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br> Le marché mondial de la CAO électronique a augmenté de 6,3% au premier trimestre 2012 par rapport au premier trimestre 2011 grâce à des croissances pour toutes les régions du monde sauf le Japon et pour toutes les grandes familles de produits sauf les services, selon les statistiques publiées par le consortium EDA ; par rapport au quatrième trimestre 2011, ce marché a toutefois reculé séquentiellement de 9,6%.

Les ventes totales de logiciels de CAO, de contrats de maintenance et de services associés ont ainsi représenté 1536,9 millions de dollars au 1er trimestre, contre 1446,4 M$ au 1er trimestre 2011.

La profession employait 27 848 personnes dans le monde fin mars 2012, soit 5,3% de plus qu’un an plus tôt et 0,8% de plus que lors du trimestre précédent.

Les statistiques du consortium pour le 1er trimestre 2012 montrent que la conception en électronique a augmenté sur un an en Europe de l’Ouest. Les ventes de CAO en Europe de l’Ouest, Moyen-Orient et Afrique ont en effet progressé de 8,2% sur un an, à 261,7 millions de dollars. En lissant les ventes des quatre derniers trimestres par rapport à celles des quatre trimestres précédents, le marché européen de la CAO a progressé de 10,9%.

En Amérique du Nord, le marché de la CAO a augmenté sur un an de 9,8% au 1er trimestre, à 661,5 M$. En comparant, les ventes des quatre derniers trimestres à celles des quatre trimestres de l’année précédente, le marché américain de la CAO a progressé de 16,3%.

Au Japon, le marché trimestriel de la CAO a reculé de 11,1%, à 262,4 M$ (mais +0,2%, si l’on prend en compte l’évolution sur quatre trimestres). Dans le reste de la région Asie-Pacifique, le marché de la CAO a progressé de 14,4%, à 351,3 M$ (+21,3% en prenant en compte l’évolution sur quatre trimestres).

Par famille de produits, les ventes mondiales de logiciels d’aide à l’ingénierie du premier trimestre ont augmenté en un an de 6,5%, à 564,8 M$. Celles d’outils de conception physique et de vérification ont crû de 10,2%, à 350,9 M$. Les ventes de logiciels de routage pour circuits imprimés et modules multipuces ont augmenté de 5,1%, à 147,5 M$. Les ventes trimestrielles de blocs de propriété intellectuelle (IP) ont progressé sur un an de 5,4%, à 391,3 M$. Enfin, les services ont reculé de 3,8%, à 82,4 millions de dollars.

Le groupe automobile français PSA Peugeot Citroën vient d’annoncer ce matin à son Comité central d’entreprise l’engagement d’un plan de restructuration conduisant à 8000 suppressions d’emplois ; en réaction, le Premier ministre a demandé à Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, de présenter un plan de soutien à la filière automobile le 25 juillet.
Le plan de restructuration présenté par PSA marque l'arrêt en 2014 des activités de production à Aulnay, usine qui emploie 3000 salariés pour la production de petites voitures, la suppression de 1400 emplois sur 5600 dans l’unité de production du site de Rennes dédiée aux grandes berlines, ainsi que la diminution de 3600 emplois répartis sur l'ensemble des sites de PSA en France.

Pour motiver son plan de restructuration, PSA explique que la conjoncture s'est à nouveau dégradée au premier semestre 2012. La prévision d'évolution du marché automobile européen s'établit désormais à –8% (contre –5% en début d'année), soit –10% pour PSA Peugeot Citroën, très exposé à l'Europe du Sud. Au premier semestre, la production du groupe s'est contractée de 18%, compte tenu de l’ajustement des stocks. Par ailleurs, le taux moyen d'utilisation des usines européennes du groupe s'est détérioré à 76% au premier semestre 2012, contre 86% en 2011. Il est encore plus faible pour le segment des petites voitures sur lequel PSA Peugeot Citroën réalise 42% de ses ventes, modèles que ses concurrents fabriquent essentiellement dans des pays à bas coûts.

Emmanuel Sartorius, l’expert missionné par le ministre du redressement productif, (expert qui s’est par le passé occupé de la filière électronique en tant que chargé de mission) sera chargé d’analyser les causes de la situation actuelle du groupe PSA qui conduisent à ce plan, les conséquences d’un tel plan sur les territoires et la filière automobile, ainsi que les garanties que peut offrir le groupe PSA sur le maintien à long terme de l’activité industrielle des sites du groupe. Il devra rendre ses premiers éléments d'ici la fin du mois.

Connaissez-vous le taxiing ? Si vous répondez par la négative, c’est que vous n’avez pas assisté à la quatrième édition de la JTE (Journée Technique de l’Electronique) à Versailles le 5 juillet dernier, -une manifestation créée et organisée par les fournisseurs du Gixel-, ratant ainsi l’opportunité de rencontrer les acteurs d’un marché qui représentera bientôt 5 milliards de dollars par an.

