Analog Devices, fabricant américain de circuits analogiques et de semiconducteurs pour applications de traitement du signal , vient d’annoncer la vente de son activité microphones de type mems à son compatriote Invensense, un fabricant de capteurs de type mems et de composants de détection de mouvements. Le montant de la transaction atteint 100 millions de dollars en numéraire, avec un supplément potentiel en fonction des performances de l’activité au cours des 12 prochains mois …

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Analog Devices précise que l’activité cédée représentera moins de 1% du chiffre d’affaires total de son quatrième trimestre fiscal qui s’achèvera le 2 novembre.
De son côté, Invensense souligne que 30 à 40 salariés d’Analog Devices rejoindront ses rangs. Ils sont employés principalement aux Etats-Unis, en Chine et à Bratislava, en Slovaquie.

Invensense complète ainsi son portefeuille de mems. Il souligne que les smartphones haut de gamme comptent pas moins de trois microphones par appareil. Invensense est notamment spécialisé dans les composants de détection de mouvements 6 et 9 axes pour smartphones, tablettes, consoles de jeux, smart TV, …

Ses circuits permettent de fusionner les données des capteurs de pression, de gyroscopes, d’accéléromètres et de compas pour piloter les commandes des terminaux d’électronique grand public.

Selon IHS, le marché mondial des diodes électroluminescentes (DEL) pour l’éclairage devrait pratiquement doubler en trois ans, passant de 3,6 milliards de dollars en 2013, à 7,1 milliards en 2016. Grâce à la chute des prix des DEL en boîtier pour applications d’éclairage, en nombre de pièces, le marché des lampes à DEL devrait ainsi passer de 520 millions d’unités en 2013, à 2,4 milliards d’unités en 2016, soutient le cabinet d’études américain …

Par le passé, la croissance rapide du marché des DEL en boîtier était tirée par le rétroéclairage des écrans LCD pour les téléviseurs, les PC portables et les téléphones mobiles. Mais la majorité de ces applications ont finalisé leur transition vers la technologie des DEL et ces débouchés sont aujourd’hui saturés, enregistrant de faibles croissances. Dès 2012, l’éclairage est ainsi devenu le premier marché des DEL, devant les systèmes de rétroéclairage à DEL.

La concurrence acharnée que se livrent les fabricants sur ce secteur devrait intensifier la guerre des prix. IHS estime ainsi que le prix moyen des DEL en boîtier devrait tomber à 0,19 dollar l’unité en 2018, contre 0,25 dollar en 2016 et 0,41 dollar en 2013.

La pénétration des lampes à DEL est déjà forte dans certains secteurs comme l’hôpital ou les magasins de ventes. Mais le plus gros potentiel est dans l’équipement résidentiel. IHS estime ainsi que le marché des DEL en boîtier dans les foyers passera de 850 M$ en 2013, à 2,7 milliards de dollars en 2016.

Le fabricant américain de composants et modules de communications optiques Oclaro, vient de signer un accord définitif pour la vente de son activité amplificateurs et modules micro-optiques à son compatriote II-VI Incorporated, spécialisé dans les matériaux et les composants pour diverses applications dans l’optique, la puissance et les applications micro-ondes. La transaction atteint 88,6 millions de dollars, dont 79,6 M$ en numéraire …

II-VI Incorporated reprend les lignes de produits micro-optiques, les amplificateurs et les sous-systèmes associés, incluant la propriété intellectuelle, les stocks de produits, et les machines de production associées. L’entreprise reprend également environ 145 salariés d’Oclara, principalement implantés aux Etats-Unis et en Chine. Le chiffre d’affaires de l’activité reprise est d’environ 94 M$ pour l’exercice fiscal clos le 29 juin 2013.

Pour II-VI Incorporated, cette acquisition complète celle de l’activité laser semiconducteurs d’Oclaro rachetée en septembre dernier (cette activité est basée en Suisse) et renforce la stratégie de II-VI de se focaliser sur les matériaux techniques de précision et les composants optoélectroniques.

Le Canadien Sierra Wireless, un spécialiste des technologies sans fil qui s’est peu à peu recentré sur les technologies M2M (machine-to-machine), vient d’annoncer la signature d’un accord définitif pour le rachat des activités modules embarqués et modems M2M du Californien Anydata …

Le montant de l’acquisition qui devrait être finalisée à la fin du mois est de 5,9 M$. L’activité reprise a représenté un chiffre d’affaires de l’ordre de 10 millions de dollars au cours des 12 derniers mois.

16 ingénieurs et commerciaux de la filiale coréenne d’AnyDATA viendront grossir les rangs du fabricant canadien.

Sierra Wireless n’est pas un inconnu en France. Rappelons que le Canadien, qui avait racheté Wavecom il y a quelques années, avait également finalisé à l’été 2012 l’acquisition de l’activité M2M de Sagemcom, dans une transaction de 44,9 millions d’euros.

