Alors que le troisième trimestre est traditionnellement bien orienté en raison de la « rentrée des classe », les ventes mondiales de PC en volume du troisième trimestre 2013 ont enregistré le niveau le plus faible depuis 2008, selon Gartner. Pour le cabinet d’études, 80,3 millions de PC ont été vendus lors du trimestre, soit 8,6% de moins que lors du troisième trimestre 2012. Il s’agit du sixième trimestre de baisse de suite par rapport au même trimestre de l’année précédente …

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La crise du marché du PC est donc profonde. L’arbitrage des consommateurs envers les tablettes pour leur consommation quotidienne de contenus continue de faire baisser la base installée de PC à la fois sur les marchés matures et les marchés émergeants, analyse Gartner.

Dans la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique, la baisse du marché sur un an atteint 13,7%, à 22,4 millions d’unités. Toutes les régions de la zone EMEA ont enregistré une baisse et, dans son ensemble, la région enregistre son sixième trimestre de baisse de suite.

IDC souligne également la même dégradation du marché des PC (-7,6%, à 81,6 millions d’unités), toutefois inférieure à sa propre prévision (-9,5%). Le cabinet d’études y voit là le signe d’une amélioration des achats de PC sur le marché professionnel des entreprises, notamment en septembre pour les machines sous Windows 8.1. La progression des ventes, même mimine de Lenovo, HP et Dell, -trois constructeurs très actifs sur le marché professionnel-, va dans ce sens, alors que la chute drastique des ventes d’Acer et d’Asus, -des fabricants tournés vers le grand public-, illustre la désaffection de la clientèle de ce secteur.

Le géant américain GE vient de signer une alliance globale avec l’opérateur télécoms AT&T pour permettre aux machines de GE de se connecter au réseau d’AT&T et sur le cloud, créant ainsi, selon les deux protagonistes, le premier système de communication sans fil hautement sécurisé pour l’Internet industriel de General Electric. Ce dernier vient également de publier une étude qui montre que l’avènement de l’Internet industriel permettrait à l’industrie d’économiser 20 milliards de dollars par an …

Le système de communications M2M (machine-to-machine) que comptent mettre en place les deux partenaires doit permettre d’améliorer la productivité au profit de leurs clients. Les travailleurs faisant appel à ce système M2M seraient ainsi capables virtuellement depuis n’importe où dans le monde de suivre à distance, surveiller, enregistrer et exploiter les « machines » de GE (chargeurs de véhicules électriques, systèmes d’éclairage, moteurs, etc.). Une compagnie aérienne pourrait ainsi, par exemple, surveiller à distance, diagnostiquer et résoudre les problèmes avec ses moteurs de sa flotte d’avions pratiquement n'importe où dans le monde.

Plus généralement, GE a également publié une étude de 36 pages qui détaille les bienfaits et les gains de l’Internet industriel.

Pour le géant américain, le monde industriel gaspille du temps et des coûts à cause des inefficacités dans la façon dont les informations sont recueillies, stockées, accessibles et partagées. La mise en place d’un Internet industriel que GE appelle de ses vœux permettrait d’économiser jusqu’à 20 milliards de dollars par an et des centaines de millions d’heures de travail en optimisant la gestion des interconnexions directes et indirectes entre les machines, les opérateurs et les ingénieurs de terrain et les dirigeants de flottes de machines complexes.

L’étude estime ainsi que l’Internet industriel permettrait notamment des économies de 7 milliards de dollars dans le secteur de l’énergie, de 10 milliards de dollars dans l’aviation civile, de 3 milliards dans le ferroviaire et de 250 M$ dans la santé.

En accédant plus rapidement à l’information utile et en accroissant la collaboration entre l’humain et la machine, la productivité pourrait grandement s’améliorer. Un ingénieur de parc éolien, par exemple, pourrait arriver au travail avec un appareil sans fil qui indique quelle turbine a besoin d'attention et ce qui doit être corrigé.

