Schneider Electric est entré en négociations exclusives avec les fonds d’investissement Carlyleet PAI Partners pour la cession complète de l’activité Custom Sensors & Technologies (CST), sur une base de valeur d’entreprise s’élevant à 900 millions de dollars (environ 650 millions d’euros). CST est notamment présent en France via Crouzet Automatismes. Dans le cadre de l’opération, Schneider Electric réinvestirait environ 100 millions de dollars aux côtés de Carlyle, PAI et du management de CST afin de détenir une participation proche de 30% dans CST …

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CST est une société spécialisée dans la conception et la production de différents types de capteurs et d’actuateurs présents dans de nombreux secteurs de l’industrie, du transport et de l’aéronautique. Les différentes lignes de produits de CST concernent l’automation et le contrôle/commande, la commande de cockpit, la protection électrique, les capteurs inertiels, capteurs LVDT-RVDT, moteurs et actuateurs, capteurs de position, de pression, relais à état solide, commutateurs, etc.

CST a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 600 millions de dollars en 2013. Outre Crouzet, les autres marques commercialisées de l’entreprise sont : BEI Kimco, BEI Sensors, BEI PSSC, Crydom, Kavlico, Newall et Systron Donner Inertial.

Ce projet s’inscrit dans la revue régulière du groupe de son portefeuille d’activités stratégiques afin de privilégier les technologies de gestion de l’énergie et d’efficacité, combinant distribution électrique et automatismes.

A l’été 2012, Schneider Electric était entré en négociations exclusives pour céder CST à l’Américain Avago Technologies, mais l’opération aurait capoté car l’ancienne filiale d’Agilent Technologies n’aurait pas souhaité reprendre certaines activités de CST en France.

Le bon démarrage du début d’année se poursuit et même s’amplifie pour le marché mondial des semiconducteurs : selon le WSTS, les ventes sur les deux premiers mois de l’année auront été supérieures de 12,7% par rapport à celles de janvier-février 2013. En Europe, la progression atteint 8,2% en dollars et 5,8% en euros …

Le mois de février aura ainsi été porteur pour le marché des puces. A 25,871 milliards de dollars, le marché mondial aura ainsi progressé de 11,4% par rapport aux ventes de février 2013 (le recul de 1,4% par rapport à janvier 2014 n’est pas significatif étant donné la différence de nombre de jours ouvrés). Dans son communiqué, le WSTS souligne la croissance particulièrement élevée des ventes pour l’automobile et les cartes à puces.

En Europe également, février a été un bon mois : les ventes ont progressé sur un an de 9,6% en dollars et de 6,4% en euros (à 2,16 milliards d’euros). L’organisation professionnelle met en avant les fortes croissances par rapport à janvier 2014 pour les ventes de discrets, de circuits optoélectroniques, de circuits logiques d’usage général, de circuits analogiques et de mémoires.

Grâce à la croissance de 23,5% du marché des mémoires, le marché mondial des semiconducteurs aura progressé de 5% en 2013, à 315 milliards de dollars, selon le bilan annuel définitif de Gartner. Une performance obtenue en dépit du recul de 9,9% de la production mondiale de PC et des premiers signes de saturation du marché des smartphones haut de gamme au profit des modèles d’entrée et de milieu de gamme …

Si le marché des mémoires Drams s’est envolé en 2013, il ne le doit pas en effet à une forte progression de la demande, mais plutôt à une faible augmentation maîtrisée de l’offre qui a conduit à une forte hausse des prix, rappelle le cabinet d’études.

Plus généralement, Gartner estime qu’après un faible démarrage début 2013 en raison de stocks trop élevés, le marché mondial des semiconducteurs a raffermi sa croissance au cours du deuxième et troisième trimestre, avant de se stabiliser au cours du quatrième trimestre.

Gartner souligne que les 25 premiers fabricants de semiconducteurs ont vu leurs ventes progresser de 6,9% en 2013, alors que le reste des acteurs du marché n’a progressé que de 0,9%.

A l’occasion de la publication de ses résultats annuels, le groupe Egide, spécialisé dans la fabrication de boîtiers hermétiques pour composants électroniques sensibles, annonce la mise en place d’un plan ambitieux de transformation de la société. Ce plan prévoit de développer les ventes tant au niveau sectoriel que géographique, de renforcer le leadership du groupe sur le marché des boîtiers hermétiques haut de gamme et de développer et optimiser ses deux centres de production français et américain …

Ses objectifs chiffrés sont un doublement du chiffre d'affaires en 5 ans (41 M€ visés en 2018), une amélioration du résultat (12% du chiffre d'affaires visés en 2018), un retour à l'équilibre attendu dès 2016 et le versement d'une participation aux salariés du groupe.
Les axes de développement de ce plan s’articulent autour de la restructuration de l'offre commerciale du groupe, de l'optimisation de l'excellence technique du groupe, de la promotion de la céramique d'Egide SA par Egide USA sur le marché civil américain et de la production de composants céramique chez Egide USA.