Pour la troisième année consécutive, le prix FIEEC/F2I de la recherche appliquée a été décerné, à trois chercheurs (ou équipes de chercheurs), dans le cadre des Rendez-vous Carnot. Ce prix récompense des travaux de recherche qui, à travers un partenariat avec une PME/ETI, ont contribué à générer de la croissance et des emplois sur le territoire …

« Les chercheurs n’ont pas toujours conscience que si leur principal objectif est de développer la connaissance scientifique, ils peuvent aussi contribuer à créer des emplois, à lancer une dynamique économique sur un territoire. C’est cet état d’esprit que la remise du prix FIEEC/F2i cherche à promouvoir » explique Joseph Puzo, l’initiateur de ce prix et p-dg de la société Axon’Cable et vice-président de la FIEEC en charge de l’innovation.

Le premier prix a été attribué à Jean-Yves Chapelon, chercheur et directeur de recherche à l’INSERM, directeur du LabTAU (Laboratoire Thérapie et Applications des Ultrasons), unité mixte INSERM, affiliée à l’université de Lyon et au centre de lutte contre le cancer Léon Bérard à Lyon. Sa collaboration avec la société EDAP-TMS a permis de développer un dispositif médical pour détruire les tumeurs par ultrasons focalisés de haute intensité avec pour application principale le traitement localisé de la prostate, pour les patients porteurs de tumeur cancéreuse ne relevant pas de la chirurgie radicale. Ce dispositif est commercialisé par la société EDAP-TMS, société lyonnaise de 100 personnes réalisant un chiffre d’affaires de 17,7 M€.

Le second prix récompense 3 chercheurs du laboratoire de Génie Electrique de Paris (LGEP) : Olivier Schneegans, ingénieur Supélec et docteur en physique, Pascal Chrétien, ingénieur d’étude, Frédéric Houzé, ingénieur Supelec et docteur en physique. Ce dernier est le responsable de l’équipe « contacts électriques » du LGEP, où tous les trois travaillent. Sur la base des travaux de thèse d’Olivier Schneegans, ils ont développé le « Résiscope », dispositif original qui réalise des cartographies de résistance électrique locale à partir d’un microscope à force atomique. Ces travaux sont valorisés par deux PME. Scientec, est spécialisée dans la distribution d’équipements scientifiques dédiés à l’analyse de surface et à la spectroradiométrie, société qui emploie 13 personnes et génère 3,4 M€ de chiffre d’affaires. Concept scientifique Instruments (CSI) est une PME d’instrumentation issue de l’activité R&D de Scientec. Elle compte 4 personnes et développe et fabrique le Résiscope qui est diffusé au niveau européen par Scientec.

Christelle Godin, ingénieur-chercheur expert à l’institut Carnot CEA-Leti, docteur et titulaire d’une habilitation à diriger les recherches a reçu le troisième prix. Ses travaux ont contribué à développer des solutions de fusion de données pour l’analyse du mouvement destinées à des applications grand public. Movea a été créé en 2007, sur la base de brevets de l’Institut Carnot CEA-Leti, au moment où les premiers objets grand public comme la Wii commençaient à intégrer la capture de mouvement que l’on retrouve aujourd’hui dans les smartphones, les tablettes, télécommandes, manettes de jeu,… Movea est une entreprise grenobloise de 41 personnes qui génère un chiffre d’affaires de 2,4 M€.

Comme en 2012, le Fonds pour l’innovation dans l’industrie (F2i) a sponsorisé le premier prix. Les sociétés Axon Cable et 3A ont sponsorisé les deux autres. La FIEEC et ses partenaires, la BPI, l’Association des instituts Carnot, Supelec donnent d’ores et déjà rendez-vous pour l’édition 2014 aux chercheurs dont les travaux ont été industrialisés dans une PME ou une ETI.

La direction de Sony Alsace TEC France à Ribeauvillé a annoncé la semaine dernière au personnel la mise en place d’un plan de sauvegarde pour l’emploi qui devrait conduire à la suppression de 154 emplois sur un effectif de 516 salariés. Rappelons que Cordon Electronics doit reprendre 100% de l’entité en 2014 …

Le groupe Cordon Electronics a déjà pris début septembre 49% du capital de Sony Alsace TEC France, spécialisé dans des opérations de sous-traitance, d’ingénierie et de SAV-logistique. Les suppressions d’emploi devraient avant tout concerner les fonctions administratives, selon la presse régionale.

La société Cordon Electronics a été fondée en 1989 à Dinan (22) où est installé son siège social ainsi qu’un de ses principaux sites de production. En commençant son développement dans la maintenance des équipements de télématique et téléphonie filaire, elle s’est orientée vers la réparation des appareils téléphones mobiles à partir de 1995. En parallèle de ce cœur de métier GSM, Cordon Electronics s’est développé sur d’autres activités de réparation : écrans plats LCD et plasma, décodeurs numériques et box, produits micro-informatiques, réparation et service logistique dans le domaine PABX et autres matériels professionnels, produits multimédia. Cordon Electronics emploie 1500 personnes, possède 8 centres de réparation en France, des bureaux à Paris, et 6 centres hors métropole (Hongrie, Roumanie, Guadeloupe, Martinique, Guyane et La Réunion). En 2012, 7,5 millions de produits ont été traités et réparés sur l’ensemble de ses sites , pour un chiffre d’affaires de 129 millions d’euros.