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br> Selon IC Insights, les ventes mondiales de semiconducteurs des 103 entreprises « fabless » qu’il a identifiées ont représenté 64,9 milliards de dollars en 2011, soit une progression de 4% très supérieure à celle de 1% pour l’ensemble des circuits intégrés ; mieux, les 25 premières entreprises sans usine qui font appel à des fondeurs pour fabriquer leurs circuits intégrés, ont vu leur ventes progresser de 9% l’an dernier, à 51,1 milliards (soit 80% du total), quand leurs poursuivants ont collectivement vu leurs ventes reculer de 13%, à 12,8 milliards.

Sans surprise, huit des dix premières entreprises « fabless » sont américaines et 12 des 25 premières également, montrant ainsi d’où vient l’innovation en semiconducteurs.

Pour autant la palme de croissance en 2011 n’est pas américaine, mais chinoise. En effet, c’est l’entreprise chinoise Spreadtrum Communications, spécialisée dans les circuits pour téléphones mobiles, qui a progressé le plus vite : +95%, à 674 M$. Elle devance l’Allemand Dialog Semiconductor (+77%, à 527 M$) et l’Américain Qualcomm (+38%, à 9,91 milliards de dollars), de très loin la plus grosse entreprise « fabless » au monde devant Broadcom et AMD. Quant aux décroissances les plus criantes, elles ont été le lot du Taïwanais Mediatek (-17%) et de ST-Ericsson (-28%).