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br> Le marché mondial des téléviseurs LCD aura atteint 190 millions d’unités en 2010, soit une croissance phénoménale de 31% par rapport à 2009, selon DisplaySearch ; mais cette année, la maturité des marchés des pays développés (Europe de l’Ouest, Etats-Unis, Japon) va faire descendre la croissance du marché mondial à « seulement » 13% pour 215 millions d’unités vendues, et le marché va même pour la première fois reculer en valeur du fait de la pression sur les prix, estime le cabinet d’études.

Pour la première fois en 2011, les ventes de téléviseurs LCD dans les pays émergeants devraient dépasser en volume celles dans les pays développés (Europe de l’Ouest, Etats-Unis, Japon). En Europe, par exemple, la croissance du marché des TV LCD devrait tomber à un chiffre au cours des prochaines années, après avoir toujours été à deux chiffres dans un passé récent.

L’étude de DisplaySearch souligne également la pénétration croissante des dispositifs de rétroéclairage à DEL dans les téléviseurs LCD : d’environ 20% en 2010, elle devrait devenir majoritaire en 2011. Le phénomène des téléviseurs 3D est plus anecdotique : seulement 3 millions d’unités en 2010.

Quant au marché des téléviseurs plasma, il a poursuivi sa croissance en 2010 pour représenter 18 millions d’unités (+28% par rapport à 2009).

Globalement, Displaysearch estime que 247 millions de téléviseurs de tous types d’afficheurs confondus auront été vendus dans le monde, soit une croissance de 17%, la plus forte jamais enregistrée depuis la transition vers les écrans plats.

Annoncée au début de l’été 2010, l’acquisition par l’Américain ON Semiconductor des activités semiconducteurs du Japonais Sanyo vient d’être finalisée ; le montant de l’acquisition est de 11,8 milliards de yens (144 millions de dollars) en numéraire, et l’Américain va emprunter 31,7 milliards de yens (378 M$) à Sanyo Electric pour financer le solde de l’acquisition.

Rappelons qu’à la à la mi-juillet 2010, le spécialiste américain des circuits de gestion de puissance et du signal, avait chiffré cette opération à 366 millions de dollars en numéraire et par échange d’actions. Cette acquisition devrait alors apporter 1,2 milliard de dollars de chiffre d’affaires supplémentaire à l’Américain, dont le chiffre d’affaires annuel devrait ainsi être porté à 3,5 milliards de dollars.

Outre un franc accès au marché japonais, cette acquisition permet à ON Semiconductor de renforcer sa stratégie de fournisseur de solutions semiconducteurs pour améliorer l’efficacité énergétique des systèmes électroniques. Son portefeuille de produits va être compléter par les microcontrôleurs, les circuits spécifiques, les modules de puissance et les composants de contrôle-commande de moteurs du Japonais pour les marchés du grand public, de l’automobile et de l’industriel.

ON Semiconductor a publié début novembre un chiffre d’affaires trimestriel de 600,7 M$, en hausse de 3% par rapport au deuxième trimestre, pour un bénéfice net de 87,8 M$, contre un bénéfice de 78,7 M$ trois mois plus tôt. Pour le trimestre en cours, ON Semiconductor table sur un CA compris entre 565 M$ à 585 M$.

Fournisseur de matériaux et de composants de spécialités pour l’électronique, le groupe américain Rogers annonce l’acquisition de l’Allemand Curamik Electronics, dans une transaction évaluée à 116 millions d’euros ; Curamik produit à Eschenbach, en Allemagne, des substrats pour l’électronique de puissance.

Fondé en 1983, Curamik Electronics est notamment leader mondial des substrats céramique DCB (direct copper bonded ) utilisé pour la réalisation de modules de puissance et notamment de modules IGBTs utilisés pour la commande de moteurs, les onduleurs pour le photovoltaïque et l’éolien ou encore dans les véhicules électriques et hybrides. Ses marchés croissent de 15% par an.

Cette acquisition renforce le porte-feuille de produits d’électronique de puissance et de gestion thermique de l’Américain et devrait conduire à un chiffre d'affaires annuel supplémentaire de 115 M$ à 125 M$.

Annoncée fin septembre, l’acquisition du distributeur américain Nu Horizons Electronics par son compatriote Arrow Electronics vient d’être finalisée ; réalisée à environ 130 M$ (7 dollars par action), elle doit permettre à Arrow de se développer sur le marché en forte croissance de la zone Asie-Pacifique, où Nu Horizons réalise près d’un tiers de ses ventes.

Spécialisé dans la distribution de composants actifs et passifs, d’afficheurs, et de solutions de puissance, Nu Horizons Electronics possède 50 implantations à travers le monde, emploie 650 personnes et a réalisé lors de son dernier exercice fiscal clos fin février un chiffre d’affaires annuel de 671 M$, en baisse de 10,7% par rapport à l’exercice précédent, pour une perte nette de 2,3 M$. Nu Horizons avait alors réalisé 57,2% de ses ventes en Amérique du Nord, 32,3% en Asie et 10,5% en Europe.

Nu Horizons est en effet présent en Europe au travers des rachats successifs du Britannique DT Electronics en août 2006, puis de l’Allemand Dacom-Süd Electronic en juin 2007, et du Danois C-88 en 2008.