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br> Les prises de commandes en Europe dans la distribution de composants actifs et passifs ont progressé de 18,5% au premier trimestre 2012 par rapport au quatrième trimestre 2011, selon les statistiques trimestrielles de l’IDEA, l’association internationale des distributeurs en électronique ; elles ont été toutefois en retrait de 17,1% par rapport à celles du premier trimestre 2011.

Au quatrième trimestre, les facturations sur le marché européen de la distribution de composants électroniques ont, pour leur part, progressé de 15,8% par rapport au trimestre précédent et ont été inférieures de 15,1% par à celles du premier trimestre 2011.

Le book-to-bill de la profession (rapport commandes sur facturations) est remonté à 0,95, contre 0,94 au quatrième trimestre 2011, 0,88 au troisième trimestre, 0,95 au deuxième trimestre et 0,99 au premier trimestre 2011.

Rien que pour la France, les prises de commandes dans la distribution de composants ont augmenté de 5,5% au premier trimestre 2012 par rapport au quatrième trimestre 2011 ; mais elles ont chuté de 11,4% par rapport à celles du premier trimestre 2011. Quant aux facturations sur le marché français de la distribution de composants électroniques, elles ont, pour leur part, augmenté de 10,4% par rapport au trimestre précédent et ont été inférieures de 14,9% par rapport à celles du quatrième trimestre 2010.

Les statistiques de l’IDEA proviennent des données fournies par les associations de distributeurs en France (SPDEI), Allemagne, Grande-Bretagne, Italie et pays nordiques, associations qui représentent environ 70% de l’activité de distribution dans leurs pays.

Selon NPD Displaysearch, l’industrie mondiale des écrans LCD de grande taille a peut-être mangé son pain noir : au deuxième trimestre, les ventes de LCD devraient en effet progresser de 11%, à 189,6 millions d’unités, effaçant ainsi deux trimestres de baisse de suite en raison des ajustements de stocks.

Selon NPD DisplaySearch, 170,2 millions d’écrans LCD de grande taille (pour téléviseurs, moniteurs informatiques, PC portables, tablettes électroniques, écrans publics) avaient en effet été vendus au premier trimestre 2012, soit un recul de 3% par rapport au quatrième trimestre 2011.

En valeur, ce marché devrait même progresser de 14% au deuxième trimestre par rapport au premier trimestre, à 20,6 milliards de dollars, la première croissance depuis trois trimestres.

L’Américain Applied Materials, numéro deux mondial des équipements pour la fabrication des semiconducteurs et également fournisseur de machines pour les écrans plats et le photovoltaïque, vient de publier pour son deuxième trimestre fiscal clos fin avril un chiffre d’affaires trimestriel de 2,54 milliards de dollars, en baisse de 11,2% sur un an et en hausse de 16% par rapport au trimestre précédent ; ses prises de commandes atteignent 2,77 milliards (pour un rapport commandes sur facturations de 1,09) et son bénéfice net 289 M$, contre 117 M$ trois mois plus tôt et 489 M$ lors du même trimestre de l’exercice précédent.

Les commandes de sa division équipements pour SC (Silicon Systems Group) ont représenté 1,97 milliard de dollars, soit une hausse de 39% en trois mois, grâce aux commandes des fondeurs (72% du total, contre 12% pour les fabricants de circuits logiques, 12% pour les fabricants de flash NAND et 4% pour les fabricants de Drams). Les facturations de la division ont progressé de 32% en trois mois, à 1,78 milliard de dollars.

Pour la division énergie (Energy and Environmental Solutions) en revanche, les ventes ont chuté de 62% en trois mois, reflétant la surcapacité de production mondiale dans le photovoltaïque. En conséquence, Applied Materials a annoncé dernièrement un plan de restructuration de la division pour abaisser son point d’équilibre à un chiffre d’affaires annuel de 500 M$. Ce plan devrait concerner 250 emplois.

Toutes activités confondues, Applied Materials anticipe une baisse de ses ventes de 0% à 10% pour le trimestre en cours.

Agilent Technologies annonce la plus grosse acquisition de son histoire en signant un accord définitif pour le rachat du Danois Dako, un spécialiste des équipements de diagnostic du cancer ; le montant de l’acquisition atteint 2,2 milliards de dollars.

En rachetant ce spécialiste du médical, Agilent renforce ainsi sa division « sciences de la vie ». Dako a réalisé en 2010 un chiffre d’affaires de 340 millions de dollars dans les équipements, les logiciels et les consommables liés au dépistage du cancer. L’entreprise emploie plus de 1000 personnes, principalement au Danemark et en Californie.

A l’heure où Arnaud Montebourg prend ses fonctions de ministre du Redressement productif, il ne lui serait peut-être pas superflu de s’inspirer de l'ouvrage "Réinventer notre industrie : le rôle essentiel des achats" ; ce document de 192 pages (réalisé par des acteurs professionnels de l’industrie électrique, électronique et de communication) résulte des travaux du Club Rodin (think tank de la FIEEC) et apporte un éclairage sur les moyens de réinventer l'industrie au travers de la problématique des achats ; nous vous proposons de le télécharger gratuitement à partir de notre site et de le diffuser dans la profession.

« Tout le monde parle de PME et d'industrie mais cet ouvrage présente la particularité d'avoir été fait par ceux qui vivent cela au quotidien », commente Bernard Bismuth, président de B de B Consulting, qui a collaboré à ce travail.

Téléchargez l’ouvrage à cette adresse : http://www.vipress.net/LIVRENUM.pdf.

Une meilleure qualité relationnelle au sein des écosystèmes d’entreprises ne serait-elle pas un facteur de meilleure compétitivité mondiale, s’interroge le Club Rodin ? « C’est la conviction de Michael Porter, qui prône le concept de valeur partagée, d’autant plus pertinent que les grandes entreprises consacrent 60 à 80% de leur chiffre d’affaires aux achats. À l’instar de l’expert de Harvard, et du chercheur John W. Henke (cité par le Médiateur national interentreprises, Jean-Claude Volot), le Club Rodin, prône une démarche positive d’« achats responsables » fondée sur des relations mutuellement bénéfiques entre grands groupes et PME », souligne l’ouvrage.

Les « achats responsables », préconisation du Club Rodin, sont fondés sur le principe de la valeur globale. D’une part, le calcul TCO de la valeur d’un produit ou service doit inclure l’ensemble des éléments qui le constituent, opérationnels (qualité-coût direct-délai) et sociétaux (incluant le social et l’environnemental). D’autre part, la qualité de la relation client-fournisseur a également une valeur à moyen et long termes.

Les trois principales préconisations du Club Rodin sont les suivantes :
1) promouvoir le concept de « valeur globale », et enrayer l’appétence du gain direct à court terme.
2) définir une vision politique à long terme, conjuguant celle des acteurs économiques (grandes entreprises et PME) et de l’État.
3) contribuer progressivement à un nouvel équilibre socio-économique, par le développement de PME-ETI au sein d’écosystèmes compétitifs portés par les groupes leaders.