Alors qu’IHS iSuppli anticipait une poursuite de la baisse des stocks chez les fabricants de semiconducteurs au quatrième trimestre, le cabinet d’études américain a été surpris par un mouvement inverse, avec une hausse subite des stocks de 7% par rapport au troisième trimestre ; si la demande en semiconducteurs venait à fléchir, la situation pourrait rapidement se détériorer entraînant une surcapacité de production et une baisse des prix supérieure à la normale, avertit le cabinet d’études.

Exprimé en nombre de jours de stocks (DOI ou days of inventory), le niveau de stocks chez les fabricants de semiconducteurs au quatrième trimestre a atteint 83,6 jours, soit 5,5 jours de plus qu’au troisième trimestre. C’est le niveau le plus élevé jamais atteint depuis le deuxième trimestre 2008 (84 jours), avant le retournement du marché.
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Cette situation illustre les difficultés de l’industrie du semiconducteur à contrôler ses stocks. Leur niveau actuel pourrait devenir un problème si la croissance attendue pour l’industrie du semiconducteur en 2011 n’est pas au rendez-vous », s’inquiète Sharon Stiefel, analyste chez IHS iSuppli.

Pour 2011, IHS iSuppli a prévu une croissance du marché mondial de 5,6% (après le bon de 31,8% de 2010). Avec une telle croissance, le niveau de stocks actuel est gérable, estime la société d’études. En deçà, en revanche, IHS iSuppli prédit une situation de surcapacité de production, entraînant une baisse des prix des semiconducteurs et un ralentissement, voire un retournement du marché.

Pour l’instant, les digues semblent tenir bon : le marché des smartphones et des tablettes électroniques soutient une forte demande de semiconducteurs et l’automobile et l’industriel, même si la visibilité est moins importante, génèrent encore des ventes encourageantes de puces. Pour l’instant…

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Citant des sources proches du dossier, l’agence Bloomberg croit savoir que le fonds d’investissements Bain Capital envisage une sortie du capital du fabricant de connecteurs FCI, soit par une introduction en Bourse ou une vente partielle ou totale à un tiers ; l’entreprise française serait évaluée à 1,6 milliard d’euros.

Bain Capital est conseillé par la banque d’affaires Goldman Sachs. Différentes options seraient étudiées pour se séparer du cinquième fabricant mondial de connecteurs. L’une d’elles pourrait être la vente de la division automobile de FCI (45% de l’activité) et l’introduction du reste de la société en Bourse. Une autre option serait de vendre la totalité de FCI à des investisseurs ou des industriels.

Cette rumeur de cession est persistante, puisqu’elle avait déjà été percée à jour en octobre dernier.

Bloomberg rappelle que Bain Capital a racheté FCI à Areva en 2005, pour un montant de 1,07 milliard d’euros.

FCI a réalisé un chiffre d’affaires de 1,28 milliard d’euros en 2010, contre 935 millions d’euros en 2009 et emploie environ 14 000 personnes dans 30 pays.

Dans le cadre des investissements d’avenir, le gouvernement annonce le lancement d’un Appel à Manifestations d’Intérêt (AMI) piloté par l’Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) et dédié aux «Expérimentations liées aux infrastructures de recharge pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables», afin de disposer d’un réseau intelligent et performant d’infrastructures de recharge.

Cet AMI est destiné à accompagner le développement du marché des véhicules décarbonés grâce à la mise en place de solutions fiables, pratiques et sécurisées d’infrastructures de recharge, souligne le communiqué gouvernemental. L’objectif est de voir circuler 2 millions de véhicules en 2020.

Outre ses avantages écologiques en termes de réduction de la pollution sonore et atmosphérique, le véhicule décarboné représente un marché évalué entre 20 à 50 milliards d’euros par an en 2020 en Europe (dont 7,5 milliards en France) et entre 50 à 90 milliards d’euros par an en 2030.

Télécharger l’appel à manifestations d’intérêt

Le fabricant de testeurs américain Teradyne vient de signer un accord pour vendre sa division solutions de diagnostic automobile à SPX, un groupe diversifié présent dans l’énergie et les équipements industriels ; cette division, qui développe de systèmes de test pour l’automobile, est basée en Angleterre avec également des implantations importantes à Munich et à Détroit.

Teradyne Diagnostics Solutions, qui emploie 200 personnes, a réalisé un chiffre d’affaires de 40 millions de dollars en 2010.

Teradyne, qui emploie 3000 personnes dans le monde, ne détaille pas le montant de la transaction. L’Américain vient récemment de publier un chiffre d’affaires annuel de 1,6 milliard de dollars, en hausse de 96% par rapport à 2009, pour un bénéfice net de 379,7 M$, contre une perte de 133,8 M$ lors de l’exercice précédent ; en 2010, le groupe a de plus enregistré pour 1,8 milliard de dollars de prises de commande.