Après les smartphones, les tablettes et avec moins de succès les PC, Google étend son champ d’investigation au prêt-à-porter numérique avec l’annonce d’Android Wear, une plateforme logicielle développée spécifiquement pour le marché du wearable. Google ne part pas seul à l’assaut du marché de l’électronique sur soi, puisque déjà, Intel, Qualcomm, Broadcom, Imagination et Mediatek, côté fabricants de semiconducteurs, ainsi que Asus, HTC, LG, Motorola et Samsung, côté fabricants de terminaux, ont décidé de le suivre …

publicité

Il est vrai que le marché du wearable est promis à un brillant avenir : il devrait passer de 15 millions d’appareils en 2013, à 154 millions d’unités en 2018, selon Strategy Analytics (voir article dans cette édition).

Selon son habitude de communication, Google ne dévoile pas grand-chose sur cette nouvelle plateforme, se contentant de généralités sur les potentialités de l’électronique sur soi. On y apprend que la commande vocale (« OK Google ») aura un rôle prépondérant dans l’interface utilisateur avec ces objets, dont le premier d’entre eux à être commercialisé sera, comme pour les autres, une montre intelligente. Devraient suivre les lunettes intelligentes, et sans doute les thermostats et autre produits connectés issus du rachat en début d’année pour 3,2 milliards de dollars de la start-up américaine Nest Labs , spécialisée dans les thermostats et les détecteurs de fumée connectés.

Les développeurs d’applications, tentés de rejoindre cet écosystème, sont aiguillés sur le site Android Wear pour y télécharger les outils et les API du « Developer Preview » d’Android Wear.



Signalons également l’avancée de Google sur le terrain des téléviseurs connectés avec sa technologie Chromecast, qui permet d’envoyer sur l’écran large du téléviseur l’affichage de son smartphone, de sa tablette ou de son PC. Après un démarrage aux Etats-Unis, le service est désormais disponible dans 11 nouveaux pays dont la France parmi dix autres pays en Europe. Chromecast est une petite clé multimédia qui se branche sur un port HDMI du téléviseur. Connectée au réseau Wi-Fi, elle permet de diffuser le Web directement sur le téléviseur depuis un téléphone, une tablette ou un ordinateur.

Selon Strategy Analytics, le marché du « wearable » -ces gadgets numériques que l’on porte sur soi- devrait passer de 15 millions d’appareils en 2013, à 154 millions d’unités en 2018…

Sans surprise, ce sont les montres communicantes, les lunettes numériques et les appareils de fitness qui constitueront les trois principales branches du prêt-à-porter numérique. Selon la société d’études, des progrès devront être accomplis au niveau des accumulateurs, des afficheurs réellement adaptés à ce type d’appareils, et de l’ergonomie des applications associées, pour que le marché du « wearable » donne sa pleine mesure au cours des prochaines années.

« Passer d’une idée à un prototype en utilisant les nouveaux outils de la fabrication numérique », c’est que promet le nouveau cours en ligne lancé par l’Institut Mines-Télécom. Ce cours doit permettre aux apprenants de s’approprier les outils et les techniques de la fabrication numérique : électronique, carte Arduino, conception, objets connectés, Internet, impression 3D...

Chaque semaine une vidéo courte abordera un nouveau thème. Des exemples seront proposés pour la prise en main, des corrigés seront proposés. Des échanges avec les autres participants seront encouragés au travers de forums d’entraide, d’ateliers.

Le coordinateur du MOOC est Baptiste Gauthier de Télécom Bretagne. Les cours se termineront le 4 juin.

Plus d’infos

Spécialiste de l’univers domestique numérique, de la technologie des courants porteurs et de la confortique, le groupe français HF Company a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 95,4 M€, en baisse de 15,4% par rapport à l'exercice précédent. Ce recul s'explique principalement par l'effet de base provoqué par l'interruption d’un contrat CPL au troisième trimestre 2012 ainsi que par la fin des passages à la télévision numérique en Europe. Pour 2014, le groupe compte rebondir grâce au boom des objets connectés …

Dans un contexte de forte décroissance, le groupe a su gérer stocks et encours de production, démontrant sa capacité d'adaptation. En 2013, le groupe a en effet réduit ses frais de structure de 9% et de 14% sur 2 ans. Le résultat opérationnel courant s'établit donc à 2,2 M€, en progression de 10% par rapport à l'exercice 2012. Le résultat net (hors perte de valeur sur écart d'acquisition) est ressorti à 1,7 M€, plus de 4 fois supérieur à celui de l'exercice précédent.

Au vu du contexte économique, de la disparition de certains effets de base négatifs et du plein effet des prises de référencement réalisées en 2013, HF Company envisage favorablement l'exercice 2014, le retour à la croissance devant se faire sentir à compter du second semestre.

Le groupe va capitaliser sur le segment en plein boom des objets connectés pour continuer à croître en confortique. La gamme HF Company est constituée de plus de cent objets connectés fonctionnant de manière autonome ou centralisée par une « box ». Le groupe compte également accélérer son internationalisation.

Le fabricant de circuits imprimés Fineline Group, issu de la fusion en 2007 du fabricant israélien Aviv PCB & Technologies et de l’Allemand Fineline, vient d’annoncer l’acquisition du fabricant de circuits imprimés allemand KBL Circuits …

KBL Circuit continuera de fonctionner en tant qu’entité séparée sur ses marchés de prédilection (la région de Munich et l’Autriche). L’entreprise continuera d’être dirigée par ses deux fondateurs, Jurgen Krazer et Thomas Beckert. A travers sa filiale allemande dont les ventes ont progressé de 35% en 2013, Fineline Global apportera à KBL une coordination en matière de marteking, de logistique, d’approvisionnements et technologies de l’information.