Téléchargez le rapport de GE sur l’Internet industriel

Malgré la baisse des ventes de téléviseurs en volume de 3% prévue pour 2013, le marché mondial des semiconducteurs pour téléviseurs devrait malgré tout enregistrer une progression de 7% cette année, à 13,1 milliards de dollars, selon IC Insights. Le contenu semiconducteurs devrait ainsi progresser grâce à la prolifération de nouvelles technologies dans les téléviseurs : connections vidéo sans fil, interfaces réseau, décodeurs multi-formats, rétroéclairage à DEL, etc. …

Pour 2014, IC Insights estime que le marché des semiconducteurs pour téléviseurs atteindra 14,7 milliards de dollars, en progression de 12%, porté notamment par la tenue de la coupe du monde de football et des jeux olympiques d’hiver. Entre 2012 et 2017, le marché des semiconducteurs pour téléviseurs devrait ainsi croître de 10% par an en moyenne pour atteindre 19,8 milliards de dollars à la fin de la période.

Les smart TV et la 3D vont constituer à court terme les relais de croissance (23% des téléviseurs vendus en 2013 devraient être équipés 3D, selon IC Insights). Par la suite, les téléviseurs à écran Oled et les récepteurs TV très haute résolution (4K) devraient prendre le relais.

A l’annonce du détail du plan de restructuration d’Alcatel-Lucent, qui prévoit 900 suppressions de postes en France et des mesures de reconversion pour environ 900 personnes dont le poste sera préservé à l’intérieur ou à l’extérieur du groupe, les politiques n’ont pas tardé à réagir. En particulier, le ministre du redressement productif a exhorté les opérateurs télécoms à faire montre d’un patriotisme économique en privilégiant les équipements d’Alcatel dans leurs investissements. Un appel qui, selon Les Echos, ne risque pas d’infléchir les décisions de l’équipementier télécoms qui ne réalise plus que 5% à 6% de son chiffre d’affaires dans l’Hexagone …

Rappelons que, dans le cadre du plan dévoilé mardi, les activités en France tournées vers les opérateurs de télécoms seront recentrées sur deux sites: le site de Villarceaux (Essonne) qui deviendra le premier centre de R&D d’Alcatel-Lucent en Europe et le site de Lannion (Côtes-d’Armor) qui se spécialisera sur le très haut-débit mobile et le SDM (gestion des bases d’abonnés de dernière génération). Les sites de Toulouse et de Rennes devraient être fermés tandis que les implantations du groupe à Eu (Seine-Maritime), Ormes (Loiret) et Orvault (Loire-Atlantique) devraient être cédées.

Premier fabricant européen de circuits imprimés, l’Autrichien AT&S a levé environ 100,9 millions d’euros à l’occasion du placement d’environ 15,5 millions d’actions auprès de ses actionnaires existants ou de nouveaux investisseurs. Déduction faite des frais liés à l’opération, AT&S compte utiliser cet apport pour le financement de son développement, notamment pour son projet de diversification dans la fabrication de substrats d’interconnexion pour les boîtiers de circuits intégrés …

Rappelons qu’à l’annonce de l’émission de ces actions, AT&S avait dévoilé l’intention d’Intel Capital d’acheter pour environ 5 millions d’euros d’actions nouvelles du premier fabricant européen de circuits imprimés.

En janvier dernier, AT&S avait dévoilé son projet d’entrer sur le marché des substrats d’interconnexion des boîtiers qui relient la puce nue aux sorties du boîtier. L’Autrichien avait alors annoncé vouloir mobiliser un investissement de 350 millions d’euros sur trois ans pour produire en Chine ces substrats d’interconnexion pour boîtiers. AT&S compte en effet entrer de plain-pied sur le marché du packaging des semiconducteurs à l’horizon 2016. Selon le cabinet d’études spécialisé Prismark, le marché mondial des substrats d’interconnexion de boîtiers de semiconducteurs, -qui s’apparentent à des circuits imprimés nus aux pistes très fines-, devrait passer de 8,6 milliards à 11,8 milliards de dollars d’ici à 2016.

Pour son exercice clos fin mars, AT&S a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 542 millions d’euros, en hausse de 5% par rapport à l’exercice précédent. AT&S a enregistré un bénéfice annuel (EBITDA) de 102 M€ contre 103 M€ lors de l’exercice précédent, lui permettant de dégager un bénéfice net de 14 M€, contre 27 M€ pour l’exercice précédent.

