<

publicité

br> Les prises de commandes en Europe dans la distribution de composants actifs et passifs ont chuté de 8,2% au quatrième trimestre 2011 par rapport au troisième trimestre 2011, selon les statistiques trimestrielles de l’IDEA, l’association internationale des distributeurs en électronique ; elles ont également chuté de 23% par rapport à celles du quatrième trimestre 2010, dont –29% dans les semiconducteurs, -24% dans les passifs et –7% dans les composants électromécaniques et autres.

Au quatrième trimestre, les facturations sur le marché européen de la distribution de composants électroniques ont, pour leur part, reculé de 14% par rapport au trimestre précédent et de 12% par rapport à celles du quatrième trimestre 2010 : -15% dans les semiconducteurs, -12% dans les passifs et -2% dans les composants électromécaniques et autres.

Le book-to-bill de la profession (rapport commandes sur facturations) est remonté à 0,94, contre 0,88 au troisième trimestre, 0,95 au deuxième trimestre et 1 au premier trimestre 2011.

Rien que pour la France, les prises de commandes dans la distribution de composants ont augmenté de 15,8% au quatrième trimestre 2011 par rapport au troisième trimestre 2011 ; mais elles ont chuté de 6% par rapport à celles du quatrième trimestre 2010. Quant aux facturations sur le marché français de la distribution de composants électroniques, elles ont, pour leur part, reculé de 12,7% par rapport au trimestre précédent et de 18,6% par rapport à celles du quatrième trimestre 2010.

Les statistiques de l’IDEA proviennent des données fournies par les associations de distributeurs en France (SPDEI), Allemagne, Grande-Bretagne, Italie et pays nordiques, associations qui représentent 71% de l’activité de distribution dans leurs pays.

La hausse des commandes d’équipements pour la fabrication des semiconducteurs s’est poursuivie en janvier pour le quatrième mois de suite pour les machines d’origine américaine ; pour les équipements japonais, le marché marque une pose, mais avec un book-to-bill positif qui rappelle que l’embellie avait été plus précoce que pour les matériels américains.

Selon SEMI, les prises de commandes en équipements US pour la fabrication des semiconducteurs ont représenté 1,18 milliard de dollars en janvier, soit 7% de plus qu’en décembre 2011 et 22,1% de moins qu’en janvier 2011. Les facturations ont pour leur part reculé de 4,7% en un mois, à 1240 M$, et ont été inférieures de 30,7% à celles de janvier 2011. Le book-to-bill (rapport commandes sur facturations) des fabricants d’équipements américains a remonté à 0,95, contre 0,85 en décembre, contre 0,83 en novembre, 0,74 en octobre, 0,71 en septembre, 0,80 en août et 0,85 en juillet.

Selon la SEAJ (Semiconductor Equipment Association of Japan), les commandes en équipements pour SC japonais ont représenté 99,304 milliards de yens en janvier (1238 M$), en recul de 1,5% par rapport à décembre 2011, et en baisse de 3,9% par rapport à janvier 2011. Les facturations ont, pour leur part, progressé de 10,6% en un mois, à 93,245 milliards de yens (1163 M$) et ont été inférieures de 10,3% à celles de janvier 2011. Le book-to-bill japonais est redescendu à 1,06, contre 1,20 en décembre, 0,97 en novembre, 0,83 en octobre, 0,75 en septembre et 0,76 en août.

Selon une étude réalisée par TrendForce et ses divisions WitsView et DramExchange, le marché mondial des tablettes électroniques devrait passer de 62 millions d’unités en 2011, à 94 millions cette année, soit un bond de 53,1% ; Apple devrait conserver largement sa suprématie, avec une part de marché de 62,1% contre 66% en 2011.

Une part de marché qui devrait faiblement baisser au cours des prochaines années pour descendre à 59,3% en 2015.

Plus intéressant, l’étude pense que le système Android a peu de chances d’intimider l’iPAD, car certains fabricants de tablettes commencent à ralentir leurs développements de tablettes Android pour basculer une partie de leurs développements sur le système d’exploitation Windows 8. Les premières tablettes Windows 8 devraient être commercialisées à la fin de l’année. Reste à savoir si ces tablettes avec processeur ARM et système d’exploitation de Microsoft tiendront leurs promesses en terme d’ergonomie, de poids et d’autonomie. Sans compter le catalogue d’applications.

Le Français Technicolor (ex-Thomson) a creusé ses pertes en 2011, enregistrant une perte nette de 324 millions d’euros, contre un déficit de 69 M€ en 2010, pour un chiffre d’affaires des activités poursuivies de 3,45 milliards d’euros, en recul de 3,5%.

Le groupe français, qui, rappelons cherche un repreneur pour son usine d’Angers et mène une restructuration de sa division « maison connectée » , a par ailleurs présenté nouveau plan stratégique baptisé « Amplify 2015 ». Technicolor qualifie sa mission comme étant d'enrichir l'expérience de consommation du contenu sur tous les écrans, que ce soit dans les salles de cinéma, à domicile ou en déplacement, grâce à des technologies et des solutions innovantes autour de l'image et du son.

Le plan « Amplify 2015 » doit permettre à Technicolor de bénéficier de nouveaux relais de croissance, pour atteindre son objectif d'être un leader de l'innovation en matière de solutions de monétisation du contenu. Ce plan repose sur trois piliers : favoriser l'innovation et se développer dans les activités de licences ; développer des solutions innovantes pour se positionner sur des marchés numériques en forte croissance ; renforcer et étendre la couverture géographique du groupe afin de réaliser des gains d'échelle ou d'avoir accès à un écosystème plus large. Sur ce dernier point, Technicolor compte saisir des opportunités de croissance externe afin de renforcer et étendre sa couverture géographique dans les domaines de l'innovation et des licences, ainsi qu'en matière de création et de distribution de contenu.