Afin de mieux structurer et animer l’écosystème du logiciel et des systèmes embarqués, Aerospace Valley, CAP’TRONIC, Images & Réseaux, Minalogic, Syntec Numérique et Systematic Paris-Région annoncent la création de l’association « Embedded France ». Créée sous l’impulsion du rapport de Dominique Potier sur le logiciel embarqué 2013, commandé par Arnaud Montebourg, Fleur Pellerin et Louis Gallois, l’association a pour ambition de porter la réflexion nationale sur les enjeux présents et futurs du secteur en France et à l’international …

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Sa position et ses missions s’intègrent directement dans les priorités de la « Nouvelle France Industrielle » annoncées par le gouvernement le 12 septembre dernier (voir notre article). Les missions et objectifs d’Embedded France seront présentés lors des Assises de l’Embarqué qui se tiendront le 28 octobre 2013 à Paris, manifestation dont l’organisation sera reprise en 2014 par Embedded France.

Les missions de « Embedded France » :
• approfondir la connaissance du domaine dans une vision prospective
• formuler des propositions auprès des pouvoirs publics français et des instances européennes en vue du développement de son écosystème
• optimiser la visibilité et la promotion du marché de l’embarqué et de ses acteurs tant en France, qu’en Europe et à l’international
• organiser des actions spécifiques en liaison avec les pouvoirs publics français et les instances européennes
• ouvrir l’écosystème embarqué « traditionnel » aux nouvelles technologies, à leurs acteurs et marchés.

«Avec la création de « Embedded France », nous souhaitons étendre et renforcer les initiatives françaises impulsées depuis 2007 par le comité Embarqué de Syntec Numérique et le Club des Grandes Entreprises de l’Embarqué (CGEE). Notre objectif est ainsi d’assurer la représentation de cet écosystème et d’intégrer les communautés émergentes en les associant rapidement à nos activités », commentent Agnès Paillard, Présidente du CGEE et Jean-Luc Chabaudie, membre du Comité Embarqué Syntec Numérique.



Aerospace Valley est l’association qui assure la gouvernance du pôle de compétitivité mondial Aéronautique, Espace et Systèmes Embarqués. A ce jour Aerospace Valley compte 618 adhérents (dont 336 PME).

Fondée par le CEA et OSEO, et financée par le Ministère redressement productif, l’association JESSICA France est chargée de la mise en œuvre du programme CAP’TRONIC. Celui-ci a pour objectif d’aider les PME françaises, quel que soit leur secteur d’activité, à améliorer leur compétitivité grâce à l’intégration de solutions électroniques et de logiciel embarqué dans leurs produits. Une mission qui s’appuie sur 24 ingénieurs électroniciens CAP’TRONIC présents sur l’ensemble du territoire.

Via les projets collaboratifs et les synergies qu’il développe, le pôle de compétitivité mondial Images & Réseaux a pour mission de stimuler l’innovation dans les services et technologies associés aux nouveaux usages des contenus numériques et des médias. Créé en 2005, le pôle rassemble 230 acteurs en Bretagne et Pays de la Loire.

Le pôle de compétitivité mondial Minalogic anime et structure dans la région Grenoble-Isère, un espace d’innovation et de compétences spécialisées dans la création, la mise au point et la production de produits et services autour des solutions miniaturisées intelligentes pour l’industrie. Il repose sur le mariage des nanotechnologies et du logiciel.

Au croisement de la filière Logiciel et Numérique au service de l’industrie et des services, Systematic se positionne sur ses 5 secteurs industriels et services historiques (transports, énergie, sécurité, santé, télécommunications). Systematic a permis à ce jour le développement de 379 projets collaboratifs de R&D représentant un effort de R&D global de 2 milliards d’euros.

