Dans le cadre des « investissements d’avenir » dans l’économie numérique, Orange et Thales se félicitent de la création prochaine avec l’Etat de leur société d’infrastructure de cloud computing ; cette société française à vocation européenne va permettre à tous les acteurs informatiques, aux entreprises et aux administrations de bénéficier d’une infrastructure apportant les garanties nécessaires de sécurité, de confidentialité et de traçabilité des données.

Orange, Thales et la Caisse des Dépôts, agissant pour le compte de l'État dans le cadre des « investissements d’avenir », ont décidé de créer une société avec un financement total de 225 millions d'euros de fonds propres. La répartition du capital est de 66,6% pour les partenaires industriels (initialement Orange 44,4%, Thales 22,2 %, la société étant ouverte à l’entrée de nouveaux partenaires industriels) et de 33,3% pour la Caisse des Dépôts.

Proposer une offre de cloud computing industrielle permettra à la France puis à l’Europe de se positionner sur un marché qui connaît une croissance à deux chiffres, aujourd’hui dominé par les grands acteurs américains.

La société commercialisera une gamme d’offres d’Infrastructure as a Service (IaaS), c’est-à-dire fournira à la demande les capacités de traitement, de stockage et de bande passante utilisées par toutes les entreprises et administrations, mais aussi par la filière informatique (éditeurs de logiciels et d’applications, SSII…

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). La suite logicielle de la société sera développée à base de logiciels libres, favorisant l’ouverture, l’interopérabilité et la standardisation, et bénéficiera d’un haut niveau de sécurité. Cette démarche ouverte favorisera l’écosystème de développeurs et d’intégrateurs, et bénéficiera à l’ensemble du tissu économique français et européen.

Ce projet, qui devrait créer près de 1000 emplois en France, est prêt à démarrer : les revenus au lancement sont sécurisés grâce à l’apport d’affaires des deux sociétés, et d’autres grands acteurs informatiques européens ont déjà manifesté leur intérêt à rejoindre le projet.

Le fabricant américain de supercalculateurs Cray annonce la cession à Intel de son programme de développement matériel « Interconnect hardware » et de la propriété intellectuelle y afférant pour 140 millions de dollars.

74 salariés de Cray vont ainsi rejoindre les rangs d’Intel. Cray renforce ainsi ses liens avec Intel dont il emploie les microprocesseurs pur serveurs dans ses supercalculateurs et continuera de développer sa gamme de grands systèmes informatiques Cascade.

Premier acheteur mondial de semiconducteurs en 2011, Apple a vendu 35,1 millions d’iPhones lors de son deuxième trimestre fiscal clos fin mars, soit 88% de plus que lors du même trimestre de l’exercice précédent, pour un chiffre d’affaires dans ce domaine de 22,69 milliards de dollars ; par comparaison, Nokia a livré 82,7 millions de terminaux mobiles pour un CA de 4246 M€ (5592 M$) dans ce domaine au premier trimestre 2012.

Le Californien affiche également des ventes élevées d’iPads (11,8 millions, soit +151% sur un an) et de Macs (+7%, à 4 millions d’unités). A l’inverse, ses ventes d’iPods ont chuté de 15% sur un an, à 7,7 millions d’unités.

Globalement, le constructeur américain affiche un bénéfice net de 11,6 milliards de dollars sur un chiffre d’affaires trimestriel de 39,2 milliards et vise 34 milliards de CA pour le trimestre en cours.

Orolia, groupe spécialisé dans les équipements et systèmes GPS pour les applications de positionnement, de navigation et de timing les plus critiques, affiche pour l'ensemble de l'année 2011 un chiffre d'affaires de 63,7 M€, en croissance de 10,3% par rapport à l'exercice 2010 ; hors acquisition de Sarbe en juin 2011, la croissance organique est de 6,6% et de 8,8% à taux de change constant.

« L'exercice 2011 aura été marqué par la très forte croissance de notre activité Timing (+23,9%) dont les progrès sur le marché américain de la défense ont été spectaculaires. Notre pôle Navigation (horloges atomiques) a également poursuivi sa croissance (+10,4%) portée par la montée en charge du programme Galileo », déclare Jean-Yves Courtois, p-dg du groupe Orolia. « De son côté, l'activité Positioning (-9,1% à périmètre constant) a pâti du retard de développement d'une nouvelle plate-forme télématique pour la pêche fin 2010 et du bas de cycle du marché des balises de détresse amplifié par la conjoncture économique morose de l'aviation générale et de la marine de plaisance. Toutefois, de nouvelles innovations en termes de balises de localisation d'urgence ont permis au Groupe de continuer à accroître ses parts de marché ».

Sur le plan géographique, la zone EMEA (Europe, Moyen Orient, Afrique) a concentré 59% de l'activité de l'exercice avec un chiffre d'affaires de 37,6 M€. La croissance de 7,6% enregistrée sur ce territoire a été portée essentiellement par le projet Galileo. Sur le continent américain, l'activité a fortement progressé avec un chiffre d'affaires de 17,6 M€, contre 15,9 M€ en 2010. Le chiffre d'affaires réalisé par Orolia en Asie a atteint 8,5 M€, en hausse de 22,7% par rapport à 2010.

Le résultat d'exploitation consolidé progresse de 13,1% à 5,8 M€ contre 5,1 M€ sur l'exercice 2010. Le résultat exceptionnel (-1 697 K€ contre -403 K€ en 2010) intègre l'impact des mesures de rationalisation (fermeture de site, réduction ciblée d'effectifs). Compte tenu de la hausse du chiffre d'affaires, le résultat net avant amortissement des écarts d'acquisitions est stable à 2,8 M€, malgré une forte perte exceptionnelle. Le résultat net ressort en léger recul avec un profit de 803 K€ contre 987 K€.

Quatrième sous-traitant mondial, le Canadien Celestica publie un chiffre d’affaires trimestriel de 1,69 milliard de dollars américains, contre 1,80 milliard pour le premier trimestre 2011 ; dans le même temps, son bénéfice net trimestriel a atteint 43,2 M$, contre 30 M$ un an plus tôt.

Pour le trimestre en cours, Celestica prévoit une baisse de son chiffre d’affaires qui devrait se situer entre 1,65 et 1,75 milliard de dollars.