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e gouvernement a décidé de ne pas demander au CSA l'attribution prioritaire de fréquences pour la diffusion en RNT des programmes de Radio France et Radio France Internationale sur les zones de Paris, Nice et Marseille, ce qui condamne l’essor de la radio numérique terrestre dans l’Hexagone.

Quatre ans après le lancement des appels à candidatures de mars 2008 pour la diffusion de services de radio numérique terrestre, le CSA avait rouvert ces appels sur les zones de Paris, Nice et Marseille le 23 avril 2012. En annonçant, le 10 mai dernier, qu'il procéderait d'ici à avril 2013 à des appels sur 20 agglomérations supplémentaires, le CSA avait décidé d'engager le secteur dans un lancement à grande échelle de la radio numérique terrestre.

« Ces appels à candidature s’inscrivent dans un environnement économique et technologique très incertain, sans que les expériences conduites dans d’autres pays européens permettent de lever ces incertitudes. En particulier, le lancement à grande échelle de la RNT engendrerait des surcoûts significatifs pour les radios publiques, liés à la nécessité devant laquelle elles se trouveraient de diffuser à la fois en modulation de fréquences et en numérique », explique le ministère de la communication pour motiver son refus.

Pour autant, le gouvernement ne se satisfait pas de la répartition actuelle des services radiophoniques sur le territoire : s'il est possible de recevoir plus de 50 radios à Paris, environ un tiers des Français reçoit moins d'une dizaine de services de radio en bande FM.
Pour réduire cette fracture radiophonique, le gouvernement pilotera, en lien avec le CSA, une étude sur les usages de réception de la radio des Français situés en zones rurales recevant moins d'une dizaine de services en bande FM, qui pourra éclairer la réflexion sur les complémentarités à rechercher avec d'autres modes de réception, qu'il s'agisse de la RNT, de la radio hybride par voies satellitaire et terrestre (pour laquelle le CSA a lancé un appel à candidatures), ou de la radio sur Internet aujourd'hui en plein développement.

Enfin, sur la base des consultations menées auprès des différents acteurs de la radio, le gouvernement envisage de prendre prochainement un arrêté d’autorisation de la norme DAB+, qui coexisterait ainsi avec la norme T-DMB, et enrichirait la période d’expérimentation en offrant deux voies techniques pour faire de la RNT, avec leur particularités de coûts et de modalités opératoires.

757 millions d’écrans LCD devraient être vendus cette année, soit une hausse de 8% par rapport à 2011 ; en valeur, ce marché devrait progresser de 13%, à 83,5 milliards de dollars, selon NPD DisplaySearch.

L’industrie des écrans LCD à matrice active sort d’une période marquée par des prix à la baisse et des ajustements de stocks dans la chaîne logistique, même si le redressement semble encore modeste, analyse le cabinet d’études. « Il est clair que cette industrie n’a pas encore atteint la maturité, mais qu’elle ouvre plutôt un nouveau chapitre de son histoire », poursuit NPD DisplaySearch. En témoignent la montée en puissance rapide des productions des fabricants chinois et l’adaptation des fournisseurs coréens, taïwanais et japonais qui se restructurent et déploient de nouvelles technologies et de nouveaux process pour réduire les coûts et améliorer les performances de leurs produits.

Cette année, la croissance devrait être tirée par le marché des PC mobiles et des tablettes, ainsi que par celui des téléviseurs. Les ventes de LCD pour notebooks devraient ainsi progresser de 13%, à 217,5 millions de pièces. Les ventes de LCD pour tablettes devraient croître de 61%, à 96,1 millions de pièces dont 72,8 millions d’écrans 9,7 pouces, la diagonale de l’iPad.

Après le premier recul historique des ventes de LCD pour téléviseurs en 2011, cette année, ce marché devrait croître de 6%, à 223,8 millions d’unités, tiré notamment par l’accroissement de la demande en Chine.

Selon SEMI, les investissements des fabricants de semiconducteurs en équipements de production neufs et d’occasion de front end, -soit à l’exclusion des machines d’assemblage et de test-, devraient progresser de 16,7% en 2013, pour établir un record de 42,7 milliards de dollars ; ces équipements sont utilisés pour augmenter les capacités de production, passer à des technologies plus fines ou augmenter la taille des tranches traitées.

L’étude de SEMI porte sur 1150 lignes de production recensées (dont 300 unités dans l’optoélectronique et les DELs), dont 76 ont démarré leur production cette année ou dans un avenir proche.

Ces dépenses seront tirées par les investissements des fondeurs qui devraient investir plus de 10 milliards de dollars cette année et environ autant en 2013.

En 2012, le continent américain est à la pointe pour la construction de nouvelles usines. De 2010 à 2012, plus de 6 milliards de dollars y ont été dépensés pour la construction de nouvelles usines pour Intel, Globalfoundries, Samsung et Micron. La plupart de ces projets seront achevés à la fin de l’année. Aussi, les investissements pour la construction de nouvelles usines sur le continent américain devraient plonger à moins de 500 M$ l’an prochain, contre 3 milliards en 2012.

En 2013, la plupart des constructions de nouvelles lignes devrait être concentrée à Taïwan, en Chine et en Corée. Samsung, par exemple, a démarré la conversion de quatre lignes de production de mémoires à la fabrication de circuits LSI. Un chantier qui sera compensé par la construction qui doit démarrer à la mi-septembre d’une nouvelle usine de mémoires de 7 milliards de dollars en Chine.

Exprimées en euros, les ventes de semiconducteurs en Europe ont représenté 2,246 milliards d’euros en juillet, en progression de 2,3% par rapport à juin 2012 et de 2,9% par rapport à juillet 2011, selon les statistiques que vient de publier l’ESIA.

Sur les sept premiers mois de l’année, elles sont toutefois encore en recul de 5% par rapport à janvier-juillet 2011.

Dans son communiqué, l’association européenne des fabricants de semiconducteurs souligne la bonne tenue des ventes de semiconducteurs discrets, de circuits analogiques dédiés aux applications télécoms, de mémoires et de circuits MOS Micro. Les circuits dédiés pour applications dans l’électronique grand public, les télécoms filaires et l’automobile se sont bien comportées.

Rappelons que les ventes mondiales de semiconducteurs ont représenté en juillet 24,4 milliards de dollars, en hausse de 0,2% par rapport à juin 2012 et en baisse de 1,9% par rapport à juillet 2011, selon le WSTS ; l’organisation professionnelle se satisfait de ce modeste rebond séquentiel et de cette baisse par rapport au même mois de l’année précédente, le plus faible décrochage depuis octobre 2011.