Le Français Gemalto, leader mondial de la sécurité numérique, va fournir, dans le cadre d’un contrat pluriannuel, son permis de conduire électronique Sealys à l’Imprimerie Nationale. Le logiciel embarqué sécurisé de Gemalto permettra de lire et de vérifier, à l’aide d’un lecteur sans contact, le permis de conduire en polycarbonate qui intègre un microprocesseur …

Les données personnelles imprimées sur le document seront enregistrées de façon sécurisée sur le permis de conduire électronique Sealys, permettant ainsi à la police d’authentifier rapidement et efficacement l’identité du titulaire. A terme, le nouveau permis de conduire multi-applicatif pourra intégrer toute une série de services associés supplémentaires, tels que les différents types de permis, l’assurance, les taxes et le certificat du véhicule. En outre, il pourrait permettre l’accès sécurisé à des véhicules de location ou de co-voiturage par le biais de terminaux entièrement automatisés.

L’Imprimerie Nationale a également choisi la solution d’émission Coesys de Gemalto pour personnaliser ce nouveau document électronique en interne.

Le nouveau permis de conduire électronique français remplace le document papier traditionnel, dans le but de réduire la fraude tout en maintenant une protection forte des données personnelles. En France, le nombre de permis de conduire contrefaits est estimé entre 5 et 10%.

À compter du 16 septembre 2013, dans le cadre d’un programme à l’échelle de l’Union européenne consistant à définir un document standard dans tous les pays de l’Union, tous les permis de conduire émis et renouvelés en France utiliseront le nouveau modèle. L’Imprimerie Nationale est responsable de la conception, production et personnalisation des cartes et a choisi Gemalto comme un fournisseur clé de solutions d’identité électroniques. Elle confie à Gemalto, depuis 2008, la mise en œuvre de solutions de personnalisation sécurisées, notamment avec l’émission de passeports et de cartes de séjour électroniques pour les citoyens et résidents.

Selon le rapport annuel de l’association professionnelle IPC, le marché mondial des circuits imprimés a représenté près de 60 milliards de dollars en 2012, en progression de 1,7% par rapport à 2011. La Chine, le Japon, la Corée du Sud, Taïwan et les Etats-Unis sont les cinq premiers pays producteurs de circuits imprimés, alors que le Vietnam fait son entrée dans le Top10 des pays producteurs avec moins de 1% de la production mondiale …

Sans surprise, l’Asie concentre l’essentiel de la production mondiale de circuits imprimés, mais sa part de marché impressionne : 90% ! Dans le détail, la Chine est de loin le premier pays producteur avec 42,8% de la production mondiale, devant le Japon, deuxième pays producteur avec une part de marché de 16%. Suivent la Corée, Taïwan et les Etats-Unis (dont la part de marché est inférieure à 5%). Le communiqué de presse de l’IPC ne détaille pas la part de l’Europe (dans son ensemble ou par pays).

Concernant les circuits imprimés les plus sophistiqués (circuits haute densité d’interconnexion (HDI) avec microvias), la domination de l’Asie est encore plus écrasante : 97% de la production mondiale, à comparer à 1,4% pour l’Amérique du Nord.

Au moment où l’essor rapide de l’Internet des Objets réclame l’adoption de microcontrôleurs performants, basse consommation, bas coût et faciles d’emploi, la nécessité de former des ingénieurs de conception compétents devient impérative. Fort de ce constat, le Britannique ARM pousse ses pions en annonçant une formation à ses technologies qui aboutira à une accréditation d’ingénieur en microcontrôleurs ARM …

Cette formation, dispensée dans les universités à travers le monde s’inscrit dans le programme AAE (pour ARM Accredited Engineer) du Britannique. Cette nouvelle accréditation est plus particulièrement tournée vers les aspects logiciels des architectures ARMv6 and ARMv7 Cortex-M. Elle est destinée aux ingénieurs de conception dans l’embarqué qui sont familiers avec les processeurs ARM Cortex-M et qui veulent valider leur savoir dans la technologie de microcontrôleurs ARM.

