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n pas de plus dans le rapprochement entre Sony et Samsung, déjà partenaires dans les écrans LCD au travers de leur co-entreprise S-LCD. Hier, les deux mastodontes ont en effet révélé un accord de licences croisées leur permettant de s’échanger l’usage de l’essentiel de leurs porte-feuilles de brevets. L’essentiel en nombre, mais pas forcément en qualité, car les deux concurrents veulent continuer à différentier leurs produits. Cet accord, négocié depuis décembre 2003, concerne les brevets de base, notamment dans le semiconducteur et les technologies industrielles standards. Mais en sont exclus notamment les brevets sur les LCD (déjà pris en compte dans le cadre de la création de S-LCD) et les écrans Oled. Aux Etats-Unis, Sony détient un porte-feuille de 13 000 brevets, et Samsung 10 000.

La surenchère continue dans les investissements de production d’écrans LCD, alors que cette industrie est actuellement en situation de surcapacité de production. A en croire DigiTimes, qui rapporte les propos de DisplaySearch, un cabinet d’études de marché spécialisé dans les afficheurs généralement bien informé, le Japonais Sharp projette d’investir 3,3 milliards de dollars dans la construction d’une unité de production d’écrans LCD à matrice active dite de huitième génération. Cette usine, implantée au Japon, devrait traiter des panneaux de verre de 2,16 m x 2,40 m. Un record ! L’usine pourrait être opérationnelle au 4e trimestre 2006.