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br> Déclarant ne pas être hostile à une consolidation dans l’industrie des composants passifs, le conseil d’administration de Pulse Electronics a rejeté, sans surprise, l’offre de rachat de son compatriote Bel Fuse, qui se propose de racheter Pulse Electronics pour 6 dollars par action, valorisant à 246 millions de dollars le fabricant de composants passifs (composants magnétiques, antennes, connecteurs), de modules pour les télécoms filaires et sans fil, ainsi que de composants de gestion de puissance pour le militaire, l’aéronautique et l’automobile.

Pulse Electronics estime que le prix proposé ne reflète pas les progrès qu’il a accomplis depuis plus d’un an (vente de AMI Doduco, rationalisation des usines et du porte-feuille de produits, etc.).

En 2010, Bel Fuse, spécialisé dans les composants passifs, les composants magnétiques de protection, d'interconnexion et de conversion d'énergie, a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 302,5 millions de dollars (dont 55 M$ liés à des acquisitions, en particulier, Cinch Connectors, filiale de Safran) en hausse de 66% par rapport à 2009, pour un bénéfice net de 13,6 M$, contre une perte de 8,3 M$ en 2009.

De son côté, Pulse Electronics a réalisé un CA annuel de 432,5 M$ en 2010, contre 398,8 M$ lors de l’exercice précédent. L’Américain avait réduit ses pertes 38,4 M$, contre un déficit de 193,2 M$ en 2009. Pour ses divisions puissance et réseaux, dont les produits sont en concurrence avec Bel Fuse, Pulse Electronics estime que ses ventes dans ce domaine ont progressé de près de 40%, à 346,3 M$ (pour un bénéfice d’exploitation « non-GAAP » de 30,9 M$), faisant ainsi jeu égale à Bel Fuse (un bénéfice d’exploitation « non-GAAP » de 25,1 M$ sur un CA de 302,5 M$).

Si Bel Fuse lance son OPA, ce sera aux actionnaires de trancher.