Plus de renseignements : www.arm.com/aae

Pour contribuer au renforcement et à l’émergence d’entreprise de taille intermédiaire (ETI françaises) tous secteurs confondus, la banque publique d’investissement, qui s’appelle Bpifrance, a annoncé hier la création du FPCI ‘’ETI 2020’’. Doté de 3 milliards d'euros, ce fonds commun de placement interviendra sur des opérations à partir de 10 millions d'euros en fonds propres quasi fonds propres, en minoritaire. Son rythme d’investissement sera de 300 à 500 millions d'euros par an …

L’objectif du fonds est d’accompagner sur le long-terme les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) pour accélérer leur création et leur développement, renforcer leurs capacités d’innovation et favoriser le développement à l’international afin d’en faire des championnes de la croissance française.

« Les ETI sont les entreprises qui disposent du plus gros potentiel d’innovation, de développement international et de création d’emplois : moteurs de la croissance, elles sont le pilier de la compétitivité industrielle française. Cependant, le tissu économique français souffre d’un manque important d’ETI alors que celles-ci, qui ne représentent que 3,3% des entreprises, participent pour près d’un tiers aux emplois et à la valeur ajoutée », souligne la banque publique d’investissement.

Les investissements déjà réalisés par le Fonds Stratégique d’Investissement (FSI) seront apportés au « FPCI ETI 2020 » qui devrait par ailleurs suivre un rythme d’investissement de 300 à 500 millions d'euros par an.

Le fonds a été créé sous la forme d’un FPCI d’une durée de 99 ans qui permet de s’adapter au mieux au développement de long terme des entreprises de taille intermédiaire. La durée d’investissement du FPCI ETI 2020 sera donc longue.

Cela fait des années que l’on annonce la construction des premières unités de production de semiconducteurs en Inde sans jamais rien voir venir. Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? Prudence. Mais à en croire la presse locale, le gouvernement indien vient d’approuver deux projets de construction de fabs 300 mm, emmenés par deux consortiums où, aux côtés d’investisseurs nationaux, on retrouve IBM et TowerJazz, d’une part, et STMicroelectronics et Silterra d’autre part …

Le premier projet associerait Jaiprakash Associates à IBM et au fondeur israélien TowerJazz. L’objectif est construire une unité de production sur tranches de 300 mm de diamètre qui disposerait d’une capacité de production de 40 000 tranches par mois. La phase 1 du projet concernerait des procédés CMOS 90 nm, 65 nm et 45 nm, avant une phase 2 pour le passage au 28 nm et éventuellement une phase 3 en technologie 22 nm.

Le deuxième projet associerait Hindustan Semiconductor Manufacturing à STMicroelectronics et à Silterra, un fondeur implanté en Malaisie. La capacité de production envisagée est également de 40 000 tranches de 300 mm de diamètre par mois. Deux phases sont prévues : 90 nm, 65 nm et 45 nm dans la phase 1 et 45 nm, 28 nm et 22 nm dans la phase 2.

Spécialisé au départ dans les technologies de mémoires flash embarquées, l’Américain Spansion vient de prendre une licence pour une vaste gamme de processeurs du Britannique ARM pour sa ligne de circuits actuels et futurs destinés à des applications embarquées dans l’automobile, l’industriel et le grand public. Cet accord de licence s’inscrit dans la continuité du rachat cet été des activités microcontrôleurs et circuits analogiques du Japonais Fujitsu, qui faisait appel aux cœurs de processeurs ARM …

Les cœurs de processeurs faisant l’objet d’un contrat de licence sont : Cortex-M0+, Cortex-M4, Cortex-M3, Cortex-R5, Cortex-R4, ARM9 et ARM7.

Avec le rachat des activités de Fujitsu, Spansion propose désormais une gamme étendue de semiconducteurs incluant les mémoires flash, les microcontrôleurs, les circuits analogiques et mixtes et les solutions de type systèmes sur une puce.

Rappelons que le montant de l’acquisition des microcontrôleurs de Fujitsu a été d’environ 110 millions de dollars, sans compter un stock de composants évalué à 38 M$. Au deuxième trimestre, Spansion a réalisé un chiffre d’affaires de 195,1 M$, pour une perte nette de 3,2 M$.