Vendredi 20 Décembre @ VIPress.net

Liquidation judiciaire en vue pour LFoundry Rousset

Semiconducteurs>France>Restructurations
20/12/2013 16:27:51 :

La liquidation judiciaire de LFoundry Rousset a été requise hier par le Tribunal de Commerce de Paris et sa décision mise en délibéré pour le 26 décembre. Le fondeur, issu de la reprise de l’usine d’Atmel à Rousset en 2010, avait été placé en redressement judiciaire le 27 juin dernier avec une période d’observation de 6 mois …

Faute de repreneur, la décision de liquidation devrait être validée le lendemain de Noël. Un plan de suppression de 153 emplois sur un effectif de 613 salariés, avait été annoncé en novembre, mais c’est maintenant l’ensemble de l’effectif qui est menacé.

Dans un entretien à [L]http://www.usine-digitale.fr/article/atmel-n-est-aucunement-responsable-de-la-faillite-de-lfoundry-selon-son-directeur-general-en-france.N218042|L’Usine Nouvelle[/L] début novembre, Alfredo Vadillo, directeur général d’Atmel France, s’exonérait de toute responsabilité dans les difficultés actuelles du site, pointant la mauvaise gestion de LFoundry depuis la reprise de l’usine, et jugeant l’offre de fonderie de l’unité de production non compétitive.

La colère est grande chez les syndicats et les salariés du site, d’autant que, selon la CFDT, une offre de reprise d’un fabricant de semiconducteurs californien aurait été transmise à l’administrateur judiciaire, mais assortie d’une demande de poursuite de l’activité de trois mois, le temps d’affiner son offre, rapporte l’AFP.

De plus, selon la CFDT, depuis le 12 novembre 2013, les trois actionnaires allemands de LFoundry ont décidé de ne plus reverser à LFoundry Rousset les créances en cours. « Nous rappelons qu’une plainte pour abus de biens sociaux contre les trois actionnaires a été déposée en février 2012 par les représentants de la CFDT qui se sont constitués partie civile suite à l’ouverture d’une information judiciaire pour abus de biens sociaux complicité et recel de délit. Pour les représentants de la CFDT, les trois repreneurs allemands, qui ont déjà siphonné près de 35 millions d’euros, continuent le pillage de la trésorerie de LFRousset en toute impunité », dénonçait le syndicat sur son site le 11 décembre dernier. Les salariés se sentent également lâchés par le ministère du Redressement productif.






© VIPRESS - Soyez le premier informé !
Mentions légales