<

publicité

br> Le fondeur allemand LFoundry a été placé sous administration judiciaire outre-Rhin, rapporte notre confrère EETimes ; une procédure qui fragilise le fondeur l'obligeant à se replier sur son usine française à Rousset, usine rachetée à Atmel en juin 2010.

Il y a quelques semaines déjà, les salariés de LFoundry à Rousset avaient manifesté leur inquiétude sur la situation financière du groupe, évoquant, dans la presse régionale, des retards de paiements des fournisseurs. Selon Var Matin, trois cents salariés de LFoundry, inquiets pour leur avenir s’étaient ainsi réunis en assemblée générale à la mi-octobre pour réclamer que « la gouvernance de l'entreprise soit désormais française ».

LFoundry dispose dans ses usines de Landshut en Allemagne et de Rousset en France d’une capacité de traitement de 30 000 tranches de 200mm par mois. L’usine de Rousset, qui emploie environ 800 personnes, a été crée en 1996 ; elle dispose capacité de traitement de 20 000 tranches de 200mm par mois. Elle a conclu en juin 2010 un contrat d'approvisionnement de quatre ans pour Atmel.

Le distributeur américain Avnet vient d’annoncer le rachat du spécialiste français de l’embarqué DE2 afin d’élargir le portefeuille d’Avnet Embedded sur le marché européen et notamment français, lui permettant de fournir à ses clients une gamme plus large de produits, des services et un support technique améliorés.

Leurs principales franchises sont Microsoft Embedded, Oracle, Interval Zero, Metalogix et Datalight.

DE2, créée en 2005, s’est construit une réputation en tant que distributeur technique à valeur ajoutée sur le marché de l’embarqué. « La philosophie de DE2 est parfaitement complémentaire de notre modèle commercial et apporte à notre organisation de nouveaux partenaires, de nouveaux clients, et évidemment de nouveaux talents », commente Martin Brooks, vice-président d’Avnet Embedded EMEA.

Patrick Zammit, président d’Avnet Electronics Marketing EMEA, la société-mère d’Avnet Embedded, ajoute : « nous avons identifié le marché européen de l’embarqué comme l’un de nos secteurs de croissance stratégiques. Avec la création d’Avnet Embedded il y a quatre ans et l’acquisition d’Abacus il y a presque trois ans, nous avons pu créer une assise pan-européenne que nous pouvons maintenant continuer à développer. L’acquisition de DE2 accélère notre stratégie de croissance et ajoute à nos activités françaises actuelles de nombreuses lignes importantes et de nombreux clients. »

Selon IHS iSuppli, le marché mondial des semiconducteurs pour applications industrielles a fait un bond de 35% en 2010, à 27,46 milliards de dollars, soit la deuxième plus forte croissance derrière l’automobile ; les dix premiers fournisseurs de ce segment se sont emparés de 42% de ce marché très diversifié, qui malgré un retrait au second semestre devrait néanmoins afficher une croissance sur l’ensemble de l’année.

Selon le cabinet américain, Texas Instruments est le premier fournisseur de semiconducteurs pour applications industrielles avec 1788 M$ de ventes dans ce domaine en 2010. Il devance STMicroelectronics (1592 M$) et Infineon (1498 M$). Plus surprenant est de retrouver Intel à la quatrième place (1205 M$), devant Analog Devices (1188 M$).

Les applications de l’électronique industrielle sont il est vrai très variées : process et automation, test et mesure, médical, automatisation et commande/contrôle des bâtiments, production et distribution d’énergie, et même, dans la nomenclature d’IHS, défense et aéronautique.

Premier fournisseur mondial de circuits pour téléphones mobiles, l’Américain Qualcomm s’aventure au-delà de son pré carré en rachetant la start-up HaloIPT, spécialiste des systèmes de charge par induction pour véhicules électriques ; le montant du rachat n’a pas été précisé.

L’équipe d’HaloIPT a rejoint le groupe européen du développement de l’innovation de Qualcomm basé en Grande-Bretagne.

Rappelons que Qualcomm a les moyens de sa diversification : il vient de clore son exercice annuel sur un chiffre d’affaires de 14,96 milliards de dollars, en progression de 36% par rapport à l’exercice précédent, pour un bénéfice d’exploitation en progression de 35%, à 5,03 milliards et un bénéfice net en hausse de 31%, à 4,26 milliards de dollars.

Selon Displaysearch, plus de 27% des téléviseurs vendus en 2011 disposeront d’une fonctionnalité de connexion à un réseau ; un ratio qui devrait monter à 54% dès 2015, soit alors un marché de 155 millions de téléviseurs connectés à Internet.