Jeudi 10 Octobre @ VIPress.netGeneral Electric se branche sur AT&T pour faire vivre l’Internet industriel
Le géant américain GE vient de signer une alliance globale avec l’opérateur télécoms AT&T pour permettre aux machines de GE de se connecter au réseau d’AT&T et sur le cloud, créant ainsi, selon les deux protagonistes, le premier système de communication sans fil hautement sécurisé pour l’Internet industriel de General Electric. Ce dernier vient également de publier une étude qui montre que l’avènement de l’Internet industriel permettrait à l’industrie d’économiser 20 milliards de dollars par an …
Le système de communications M2M (machine-to-machine) que comptent mettre en place les deux partenaires doit permettre d’améliorer la productivité au profit de leurs clients. Les travailleurs faisant appel à ce système M2M seraient ainsi capables virtuellement depuis n’importe où dans le monde de suivre à distance, surveiller, enregistrer et exploiter les « machines » de GE (chargeurs de véhicules électriques, systèmes d’éclairage, moteurs, etc.). Une compagnie aérienne pourrait ainsi, par exemple, surveiller à distance, diagnostiquer et résoudre les problèmes avec ses moteurs de sa flotte d’avions pratiquement n'importe où dans le monde.
Plus généralement, GE a également publié une étude de 36 pages qui détaille les bienfaits et les gains de l’Internet industriel.
Pour le géant américain, le monde industriel gaspille du temps et des coûts à cause des inefficacités dans la façon dont les informations sont recueillies, stockées, accessibles et partagées. La mise en place d’un Internet industriel que GE appelle de ses vœux permettrait d’économiser jusqu’à 20 milliards de dollars par an et des centaines de millions d’heures de travail en optimisant la gestion des interconnexions directes et indirectes entre les machines, les opérateurs et les ingénieurs de terrain et les dirigeants de flottes de machines complexes.
L’étude estime ainsi que l’Internet industriel permettrait notamment des économies de 7 milliards de dollars dans le secteur de l’énergie, de 10 milliards de dollars dans l’aviation civile, de 3 milliards dans le ferroviaire et de 250 M$ dans la santé.
En accédant plus rapidement à l’information utile et en accroissant la collaboration entre l’humain et la machine, la productivité pourrait grandement s’améliorer. Un ingénieur de parc éolien, par exemple, pourrait arriver au travail avec un appareil sans fil qui indique quelle turbine a besoin d'attention et ce qui doit être corrigé.
Téléchargez le [L]http://files.gereports.com/wp-content/uploads/2013/10/GE_IndustrialInternetatWork.pdf|rapport de GE sur l’Internet industriel[/L]
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