<

publicité

br> Le groupe américain Wabtec vient d’annoncer le rachat au fonds d’investissement Eurazeo PME de Mors Smitt, un groupe franco-néerlandais spécialisé dans l’électronique ferroviaire ; le montant de l’acquisition avoisine 88 millions de dollars.

Mors Smitt emploie environ 350 personnes pour un chiffre d’affaires de l’ordre de 60 millions de dollars. Mors Smitt, fruit du rapprochement de deux entreprises française et néerlandaise centenaires, conçoit, produit et distribue des relais électromécaniques principalement à destination de l’industrie ferroviaire. Le groupe possède trois sites de production (en France, aux Pays-Bas et en Chine) et quatre filiales commerciales (en France, au Pays-Bas, aux Etats-Unis et à Hong Kong). En 2010, l’entreprise avait réalisé environ 55% de ses ventes à l’export (hors France et Pays-Bas).

Les systèmes et composants de Mors Smitt sont destinés à la commande, la mesure et l’automatisation de procédures électroniques embarquées, à la fois sur du matériel roulant (systèmes de freinage, d’ouverture des portes, de climatisation, de mesure d’énergie) mais aussi sur le réseau d’infrastructure (relais de signalisation et d’aiguillages). Le groupe compte parmi ses clients nombre de spécialistes du transport ferroviaire (Alstom, Bombardier, SNCF, etc).

Wabtec est une entreprise américaine spécialisée dans les produits technologiques et les services pour le ferroviaire et le transport (locomotives, wagons de fret, véhicules de transport en commun, etc).

Eurazeo PME (anciennement OFI Private Equity) est la filiale d’Eurazeo dédiée aux investissements majoritaires dans les PME dont la valeur d’entreprise est inférieure à 150/200 millions d’euros.

Selon l’agence Reuters et la presse japonaise, Renesas Electronics se trouve dans la dernière ligne droite pour les négociations d’un plan de refinancement de l’ordre de 100 milliards de yens, soit 1 milliard d’euros ; cet apport mêlerait emprunts bancaires et support financier de ses principaux actionnaires.

Il faut toutefois être prudent, car plus tôt dans la semaine des articles de presse au Japon faisaient état de la réticence de certains actionnaires à recapitaliser l’entreprise. Quoi qu’il en soit, Renesas ne pourra toutefois pas s’exonérer d’un plan de restructuration drastique. Reuters évoque à nouveau au moins 12 000 suppressions de postes et la fermeture ou la vente de plusieurs usines au Japon. L’assemblée générale des actionnaires qui se tient le 26 juin prochain pourrait être l’occasion d’officialiser les décisions stratégiques du fabricant de puces nippon.

Renesas Electronics, issu du rassemblement des activités semiconducteurs hors Drams d’Hitachi et Mitsubishi, puis de NEC, a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 883,1 milliards de yens (11,1 milliards de dollars), -dont 786 milliards pour les seuls semiconducteurs-, pour l’exercice qui a pris fin le 31 mars, contre un CA de 1137,9 milliards lors de l’exercice précédent, soit un recul de 22% que le fabricant attribue principalement à l’impact des inondations en Thaïlande, à la dégradation des conditions économiques en Europe et en Chine et à la persistance d’une parité yen/dollar défavorable. Dans ce contexte, le groupe nippon a affiché une perte d’exploitation de 56,8 milliards de yens et une perte nette de 62,6 milliards (785 M$), contre un déficit de 115 milliards lors de l’exercice précédent.

Répartition des ventes annuelles de Renesas

Selon IHS iSuppli, le marché mondial des disques durs a atteint 9,6 milliards de dollars au premier trimestre, dépassant ainsi de 300 M$ le précédent record du premier trimestre 2011 ; c’est bien sûr la hausse des prix suite aux inondations en Thaïlande qui ont permis ce record, car, en nombre de pièces, les ventes trimestrielles de disques durs n’ont pas dépassé 145 millions d’unités, contre 174 millions de pièces au troisième trimestre 2011.

Le prix moyen des disques durs a ainsi atteint 66,28 dollars au premier trimestre, contre 51,49 dollars au troisième trimestre 2011 avant les inondations.

Lors du premier trimestre, Seagate s’est emparé de 46% du marché, devant Western Digital (32%), Hitachi Global Storage Technology (11%) et Toshiba (11%). Les ventes de Seagate ont ainsi représenté 4,45 milliards de dollars, pour 60,7 millions d’unités vendues. Rappelons qu’elles intègrent celles de l’activité disques durs de Samsung récemment acquise.

Pour sa part, Western Digital a finalisé le rachat de Hitachi GST à la fin du premier trimestre. Ses ventes du trimestre ont représenté 44,2 millions d’unités. Pour le prochain trimestre, Western Digital peut escompter un chiffre d’affaires de 4,2 à 4,5 milliards de dollars, en incluant la contribution complète d’Hitachi GST sur un trimestre.

Toshiba a, de son côté, réalisé un CA trimestriel de 1,1 milliard de dollars, pour 20,6 millions d’unités vendues. Son récent accord d’échanges d’actifs avec Western Digital le positionne pour espérer doubler ses ventes annuelles de disques durs à environ 10 milliards de dollars à l’horizon 2014.

La Direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné début mai 2012 le 7143esystème FELIN (Fantassin à équipements et liaisons intégrés) ; la DGA a commandé au total 22 588 FELIN.

Outre le maître d’œuvre Sagem (groupe Safran), quelques 25 sous-traitants européens de premier rang sont concernés par le programme FELIN, parmi lesquels les sociétés françaises Nexter, Thales, Renault Trucks Defense, ELNO, MSA Gallet... Les systèmes FELIN sont assemblés sur les sites Sagem de Poitiers (Vienne) et Fougères (Ille-et-Vilaine).

FELIN améliore les fonctions de protection, d’observation, de communication, d’emploi des armes, de mobilité et de soutien des combattants au contact direct de l’adversaire. Les équipements comprennent gilet de protection, tenue de combat, tenue de protection NBC, lunettes de tirs jour/nuit, équipements d’observation et de vision jour/nuit, systèmes de communication et d’information, armes individuelles ou collectives.