A en croire IHS, il y aura en 2017 sur cette planète plus de terminaux vidéo connectés à Internet que d’êtres humains : respectivement 8,2 milliards et 7,4 milliards. Mais si en 2005, les PC représentaient 93% des terminaux connectés à Internet, leur part de marché tombera à 23% en 2017, contre 76% pour les smartphones et les tablettes, 5% pour les téléviseurs de type smart TV et 2% pour les consoles de jeux vidéo …

publicité

Cette année, la base installés de terminaux vidéos connectés à Internet (tablettes, smartphones, PC, smart TV, consoles de jeux, décodeurs, lecteurs Blu-ray, etc.) devrait déjà représenter 4,3 milliards d’unités, selon IHS. Entre 2013 et 2017, la progression atteindra donc 90% et chaque être humain sera alors en présence de 1,1 appareil vidéo connecté à Internet. Enfin pas tous les êtres humains. Surtout les Nord-américains et les Européens de l’Ouest, même si la croissance du marché pour cette population déjà bien équipée ne sera que de 10% par an en moyenne entre 2013 et 2017. L’Asie-Pacifique croîtra deux fois plus vite, tirée par la demande en Chine, et comptera alors en 2017 une base installée de 1,9 milliard de terminaux vidéos connectés à Internet.

Nous allons nous rapprocher rapidement d’un foyer type qui abrite 10 terminaux vidéo connectés à Internet, souligne IHS. En d’autres termes, dans cet environnement résidentiel large bande, on comptera pour chaque téléviseur, trois autres terminaux de visualisation connectés à Internet.

Avec 12 organismes de recherche distingués, dont Alcatel-Lucent, EADS, Safran, Thales et Valeo pour les industriels, ainsi que le CNRS et le CEA pour les laboratoires de recherche, la France prend cette année encore la 3e place du classement "Top 100 Global Innovators" de Thomson Reuters, derrière les Etats-Unis et le Japon. « Cette étude salue la politique française en matière d'innovation, en particulier le crédit d'impôt recherche. Elle montre la dynamique de nos organismes de recherche », s’est félicitée Geneviève Fioraso, ministre de la recherche et de l’enseignement supérieur …

« Ce classement ne doit toutefois pas nous faire oublier que la transformation de l'invention du laboratoire en innovation industrielle ou de services, donc en emplois, doit encore être fortement améliorée », tempère Geneviève Fioraso.

Ce classement se base sur quatre critères principaux : le volume global de brevets, le succès rencontré par le brevet déposé et son influence à travers ses citations dans le monde scientifique, le nombre de fois qu'il est utilisé par d'autres entreprises.

Au niveau mondial , pour les semiconducteurs et les composants électroniques, le classement distingue : AMD, Altera, Analog Devices, Corning, Freescale Semiconductor, Infineon Technologies, Intel, LSI, LSIS (Corée), Marvell, Micron, Omron, Qualcomm, Samsung Electronics, SanDisk, Semiconductor Energy Laboratory (Japon), Sharp, STMicroelectronics (considéré comme une entreprise suisse), TDK, TE Connectivity, Texas Instruments, TSMC et Xilinx.

Rapport complet Top 100 innovators

Le Taïwanais [bTSMC, premier fondeur mondial, a réalisé en septembre un chiffre d’affaires de 55,38 milliards de dollars taïwanais (1884 M$), en hausse de 0,5% par rapport à août 2013, et en progression de 27,6% par rapport à septembre 2012. Sur les neuf premiers mois de l’année, TSMC affiche ainsi des ventes en hausse de 20,2%, à 451,22 milliards de dollars taïwanais (15,35 milliards de dollars) par rapport à janvier-septembre 2012 …

De son côté, son compatriote UMC affiche pour le mois d’août un chiffre d’affaires de 10,85 milliards de dollars taïwanais (369 M$), en hausse de 14,68% par rapport à septembre 2012. Sur les neuf premiers mois de l’année, UMC affiche ainsi des ventes en hausse de 6,27%, à 93,09 milliards de dollars taïwanais (3167 M$), par rapport aux trois premiers trimestres de 2012.

Afin de réduire ses coûts, ON Semiconductor, fournisseur américain de semiconducteurs pour améliorer l’efficacité énergétique des systèmes électroniques, va diminuer les effectifs de sa filiale Sanyo Semiconductor, via un plan de départs volontaires qui devrait affecter 600 à 700 salariés. Par ailleurs, l’Américain va fermer une usine d’assemblage et de test de semiconducteurs de Sanyo Semiconductor au Japon d’ici la fin du deuxième trimestre 2014. Cette fermeture va conduire à la suppression de 170 postes ainsi que 40 emplois indirects pour des salariés employés par des sous-traitants sur le site …

Le plan de départs volontaires va coûter 40 à 48 M$ à l’entreprise qui en espère une économie annuelle de 36 M$ à 45 M$ au cours de la première année qui suivra la réduction des effectifs. Une fois finalisé, le projet de fermeture du site japonais doit conduire à, quant à lui, une réduction des coûts de 4M$ par trimestre.

ON Semicnductor avait racheté Sanyo Semiconductor en janvier 2011.

ON Semiconductor a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires annuel de 2,895 milliards de dollars, en baisse de 16% par rapport à 2011. L’Américain, qui emploie environ 20 000 personnes, avait affiché une perte nette de 90,6 M$ à cause de charges exceptionnelles de 303,6 M$.

Selon une étude réalisée par Navigant Research, le marché mondial des équipements de recharge des véhicules électriques est une sur phase ascendante et devrait passer de 442 000 unités en 2013, à 4,3 millions de chargeurs en 2022 …

Pour le cabinet d’études, ce marché a gagné en maturité et le manque de comptabilité entre les différents chargeurs pour les différents types de véhicules électriques s’est largement dissipé.

Pour autant, Navigant Research souligne que le principal handicap à l’essor de ce marché, encore trop fragmenté, est le nombre trop important de fournisseurs par rapport à la taille de ce secteur.