor Association) a remis fin mars les conclusions de son enquête sur les conditions de travail des salariés du sous-traitant Foxconn pour la fabrication des produits Apple ; 3000 heures d’enquête sur 35 500 salariés de trois usines du sous-traitant en Chine ont mis à jour des pratiques sociales inacceptables que les deux entreprises se sont engagées à corriger.

L’enquête montre qu’au cours des 12 derniers mois, les trois usines ont dépassé les standards de 60 heures par semaine (durée hebdomadaire légale + heures supplémentaires) préconisées par la FLA et les durées de travail légales adoptées officiellement en Chine (40 heures hebdomadaires et 36 heures supplémentaires au maximum par mois). Durant les pics de production, l’enquête a révélé que les 60 heures par semaine était dépassées et que plus de 7 jours de travail de suite sans un repos de 24 heures étaient également pratiqués.

Selon le communiqué de la FLA, Foxconn s’est engagé à ramener les horaires de travail dans ses usines en conformité avec le code du travail chinois et les standards sociaux préconisés par l’association d’ici juillet 2013. La durée hebdomadaire du travail va être ramenée à 49 heures par semaine (heures supplémentaires comprises), soit un volume d’heures supplémentaires mensuel maximum ramené de 80 à 36 heures.

Pour compenser la réduction de travail hebdomadaire, le sous-traitant va embaucher (plusieurs dizaines de milliers d’emploi sur un effectif de 1,2 million e salariés) et revaloriser le salaire de ses employés pour compenser le manque à gagner de la réduction de leurs heures de travail.

Cette hausse du coût de la main-d’œuvre devrait se répercuter sur le prix des prestations du sous-traitant pour d’autres produits que ceux d’Apple. Toutefois, la part de la main-d’œuvre dans le coût de production des produits de masse est très faible en regard du contenu composants. La hausse ne devrait donc pas se traduire par une hausse des prix des produits pour le consommateur.

Rapport d’enquête de la FLA

ARM, Gemalto et Giesecke & Devrient annoncent la création d’une société commune dédiée au développement d’un environnement sécurisé et accessible pour les applications fonctionnant sur les objets connectés tels que les tablettes, les téléviseurs, les consoles de jeux et les smartphones ; les trois entreprises investissent afin d’accélérer l’adoption d’un standard de sécurité commun et créer un écosystème dynamique qui rendra possible une nouvelle génération de services.

La sécurité est un élément critique pour les entreprises souhaitant proposer les services « sans-couture » et riches en contenu que les consommateurs souhaitent sur ces différents types d’objets connectés. « Avec une sécurité améliorée et facile à utiliser, la confiance des consommateurs dans ces objets et services sera ainsi renforcée », plaident les trois partenaires.

La société commune compte proposer un environnement sûr pour une nouvelle génération de services, basé sur un système de sécurité intégré. La technologie développée par la joint-venture s’appuiera sur les solutions déjà mises au point par les sociétés fondatrices et constituera une solution pratique pour les fabricants, qui pourront proposer des objets sur lesquels les services fonctionneront avec un meilleur niveau de confiance.

Gemalto et Giesecke & Devrient sont deux partenaires de longue date d’ARM. Elles offrent des solutions de sécurité aux Etats ainsi qu’au secteur financier et à celui de la téléphonie mobile. Gemalto et Giesecke & Devrient apporteront à cette joint-venture leurs expertises logicielles respectives. Cette collaboration permettra d’accélérer la standardisation et l’interopérabilité, conformément aux normes de l’industrie. Les trois sociétés apporteront divers types d’actifs dont des brevets, des logiciels, des ressources humaines, de la trésorerie et des biens d’équipement. ARM détiendra 40% du capital de la joint-venture, Gemalto et Giesecke & Devrient détiendront chacun 30%.

La nouvelle société aura pour principal objectif l’amélioration de la sécurité des objets intelligents connectés grâce au développement d’un environnement d’exécution fiable (Trusted Execution Environment ou « TEE ») basé sur la technologie de sécurité ARM TrustZone. En offrant cet environnement sécurisé aux multiples partenaires issus du silicium, des logiciels et de la fabrication d’objets, la joint-venture doit permettre une plus grande efficacité opérationnelle au sein de l’écosystème.

Les clients pourront donc utiliser leurs objets intelligents connectés plus fréquemment afin d’accéder, de façon sécurisée, à des applications et services toujours plus nombreux. Parmi ceux-ci figurent les applications industrielles générant des gains de productivité, les services bancaires mobiles, le paiement par téléphone mobile, ainsi que le commerce en ligne et les services de contenu « premium ».

L’Américain Power Integrations, spécialisé dans les circuits analogiques haute tension pour la conversion d’énergie, vient d’annoncer le rachat du Suisse CT-Concept Technologie, pour environ 105 millions de francs suisses en numéraire, soit 115 millions de dollars ; CT-Concept Technologie est spécialisé dans les circuits et cartes de commande pour modules IGBT.

Fondé à Bienne en 1986, CT-Concept développe des circuits de commande pour modules IGBT qui sont utilisés dans diverses applications de conversion de puissance haute tension (commande de moteurs industriels, génération d’énergies renouvelables, trains et tramways, transmission haute tension, véhicules électriques, équipements médicaux). CT-Concept, qui emploie environ 65 personnes, adresse un marché de près de 500 millions de dollars.

Power Integrations a décidé de conserver l’équipe de direction et tout le personnel de CT-Concept dans ses locaux actuels à Bienne, le site devenant centre d’excellence de Power Integrations pour la conception de drivers haute tension. En outre, Wolfgang Ademmer président de CT-Concept est renouvelé dans ses fonctions et devient également vice-président de Power Integrations.

Le groupe américain prévoit que ce rachat va lui permettre d’augmenter son chiffre d’affaires d’environ 10%. En 2011, Power Integrations a réalisé un chiffre d’affaires de 298,7 millions de dollars, en légère baisse par rapport au CA de 299,8 M$ de 2010. Son bénéfice net a reculé à 34,3 M$, contre 49,5 M$ en 2010.

Le 27 décembre 2011, l’opérateur de téléphonie mobile japonais NTT Docomo signait un accord avec Fujitsu, Fujitsu Semiconductor, NEC, Panasonic Mobile Communications et Samsung Electronics pour créer d’ici fin mars 2012 une société commune de type fabless pour développer et vendre sur une base mondiale des semiconducteurs pour terminaux mobiles ; faute d’avoir pu s’entendre avec ses partenaires sur les détails pour la constitution de cette société commune dans le délai imparti, l’opérateur japonais jette l’éponge.

La société commune, qui devait se focaliser notamment sur des circuits 4G au standard LTE (Long Term Evolution), ne verra donc pas le jour. La filiale à 100% de NTT Docomo baptisée Communication Platform Planning et créée pour préparer la constitution de la société commune, sera dissoute en juin.