<

publicité

br> Le marché français des semiconducteurs au 3e trimestre 2010, établi à partir des facturations OEM des membres du Sitelesc, affiche en euros un repli de 10,1% sur le trimestre précédent ; ce mauvais résultat incombe aux semiconducteurs discrets (-6,3%) mais plus encore aux circuits intégrés, dont les ventes s’effondrent de 18,8% en trois mois.

Par rapport au mauvais troisième trimestre 2009, le marché français du semiconducteur progresse, malgré tout, de 20,1%.

Après les fortes croissances des trimestres précédents et avec un sommet au deuxième, ce troisième trimestre amorce ainsi une stabilisation et retrouve une valeur sensiblement identique à celle du 1er trimestre, souligne l’organisation professionnelle. Le book-to-bill, rapport commandes sur facturations, est d’ailleurs proche de 1.

Sur les neuf premiers mois de 2010, le marché français du semiconducteur est malgré tout encore en hausse de 23,3% comparé à la même période de 2009, et il en va de même pour la distribution qui s’est très bien reprise avec +39,7%.

Au troisième trimestre, les secteurs d’application les plus représentatifs du marché français du semiconducteur sont l’automobile (26,8%), l’industriel et la défense (21,5%) et les puces pour encarteurs (15,2%). La distribution représente plus du quart du marché (26,4%).

Quant aux lignes de produits exprimées en part de marché, les CI Mos Micro (36,5%) restent largement majoritaires, suivi des discrets (24,7%) et des circuits analogiques (17,4%).