AT&S, qui emploie 7300 personnes à travers le monde, exploite actuellement six unités de production : trois en Autriche, ainsi que une dans chacun des pays suivants (Inde, Chine et Corée du Sud).

Le groupe Egide, spécialisé dans la fabrication de boîtiers hermétiques pour composants électroniques sensibles, annonce que la cession de sa filiale anglaise, décidée par le conseil d'administration en juillet, s'est conclue par une vente au management début octobre …

Cette vente rapportera immédiatement en cash la somme de 250 000 livres, auquel s'ajoute un remboursement du compte courant de 50 000 livres. Le solde de la vente (100 000 livres) sera payé en 12 mensualités égales sur l'année 2014.

« Je me réjouis que cette cession se soit réalisée rapidement, aux conditions voulues, et qu'elle assure, comme prévu, l'entrée de trésorerie à court terme qui avait été anticipée. J'adresse au management actuel d'Egide UK tous mes vœux de réussite », a déclaré Philippe Brégi, p-dg du groupe.

Parallèlement, le chiffre d'affaires consolidé (non audité) du groupe Egide s'élève à 5,6 millions d'euros pour le troisième trimestre 2013, en baisse de 13% par rapport au trimestre équivalent de l'année précédente et en baisse de 7% par rapport au trimestre précédent.

Le secteur militaire et spatial a représenté 52% des ventes du trimestre, le secteur industriel 26%, le secteur des télécoms 20% et le secteur autres (Egima) 2%. Egide SA représente 55% du chiffre d'affaires total consolidé du trimestre, Egide USA 31%, Egide UK 12% et Egima 2%.

Benedetto Vigna a remporté le prix SEMI Europe 2013, en reconnaissance de sa contribution à l'industrie des microsystèmes électromécaniques (MEMS). Benedetto Vigna occupe le poste d'Executive Vice-President et directeur général du groupe de produits analogiques, MEMS et capteurs de STMicroelectronics. Le trophée SEMI Europe a été remis à Benedetto Vigna lors du Semicon Europa Executive Summit qui a eu lieu le 8 octobre à Dresde, en Allemagne …

Benedetto Vigna a déposé à ce jour plus de 170 brevets dans le domaine du micro-usinage. Auteur de nombreuses publications dans ce secteur, il s'est exprimé à plusieurs reprises lors de conférences internationales. Benedetto Vigna a été conseiller industriel auprès du Président du Centre italien de la recherche scientifique (CNR) ; il est membre du conseil d'administration de plusieurs programmes industriels financés par l'Union Européenne.

Sous sa direction, au titre de l'exercice 2012, ST s’est octroyé 48 % du marché des MEMS pour applications portables et téléphones cellulaires, soit deux fois plus que son concurrent le plus proche (18%), selon une étude du cabinet IHS. En 2013, un autre cabinet d'études, Yole Développement, a annoncé que ST était le premier groupe à générer un chiffre d'affaires de plus d'1 milliard de dollars sur le marché des MEMS.

Les solides connaissances et la vision de Benedetto Vigna constituent des atouts essentiels pour la révolution des MEMS, car il incarne les qualités de leadership nécessaires pour aider ce secteur industriel à poursuivre sa progression », a déclaré Heinz Kundert, président de SEMI Europe. « C'est un honneur de récompenser Benedetto pour ses exceptionnelles contributions à l'industrie européenne des microsystèmes et des semiconducteurs. »

La technologie MEMS permet de fabriquer à bas coût et en grands volumes des capteurs minuscules chargés de mesurer des paramètres tels que l'accélération, la vitesse angulaire et la pression. Cette technologie a révolutionné des industries aussi différentes que la téléphonie mobile (interfaces à base de gestes), les ordinateurs portables (protection contre les chocs), la photographie (stabilisation optique des images), ainsi que la santé et le bien-être (surveillance cardiaque à distance, surveillance des risques de commotion cérébrale ou détection de glaucomes).