L'essentiel Mardi 16 Septembre @ VIPress.net

PC portables : HP et Dell creusent l’écart

Informatique>Etats Unis>Japon>Etude de marché
16/09/2003 14:30:37 :

Avantage aux Américains ! Dans la compétition qui opposent les différents fournisseurs de PC portables, -le segment de marché de la micro-informatique qui croit le plus vite-, les fabricants américains sont en train de tailler des croupières aux industriels japonais. L’information, qui s’appuie sur une étude d’IDC, fait les gorges chaudes de la presse taïwanaise. Car derrière les grands constructeurs américains se cachent bien souvent des grands noms de la co-traitance taïwanaise. A contrario, les Japonais font beaucoup moins appel aux sous-traitants et n’arrivent plus à être compétitifs en matière de prix de revient face aux Américains.

HP et Dell sont en effet en train de se livrer à une guerre des prix sans merci pour écrémer le marché des notebooks. Contrairement aux PC de bureau, le marché des portables est en effet concentré dans très peu de mains et la marque du constructeur joue un rôle déterminant dans les décisions d’achat.

Ainsi, selon une étude d’IDC rapportée par DigiTimes, HP s’est emparé de 17,3% du marché mondial des notebooks au 2e trimestre, contre 15,4% pour Dell, 11,1% pour Toshiba, 9,7% pour IBM, 6,1% pour Fujitsu-Siemens et 5,4% pour Acer. HP et Dell pourraient, sur leur lancée, vendre chacun plus de 6 millions de notebooks cette année (soit 35% du marché à eux deux), contre environ 4,5 millions d’unités l’an passé.
En rassemblant les parts de marché des Japonais (Toshiba, Fujitsu-Siemens, Sony et NEC), l’ensemble ne dépasse pas 26,4% au deuxième trimestre contre plus de 35% début 2002. La solution : faire appel aux co-traitants taïwanais ?

Recul du marché français du téléphone fixe

France>Télécoms
16/09/2003 14:32:00 :

« Même si le parc français de téléphones fixes dépasse à nouveau à la fin du premier trimestre 2003 les 34 millions de lignes, la décroissance continue du secteur de la téléphonie fixe est manifeste tant au niveau du chiffre d’affaires (-4% sur un an) qu’en volume de trafic (-4,6% sur un an) », souligne une étude publiée hier par l’ART, l’Autorité de régulation des télécoms en France. Cette radiographie du paysage français des télécoms montre sans surprise, un marché total en croissance de 4,7% sur an, grâce aux services Internet (+28,9%) et à la téléphonie mobile (+13,4%).

Dans le fixe, les Français ont néanmoins découvert les vertus de la concurrence entre opérateurs. le nombre de connexions indirectes par sélection du transporteur est en effet en expansion avec près de 10 millions de lignes concernées. Le parc d’abonnés actifs à la sélection appel par appel croît de près de 9 % sur un an, tandis que le parc d’abonnés à la présélection enregistre une croissance de près de 43% sur l’année. On compte près 500 000 nouveaux abonnés à la présélection pour le seul premier trimestre 2003.

Depuis la fin de l’année 2002, le dégroupage de la boucle locale se développe, notamment le dégroupage partiel utilisé pour la constitution d’offres ADSL. Le parc de lignes dégroupées (partiellement ou totalement) s’élevait ainsi à 18 000 lignes à la fin du premier trimestre.

Porté par les nouvelles offres lancées par plusieurs opérateurs en fin d’année 2002 et au cours du premier trimestre 2003, le marché du haut débit est incontestablement le moteur de la croissance du secteur Internet. Le parc d’abonnés au haut débit atteint les deux millions d’abonnés dont 1,8 million d’abonnés ADSL ; quant au chiffre d’affaires du haut débit, il représente désormais 44% des recettes Internet contre 22% il y a un an.

Le secteur des mobiles représente toujours le principal vecteur de la croissance du marché des télécommunications. Avec un chiffre d’affaires de 3,1 milliards d’euros au premier trimestre 2003, il constitue plus du tiers du marché total des télécommunications. Le parc total de mobiles continue pour sa part de croître et atteint presque 39 millions à la fin du trimestre soit un taux de pénétration de 64,5% de la population.


Commandes semestrielles en hausse chez Thales

Résultats financiers>France>Défense>Aéronautique
16/09/2003 14:32:59 :

Thales a publié hier des résultats semestriels fortement impactés par la prise en compte financière de la charge de ses engagements sur les retraites, notamment pour l’ancien personnel de Racal de Grande-Bretagne (comme quoi, la retraite par capitalisation n’a pas que des avantages). Ainsi, le résultat net du groupe d’électronique professionnel est-il tombé à 37 millions d’euros, en baisse de 58% par rapport aux six premiers mois de 2002. Son chiffre d’affaires consolidé recule, quant à lui, de 8,5%, à 4557 millions d’euros. Mais à taux de change et périmètre comparable, la baisse n’est que de 3,5%.

Plus instructif pour l’avenir est l’analyse des prises de commandes. Globalement, elles progressent de 1%, à 4452 M€, permettant à Thales d’afficher un book-to-bill proche de l’unité. Mieux, à périmètre et taux de change comparables, elles progressent de 8%.

L’embellie vaut surtout pour le pôle Défense (+24%, à 2600 M€). Les prises de commandes du pôle Aéronautique reculent en effet de 22%, à 664 M€, tandis que celles du pôle civil IT&S sont stables à périmètre identique (+1%, à 1109 M€).
Pour l’ensemble de l’année, Thales prévoit une amélioration limitée de son CA et de son résultat d’exploitation. La bonne tenue de ses activités Défense est en effet contrecarrée par l’environnement économique défavorable d’une partie de ses activités civiles.


Une mission d’étude sur le haut débit par courants porteurs

France>Télécoms
16/09/2003 14:33:55 :

Lors du Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire (CIADT), qui s’est tenu début septembre, le Premier ministre a confié au ministère chargé de l'Industrie le soin de lancer une étude sur les courants porteurs en ligne comme ce fut le cas il y a deux ans sur le déploiement de fibres optiques sur les lignes électriques.

« Les courants porteurs en ligne (CPL), qui offrent la possibilité de transmettre des données à haut débit et de téléphoner par le biais du réseau de distribution électrique basse tension et depuis peu, moyenne tension, suscitent de grands espoirs, tout comme les réseaux à l'intérieur des bâtiments », souligne le communiqué des pouvoirs publics.
Le gouvernement souhaite que soit expertisée et techniquement testée la possibilité de recourir au support qu'offre le courant porteur en ligne basse tension pour relier des zones non desservies par un service d'accès à l'Internet haut débit.

Afin de préciser les modalités juridiques, techniques, économiques et financières d'une telle opération, une mission spécifique va être créée afin d'étudier les conditions favorisant le développement de réseaux de desserte grâce aux CPL en zone rurale.

Rappelons que les pouvoirs publics ont lancé au début de l’été un appel à projets, doté d’un budget de 4,5 millions d’euros sur trois ans, pour étudier les technologies alternatives (Wi-Fi, courants porteurs, satellite, etc.) susceptibles d’apporter le haut débit dans les zones non desservies par la boucle téléphonique locale.




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