<

publicité

br> Marche arrière toute pour le sous-traitant Jabil : l’Américain vient d’annoncer le rachat de trois usines en France et en Italie qu’il avait précédemment cédées à des repreneurs dont l’usine de Brest rebaptisée Compétence France ; sans ambages, le sous-traitant indique qu’il compte établir des activités viables sur ces sites, accusant les repreneurs de malversations et de détournement de fonds qui étaient spécifiquement alloués au fonds de roulement.

Pour les 192 salariés de Brest, ce doit être le soulagement après les fausses promesses de ce repreneur indélicat. Dans son communiqué officiel, Jabil indique qu’il va réintégrer trois sites en France et en Italie, mais sans préciser lesquels. Rappelons qu’en juin 2010, le fonds d’investissement américain Mercatech avait repris cinq sites de production de Jabil en Italie et en France : Cassina de Pecchi (alors 465 employés), Marcianise (832) et Scandicci (371) en Italie, ainsi que Brest (216) et Gallargues (25).

Jabil précise que son ancienne usine de Meung-sur-Loire, exploitée aujourd’hui avec succès par MSL Circuits, n’est bien-sûr pas concernée par ce projet de reprise en mains.

Jabil va provisionner entre 25 M$ et 40 M$ sur ses comptes trimestriels pour financer ce plan de sauvetage.

Pour son premier trimestre fiscal clos le 30 novembre dernier, le sous-traitant avait publié un chiffre d’affaires trimestriel de 4,1 milliards de dollars, en hausse de 32% par rapport au CA de 3,1 milliards du même trimestre de l’exercice précédent, pour un bénéfice net de 106,7 M$, contre 28,3 M$ un an plus tôt. Pour le trimestre en cours, Jabil vise un CA compris entre 3,85 et 3,95 milliards de dollars.