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br> Suite à la finalisation de l’acquisition de National Semiconductor par Texas Instruments vendredi dernier, NS va être intégré dan la division circuits analogiques de TI, qui pourra proposer désormais près de 45 000 références de produits analogiques, complétant ainsi son catalogue initial de 30 000 circuits analogiques.

Plus de 5000 salariés de NS sont ainsi venus grossir les ranges de TI, dont les revenus de la division circuits analogiques représenteront désormais plus de la moitié de son chiffre d’affaires total. TI précise également que les unités de production de NS implantés aux Etats-Unis (dans le Maine), en Ecosse et en Malaisie seront maintenus, de même que le siège de NS à Santa-Clara en Californie et son réseau de bureaux de vente et de support clients à travers le monde. En rejoignant TI, National Semiconductor disposera d’une force de ventes dix fois supérieure à celle dont il disposait quand il était indépendant.

TI a mis en place une foire aux questions pour répondre aux interrogations pratiques des clients des deux entreprises avant leur fusion (référence des composants, etc.).

Rappelons que le montant de l’acquisition est évalué à 6,5 milliards de dollars.
Pour son quatrième trimestre fiscal clos le 29 mai dernier, National Semiconductor avait publié un chiffre d’affaires trimestriel de 374,1 millions de dollars pour un bénéfice net de 67,1 M$. NS avait ainsi terminé son année fiscale sur un chiffre d’affaires annuel de 1,52 milliard de dollars (contre 1,42 milliard lors de l’exercice précédent), pour un bénéfice net de 298,8 M$ (contre 209,2 M$, un an plus tôt).

Pour le troisième trimestre, TI s’attend à réaliser un chiffre d’affaires trimestriel compris entre 3,23 et 3,37 milliards de dollars. Au deuxième trimestre, TI avait publié un chiffre d’affaires trimestriel de 3,46 milliards de dollars, en hausse de 2% en trois mois et en baisse de 1% par rapport au deuxième trimestre 2010, pour un bénéfice net de 672 M$, en hausse de 1% en trois mois et en baisse de 13% sur un an.

Trident Microsystems, fabricant américain de semiconducteurs pour décodeurs et téléviseurs, vient d’annoncer un plan de restructuration qui va conduire à faire passer son effectif de 1275 à 1000 personnes d’ici début 2012, soit une amputation de près de 22% ; par cette mesure drastique, Trident compte réaliser des économies de 40 à 48 M$.

Ce plan va lui coûter 8 M$ à 10 M$. En réduisant son effectif de plus de 20%, Trident peut ainsi abaisser son point mort pour lui permettre de dégager des bénéfices (EBITDA) à partir de 340 M$ à 360 M$ de ventes annuelles.

Lors du dernier trimestre clos fin juin, Trident Microsystems a réalisé un chiffre d’affaires de 69,6 M$, contre 88,3 M$ au premier trimestre 2011 et 171,6 M$ au deuxième trimestre 2010. Sa perte nette avait atteint 26,9 M$, contre une perte de 40,8 M$ trois mois plus tôt et 48,8 M$ un an plus tôt. Pour expliquer la dégradation de ses résultats intervenue dès le début de l’année, Trident avait alors invoqué des corrections de stocks dans l’industrie des téléviseurs LCD qui avaient particulièrement impacté les lignes de produits de milieu et de haut de gamme de Trident, ainsi que par la faiblesse de la demande pour ses produits pour décodeurs standards et l’ajournement chez certains clients de nouvelles générations de décodeurs. Ces mêmes facteurs devaient encore impacter négativement les ventes du fabricant au deuxième trimestre 2011. Ce qui s’est confirmé.

Rappelons qu’en février 2010, Trident avait racheté les activités circuits pour télévision numérique et boîtiers décodeurs de NXP Semiconductors. Trident avait déjà fait ses emplettes sur le Vieux Continent en mai 2009, en rachetant une partie des activités grand public du Suisse Micronas, reprenant alors environ 150 emplois.

Parrot, groupe français spécialisé dans les périphériques sans fil pour téléphones mobiles, a finalisé comme prévu l’acquisition de son compatriote DiBcom, un fabricant de circuits intégrés fabless spécialisé dans la radio et de la télévision numérique pour l’industrie automobile.

Implanté à Palaiseau, DiBcom conçoit et commercialise des circuits intégrés permettant la réception de la télévision et de la radio numérique, à faible consommation d’énergie, forte mobilité et quel que soit le standard de transmission (DVB-T, DVB-SH, ISDB-T, ATSC, CMMB, DAB, …), notamment grâce à un cœur programmable pour réaliser le traitement de signal, développé par ses soins. Fondée en 2000, DiBcom a déjà commercialisé plus de 25 millions de circuits intégrés permettant de recevoir la télévision et la radio numérique terrestre quels que soient les paramètres de transmissions utilisés, en Europe, en Asie, en Australie, en Amérique du Sud ou au Japon.

L’opération consiste en un rachat d’actions pour 15,9 M€ et à une reprise de dettes nettes de l’ordre de 12 M€. En 2011, DiBcom envisage de réaliser un chiffre d’affaires d’environ 15 M€, une marge brute de l’ordre de 45% pour une perte opérationnelle de 4 M€. DiBcom compte environ 90 salariés dont 50% en R&D et plusieurs établissements ou bureaux de représentation en Europe et en Asie.

Parrot s’était déjà illustré en mai dernier en rachetant la société lyonnaise Varioptic, pionnière des optiques miniatures programmables avec notamment des applications en matière d’autofocus, de stabilisation et de zoom.

IBM France annonce le regroupement de ses équipes de développement logiciel et matériel au sein d'une structure unique, nommée "France Lab" ; cette nouvelle structure, réunissant l’ensemble des experts IBM en développement de solutions logicielles et matérielles en France, compte dynamiser l’innovation sur le territoire français et renforcer la coopération entre ses différents acteurs, privés ou publics.

Les équipes techniques réunies au sein de «France Lab » permettront de faire le lien entre les laboratoires de recherche d’IBM et les besoins futurs de ses clients tout en intégrant à son écosystème les membres de la communauté académique et scientifique française et européenne.

IBM rappelle qu’il compte 9 centres de recherche et 3000 chercheurs dans le monde et que ses dépenses mondiales de R&D ont dépassé les 60 milliards de dollars pour les dix dernières années.