Tel un joueur qui aurait perdu la main, le Finlandais Nokia, numéro un mondial des téléphones mobiles, tente de se refaire en jouant son va-tout dans un partenariat avec Microsoft : reconnaissant implicitement son échec dans le choix de Symbian comme plate-forme logicielle pour le juteux marché des smartphones depuis la percée des terminaux Android et de l'iPhone, l’entreprise mise sur Windows Phone pour rafler la mise sur un marché où les succès d'Android et d'iOS (le système d’exploitation de l’iPhone) ne se démentent pas.

Les mauvaises langues diront que le choix de Nokia est dicté par l’origine du nouveau p-dg de l’entreprise finlandaise : avant de prendre les rênes de Nokia, Stephen Elop dirigeait précédemment la division business de …

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Microsoft.

Si l’on s’en tient au passé, la part de marché des smartphones sous OS de Microsoft est tombée de 8,7% en 2009, à 4,2% en 2010, selon Gartner. Par comparaison, celle d’Android est passé de 3,9%, à 22,7%, soit une progression de 888,8% en 2010.

Même si Nokia et Microsoft comptent créer un écosystème pour smartphones autour de Windows Phone, Nokia espère encore vendre plus de 150 millions de terminaux Symbian dans les années à venir. Nokia n'abandonne pas l'option open source et sortira des terminaux MeeGo.

Symbian, qui revendique une base installée de 200 millions de terminaux, deviendra une plate-forme franchisée pour rentabiliser les investissements déjà consentis. Mais en n’étant plus la priorité de Nokia, on voit mal pourquoi d’autres fabricants de mobiles continueraient d’en faire leur cheval de bataille.

Globalement, Nokia a vendu 461,3 millions de téléphones en 2010, contre 440,9 millions en 2009, mais sa part de marché est tombée de 36,4%, à 28,9%, selon Gartner.

Premier fondeur mondial, le Taïwanais TSMC publie pour janvier un chiffre d’affaires de 35,37 milliards de dollars taïwanais (1222 M$), en hausse de 1,4% par rapport à décembre 2010 et de 17,4% par rapport à janvier 2010.

Rappelons que déjà, fin janvier, TSMC estimait que la demande pour le premier trimestre sera finalement meilleure que la saisonnalité habituelle des ventes, anticipant alors seulement un léger recul pour ses ventes des trois premiers mois de l’année : entre 105 et 107 milliards de dollars taïwanais, contre 110,14 milliards pour le quatrième trimestre 2010.

Plus tôt dans la semaine, UMC, deuxième fondeur mondial, a publié un chiffre d’affaires de 9,53 milliards de dollars taïwanais (331 M$), en baisse de 6,42% par rapport à décembre 2010 et en hausse de 10,75% par rapport à janvier 2010.

En janvier, le fabricant taïwanais d’écrans LCD AU Optronics a réalisé un chiffre d’affaires de 30,188 milliards de dollars taïwanais (1,04 milliard de dollars), en recul de 1,4% par rapport à décembre 2010, et en chute de 21% par rapport à janvier 2010.

Le mois dernier, AU Optronics a vendu 9,46 millions d’écrans LCD de grande taille (+3,3% en un mois) et 14,5 millions de petits et moyens LCD (-15% en un mois).

Au quatrième trimestre 2010, AU Optronics avait enregistré une perte nette trimestrielle de 389 millions de dollars américains sur un chiffre d’affaires de 3,521 milliard de dollars, en recul de 17,5% par rapport au troisième trimestre, en raison de prix pour les LCD pour téléviseurs plus faible que prévu, d’opérations de déstockage chez les clients et de changes monétaires peu favorables au dollar taïwanais.

Sagem Wireless annonce ce matin sa décision stratégique de se concentrer sur les services connectés intégrés au cœur d’appareils électroniques développés pour les marques grand public ou d’applications professionnelles ; pour ce faire, l’entreprise lance un logiciel d’interface utilisateur open source baptisé Surface et change de nom pour s’appeler Mobiwire.

MobiWire compte s’appuyer à la fois sur son logiciel d’interface utilisateur connecté à une plate-forme de contenu en mode cloud et sur son expertise en conception de produits pour accompagner les marques dans le monde de la mobilité, de la conception à la mise sur le marché.

Bénéficiant à la fois de relations historiques avec les opérateurs mobiles et d’une expertise forte dans le développement de téléphones, MobiWire fournit aux différentes marques, des terminaux mobiles personnalisés, basés sur une technologie ouverte et compatible avec les standards du marché et, dans le futur, des appareils 4G.