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br> En cessation de paiements depuis janvier, le sous-traitant français TES Electronic Solutions (TES), une société de services spécialisée dans la conception et la sous-traitance issue d’une externalisation de sites de Thales en décembre 2004, vient d’être placé en redressement judiciaire ; le groupe dont le siège et l’usine française est implanté à Langon, en Bretagne, possède également des centres de développement à Bruz (35), Fontaine, près de Grenoble (38) et Quimper (29), ainsi qu’une usine en Malaisie.

En 2009, TES Electronic Solutions avait réalisé un chiffre d’affaires de 39,9 millions d’euros pour une perte nette de 5 M€. TES est un sous-traitant ODM avec des compétences de conception au niveau du circuit intégré, de la carte, du logiciel et du système complet.

L’offre publique d’achat du fabricant de câbles Italien Prysmian sur le groupe néerlandais Draka a pris fin le 3 février dernier : 90,4% des détenteurs d’actions ordinaires de Draka ont accepté l’offre du fabricant italien, ce qui, avec les actions déjà acquises, permet à Prysmian de revendiquer 91,4% des actions de Draka.

La fusion entre Draka et Prysmian va donner naissance à un groupe de 20 000 personnes et de 5,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires (chiffres 2009). Présent dans 50 pays avec plus de 90 usines, le nouvel ensemble deviendrait ainsi le numéro un mondial des câbles télécoms et d’énergie, délogeant ainsi Nexans de la première place du secteur.

Implanté dans 31 pays, Draka a réalisé en 2010 un chiffre d’affaires de 2,428 milliards d’euros, en hausse de 19% par rapport à 2009. Son bénéfice opérationnel progresse de 8,8 M€ à 29 M€ et Draka affiche un résultat net de 5 M€ contre une perte de 18,2 M€ en 2009. L’entreprise emploie 9400 personnes.

Prysmian, né en juillet 2005 de l’acquisition par Goldman Sachs de la branche Câbles & systèmes Energie et Câbles & Systèmes Telecom du groupe Pirelli, a réalisé un chiffre d’affaires de 3,7 milliards d’euros en 2009 avec un effectif de 12 000 personnes réparties dans 39 pays.

Spécialisé dans la conception et la production de produits d’interconnexion, le Canadien EDAC Group vient d’annoncer la finalisation du rachat, pour un montant non divulgué, du Britannique MH Connectors, un spécialiste des connecteurs Sub-D et d’accessoires de connectique ; cette acquisition inclut également la prise de contrôle de MH Connectors France, ainsi que de MH Connectors Asia.

MH Connectors France possède un bureau de ventes à Mantes-la-Ville, en région parisienne.

Fondé en 1965, le groupe EDAC a son siège à Markham dans l’Ontario et intègre les sociétés EDAC, Norcop, Communication Devices et désormais MH Connectors.

2010 aura été une grande année pour le marché des téléviseurs à écran plasma, la croissance semblant même avoir été limitée par les capacités de production, selon DisplaySearch, qui estime que, malgré la baisse des prix des téléviseurs LCD grâce au rétroéclairage à DEL, le téléviseur plasma demeure un produit très compétitif pour les téléviseurs de plus de 40 pouces de diagonale.

Ainsi, après avoir reculé de 15,1 millions d’unités en 2008 à 14,8 millions d’unités en 2009, le marché mondial des téléviseurs à écran plasma a fait un bond de 29%, à 19,1 millions de récepteurs en 2010. Le Japonais Panasonic s’est emparé de 40,7% du marché, devant les Coréens Samsung SDI (33,7%) et LG Electronics (23,3%). En valeur, ce marché aura progressé de 11%.

Au dernier trimestre, 5,2 millions de téléviseurs plasma ont été vendus, soit 1% de plus qu’au troisième trimestre et 9% de plus par rapport au quatrième trimestre 2009.

Trident Microsystems, fabricant américain de semiconducteurs pour décodeurs et téléviseurs, vient de publier un chiffre d’affaires trimestriel de 118,6 M€, en chute de 33% par rapport aux 176,6 M$ du trimestre précédent, et s’attend, pour trimestre en cours, à des ventes comprises entre 75 M$ et 85 M$ ; on comprend mieux la démission surprise en janvier de la numéro un du groupe et son remplacement par Philippe Geyres en tant que CEO par intérim.

Ce dernier explique ces mauvais résultats par les corrections de stocks qui ont eu lieu dans l’industrie des téléviseurs LCD durant le trimestre, et qui ont particulièrement impacté les lignes de produits de milieu et de haut de gamme de Trident, ainsi que par la faiblesse de la demande pour ses produits pour décodeurs standards et l’ajournement chez certains clients de nouvelles générations de décodeurs. Ces mêmes facteurs devraient encore impacter négativement les ventes du fabricant au premier trimestre 2011, une période qui est également traditionnellement la moins bonne d’un point de vue saisonnier.

Dans ce contexte morose, Trident a enregistré lors du dernier trimestre une perte nette de 53,8 M$, contre un déficit de 17,5 M$ trois mois plus tôt.

L’Américain a ainsi clos son exercice 2010 sur un chiffre d’affaires de 557,2 M$ pour une perte nette de 128,9 M$. En 2009, Trident avait réalisé un CA de 84,7 M$ pour une perte nette de 78,2 M$.

Rappelons qu’en février 2010, Trident avait racheté les activités circuits pour télévision numérique et boîtiers décodeurs de NXP Semiconductors. Trident avait déjà fait ses emplettes sur le Vieux Continent en mai 2009, en rachetant une partie des activités grand public du Suisse Micronas, reprenant alors environ 150 emplois.

Selon IHS iSuppli, le marché mondial des semiconducteurs de gestion de puissance devrait progresser de 13,9% cette année, à 36,2 milliards de dollars, après avoir fait un bond de 41,6% en 2010.

Selon le cabinet d’études américain, la demande de circuits de gestion de batteries plus efficaces pour améliorer l’autonomie des terminaux portables (téléphones mobiles, tablettes électroniques, notebooks, etc) et l’essor des marchés des énergies renouvelables (solaire, éolien) du véhicule électrique et du smart grid constituent les facteurs de croissance de ce marché.