Fondé en 2003 par Alain Molinié et Eric Lavigne et spécialiste des objets hybrides connectés et des technologies dédiés à l’univers de la maison intelligente, le Montpelliérain AwoX, sorti de l’anonymat grâce à son ampoule hybride double fonction (éclairage et haut-parleur), lance une augmentation de capital de 17 millions d’euros pour financer sa croissance …

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Cette augmentation de capital de 17 millions d'euros (dont 4,3 millions auprès de ses actionnaires historiques) s’effectuera au travers d’une introduction en Bourse sur Euronext à Paris.

Fort de 42 collaborateurs, dont 20 dédiés à la R&D, AwoX a réalisé un chiffre d’affaires de 7 M€ en 2013, en croissance organique de 48%, pour un résultat d’exploitation (intégrant le crédit d’impôt recherche) de 0,3 M€. Dans un contexte de forte croissance de ses marchés, AwoX s’est fixé pour objectif d’atteindre un chiffre d’affaires de 30 M€ en 2016, soit une multiplication par plus de 4 en 3 ans.

Depuis le printemps 2013, la société commercialise sa propre gamme d’objets, baptisée AwoX Striim, présente dans 3 univers complémentaires de la maison intelligente : la vidéo, l’audio et l’éclairage. AwoX est notamment l’inventeur de l’AwoX StriimLIGHT WiFi, ampoule hybride (son et lumière) récompensée, en janvier 2014, par le prix CES Innovations 2014 Design & Engineering Award lors du CES de Las Vegas.

AwoX s’est également imposé comme un acteur de référence des technologies de connectivité sans fil autour du standard mondial DLNA (Digital Living Network Alliance), et est aujourd’hui membre à vie du conseil d’administration de l’Alliance DLNA, et à la tête du comité de certification.

En quelques mois sur 2013, AwoX a d’ores et déjà vendu près de 70 000 objets connectés, auprès de son réseau de distribution et d’opérateurs télécoms.

Depuis 2007, AwoX a ainsi intégré sa technologie de kits logiciels (SDK) DLNA dans plus de 129 millions d’appareils et conçu, pour le compte d’opérateurs, de fabricants, ou en marque propre plus de 217 000 appareils et accessoires, tels la Live Radio et le picoprojecteur Le Bloc pour Orange.

AwoX bénéficie d’une organisation mondiale avec des bureaux commerciaux aux Etats-Unis (Palo Alto), en Europe (Montpellier), en Chine (Shenzen) et à Taiwan (Taipei), et une filiale dédiée à l’industrialisation, la production et le sourcing à Singapour.

Selon NPD Displaysearch, en dépit de la baisse attendue du marché des puces DEL pour le rétroéclairage des écrans, l’ensemble du marché des puces DEL pour applications d’éclairage devrait passer de 1,1 milliard de dollars en 2013, à 3,4 milliards en 2017 …

Mesuré en nombre de pièces (des puces de 500 µm de côté), la demande mondiale de puces DEL devrait ainsi passer de 17 milliards d’unités en 2012, à 61 milliards en 2017.

Pour autant, la demande de puces DEL pour le rétroéclairage des téléviseurs LCD devrait reculer, passant de 2 milliards de dollars en 2013, à 1,4 milliard en 2017. Lee ralentissement de la croissance du marché des téléviseurs LCD et une meilleure efficacité du rétroéclairage réclamant moins de diodes expliquent ce retrait.

A l’inverse le marché de l’éclairage à DEL est promis à une forte croissance, en particulier pour les tubes fluorescent à DEL, qui ne contiennent pas de mercure et présentent une efficacité énergique supérieure à 50% et une durée de vie également supérieure à l’éclairage fluorescent conventionnel.

Le spécialiste américain des FPGA Altera, qui, avec Microsemi, est l’un des clients les plus connus des prestations de fonderie d’Intel renforce son partenariat de production avec le numéro un mondial des semiconducteurs, en annonçant que les deux entreprises vont collaborer au développement de composants multi-puces, associant la technologie de logique programmable d’Altera à l’expertise d’Intel dans l’assemblage et le packaging avancé …

Intel est déjà engagé dans la fabrication de la dernière génération de FPGA d’Altera (Stratix 10) avec sa technologie 14 nm qui s’accompagne d’un changement radical dans la conception des transistors qui passent d’une structure planaire à une structure 3D appelée Tri-Gate. Cette fois, les deux partenaires vont développer des composants multi-puces intégrant, dans un même boîtier, des FPGA 14 nm Stratix 10 et des systèmes sur une puce (SoC) avec d’autres types de composants (Dram, Sram, Asic, processeurs et composants analogiques).