Afin de supporter sa mise en œuvre, ce plan s'accompagnera d'une augmentation de capital d'un montant d'environ 5 M€ d’ici le 30 juin 2014.

Le déploiement du plan s'opérera par le biais d'investissements humains (530k€ chez Egide SA et 440k€ chez Egide USA), d'investissement global en matériel de 4 485k€ (980 k€ chez Egide SA et 3 505 k€ chez Egide USA) et d'un financement de BFR d'environ 0,5 M€. Le plan prévisionnel de ces investissements est de 835k€ en 2014, 3 230k€ en 2015 et 420k€ en 2016.

En 2013, Egide a réalisé un chiffre d'affaires de 20,4 millions d'euros, contre 22,6 millions en 2012. L'activité 2013 a dégagé une perte opérationnelle de 0,7 million d'euros (contre une perte de 0,4 million d'euros en 2012). Le résultat net 2013 tient compte d'un résultat positif de 0,4 million d'euros lié aux cessions d'Egide UK et d'Egima et s'établit à - 0,5 million d'euros (contre une perte de 0,9 million d'euros en 2012).

Rappelons que le conseil d'administration a dissocié les fonctions de présidence et de direction générale jusqu'à présent cumulées par Philippe Brégi, qui se consacre désormais à la présidence du groupe. Eric Michel, membre du conseil d'administration depuis le 30 janvier 2013, est nommé Directeur général. Cette nouvelle gouvernance est effective depuis le 2 avril 2014.

A l’occasion de l’ouverture de « Build Windows », la conférence annuelle de Microsoft à destination des développeurs du monde entier, les dirigeants du numéro un mondial du logiciel ont annoncé plusieurs avancées pour Windows, pour les développeurs. Pour les smartphones et tablettes d’entrée de gamme, Windows devient gratuit pour les smartphones et tablettes de moins de 9 pouces …

Voici le détail des deux annonces qui concernent les développeurs :
• Un nouveau modèle de licence Windows pour les partenaires constructeurs : pour permettre à ses partenaires de proposer des appareils d'entrée de gamme, Microsoft annonce un programme de licences Windows à 0€ avec des services incluant un abonnement d'un an à Office 365 pour les constructeurs qui développent des smartphones et des tablettes avec des écrans de moins de 23 cm (9 ").
• Une plateforme de développement unifiée : Microsoft a présenté une plateforme commune de développement pour tous les types d’écrans, un ensemble unique d'outils pour les développeurs et une infrastructure commune entre Windows Store et Windows Phone Store. Avec Visual Studio 2013 Update 2 Release Candidate, qui introduit un développement appelé Universal Project, il sera possible de développer une seule fois pour l'ensemble des écrans Windows. Les développeurs de tous horizons pourront s’appuyer sur leurs compétences existantes pour proposer des expériences multi-écrans. Avec Windows Phone 8.1 et Windows 8.1 Update, qui partagent à 90% le même code pour les téléphones, tablettes et PC, et intègrent tous deux Internet Explorer 11, il sera désormais possible de créer une seule et même application Windows pour tous les écrans Windows. Plus de détails sur Building Apps for Windows blog.

Plus d’infos

Le fabricant américain de condensateurs Kemet vient d’annoncer que sa filiale italienne avait signé un accord pour vendre sa division machines de production à l’Allemand Manz. Cette division, acquise lors du rachat en 2007 du fabricant de condensateurs italien Arcotronics, conçoit et fabrique des équipements de production de condensateurs film et électrolytiques et d’accumulateurs lithium-ion. Le montant de la transaction n’a pas été divulgué …

Les 83 salariés seront transférés chez Manz, une entreprise allemande fondée en 1987 en tant que spécialiste de l’automation et qui s’est orientée depuis vers la fourniture de lignes de production. L’activité reprise devrait contribuer pour environ 15 millions d’euros au chiffre d’affaires annuel de Manz.

L’accord stipule que Manz fournira à Kemet certains équipements de production de condensateurs au cours des quatre prochaines années.