Plus de 170 personnes (record battu !) ont ainsi assisté à la quatrième édition de la JTE au Palais des Congrès de Versailles, confirmant l’intérêt grandissant des ingénieurs et responsables de bureaux d’études, pour un événement purement technique qui permet de se rencontrer entre experts autour d’une thématique commune.

Cette édition était consacrée aux solutions électroniques pour le transport électrique. C’est dans ce cadre qu’a eu lieu la présentation d’Olivier Savin, directeur des programmes « green taxiing » du groupe Safran. « Le green taxiing, c’est l’invention de la marche arrière sur les avions en en motorisant les roues », a expliqué le spécialiste. Une fonction que l’on croyait opérationnelle depuis longtemps, mais en fait qui ne l’est pas encore faute de moyens techniques adaptés (il faut arracher 80 tonnes au sol en montant à 20 nœuds en 90 secondes) et d’une fiabilité du système qui doit être aussi rigoureuse que pour l’avion lui-même. D’ailleurs, Safran s’est associé à un spécialiste de l’électrique, l’Américain Honeywell, pour constituer une société commune à parts égale pour répondre à ce défi.

Actuellement en cours de développement, le système de green taxiing électrique utilisera le générateur électrique de l’APU (Auxiliary Power Unit) pour alimenter des moteurs au niveau des roues principales, permettant à l’avion de se déplacer au sol sans les moteurs principaux. Chacune des roues motrices sera équipée d’un actionneur électro-mécanique, tandis que l’électronique de puissance et l’électronique de commande donneront au pilote la maîtrise complète de la vitesse, de l’orientation et du freinage de l’avion au sol. A la clé d’importantes réduction des coûts au niveau de la consommation de carburant (le démarrage des réacteurs ne s’effectue qu’une fois que l’appareil est positionné sur la piste), de l’infrastructure au sol nécessaire au stationnement des avions et des coûts liés à l’usure des freins au carbone. Sans compter la réduction des émissions polluantes.

Honeywell et Safran ont pour objectif d’introduire ce système à compter de 2016 sur les avions neufs et en retrofit sur les avions en service (soit entre 8000 et 9000 appareils). Un marché de 5 milliards de dollars par an pourrait alors s’ouvrir à la société commune, qui n’est toutefois pas seule sur ce créneau. Pour la mise au point de leur système, Safran et Honeywell sont à la recherche de fournisseurs dans le domaine du câblage, de l’électronique de puissance et de l’électronique de commande des moteurs, etc. D’où l’intérêt d’une participation à la JTE (exposition de produits – conférences – rencontres face à face) pour tisser des liens.

Sur le même mode, les deux autres présentations centrales de la journée ont concerné les opportunités et enjeux du véhicule électrique par Patrick Bastard, directeur de l'électronique et des technologies avancées chez Renault, ainsi que les innovations du Léti sur les différentes couches des smart grids dédiées au transport électrique (technologies pour la puissance, stockage de l’énergie, communication, informations, sécurité) par Laurent Malier, directeur du Léti.

Forts de ces contacts de haut niveau, les organisateurs souhaitent réussir à convaincre un pour plusieurs grands acteurs du semiconducteurs de se joindre à eux pour la cinquième édition de la JTE en 2013.

Spécialisé dans les composants electromécaniques, les capteurs, les inductances, les transformateurs et autres composants magnétiques, l’Américain Standex Electronics annonce l’acquisition de l’Allemand Meder Electronic, un spécialiste des relais reed ; le montant de l’acquisition n’a pas été révélé.

Fabricant de relais reed, de capteurs reed et commutateurs magnétiques reed, Meder a des usines en Allemagne, en Chine et aux Etats-Unis. Fondé en 1985 par Bernhard Meder, Meder Electronic a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de 46 millions d’euros, dont 40% en Allemagne et 60% répartis entre l’Asie, l’Amérique du Nord et les autres pays européens.

Standex, dont les gammes de produits sont complémentaires, réalise pour sa part 85% de son activité en Amérique du Nord.

Le Premier ministre a annoncé le lancement d’une mission, que Louis Gallois a accepté de conduire, destinée à préparer un pacte productif en faveur de la compétitivité de l’ industrie ; Louis Gallois devra identifier les mesures pour lever les freins à la compétitivité de l’industrie française et remettre ses travaux au Premier ministre mi-octobre 2012.

La mission confiée à Louis Gallois devra aborder l’ensemble des facteurs affectant la compétitivité des entreprises industrielles, notamment en ce qui concerne le financement, la formation, la recherche et l’innovation, l’investissement, l’environnement réglementaire ou encore le développement international.

Depuis dix ans, la part de l’industrie dans la richesse produite en France a diminué de 30% et celle de l’emploi industriel dans l’emploi total a baissé de 20% sur cette période.