Ces composants vise les applications haute performance –en terme de taille mémoire et dissipation thermique- pour les marchés des communications, de l’informatique haute performance, du broadcast et de la défense.

Le renforcement de cet accord de fonderie illustre la volonté d’Intel de pousser ses pions dans ce domaine (voir notre article sur la stratégie d’Intel en fonderie détaillée par son p-dg fin 2013).

En redressement judiciaire depuis le 2 juillet 2013, le sous-traitant Novatech Systems, filiale du groupe Novatech implantée à Genlis (Côte-d’Or), va perdre ses derniers 91 emplois, ous apprend France3-Bourgogne. Le Tribunal de commerce de Dijon vient en effet de prononcer la liquidation judiciaire de cette ancienne usine de Technicolor …

Technicolor, qui s’appelait alors Thomson Multimédia, avait cédé cette unité de production de décodeurs au groupe de sous-traitance Novatech en 2008. L’usine employait alors 200 personnes. L’échec de la diversification de la clientèle du site serait à l’origine de ses déboires Les autres implantations de Novatech (Lannion et Pont-de-Buis) ne sont pas concernées par cette décision judiciaire.

Le Toulousain Actia Group, spécialiste mondial des systèmes embarqués électroniques à haute valeur ajoutée, principalement pour l’automobile, a réalisé sur l’année 2013 un chiffre d’affaires consolidé de 303,7 M€, en hausse de 5,0 % par rapport à 2012. Les clients hors France représentent désormais 62,2% du chiffre d’affaires contre 56,4% en 2012 …

La branche Automobile (89,0% des ventes) enregistre une progression de 4,2% de son chiffre d’affaire à 270,2 M€. Cette performance est portée par une hausse de la production dans les systèmes embarqués (portail télématique pour véhicules, groupe motopropulseur pour véhicules électriques) qui rencontrent un succès croissant. Les ventes ont été particulièrement dynamiques sur le marché Nord-Américain et en Chine, l’Europe présentant des résultats satisfaisants pondérant des ventes en légère baisse auprès des clients français.

Après avoir atteint un point bas en 2012, la branche Télécommunications (11% des ventes) réalise un chiffre d’affaires de 33,3 M€ en croissance de 12% soutenu notamment par le succès des stations terriennes et les investissements des opérateurs de téléphonie mobile dans les infrastructures 4G.

En 2013, la progression des ventes du groupe conjuguée à la réduction des charges externes (diminution de la sous-traitance) et à l’optimisation de la productivité des effectifs, a permis à Actia Group de faire progresser de 58,4% son résultat opérationnel qui atteint 16,4 M€ contre 10,4 M€ en 2012. Son bénéfice net 2013 s’est élevé à 10,9 M€, contre 4,1 M€ en 2012.

En 2014, Actia Group a pour objectif de maintenir un rythme de croissance similaire à celui de l’exercice 2013 tout en consolidant ses niveaux de rentabilité et en poursuivant la baisse de l’endettement.

Le Grenoblois Memscap, spécialisé dans les solutions à base de mems, a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires consolidé de 13,7 millions d’euros contre 12,4 millions d’euros en 2012, soit une progression de 11%. Les charges opérationnelles s’établissent à 4,5 millions d’euros pour l’exercice 2013, niveau identique à celui de l’exercice précédent …

Sa perte opérationnelle s’établit à 1,4 million d’euros contre une perte de 1,5 million d’euros au titre de l’exercice 2012. Sa perte nette atteint 1,4 M€, contre un déficit de 0,3 M€ en 2012.
L’an passé, Memscap a réalisé 41% de son chiffre d’affaires dans l’avionique, 23% dans médical et le bio-médical, 16% dans les produits de masse et 13% dans les communications optiques et l’optique adaptative.

Au cours des deux exercices, la société a absorbé l’impact de la crise subie en 2011, faisant passer son chiffre d’affaires de 10 M€ à 13,7 M€ ; elle axe désormais ses efforts sur l’amélioration de son résultat net.