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Agir pour l’industrie électronique : des propositions concrètes pour novembre

Filière électronique>France>Stratégie>Politique
12/06/2014 16:39:49 :


Cette année, en parallèle avec la JTE se sont tenues les assemblées générales des cinq syndicats de la filière électronique : Acsiel, GFIE, Simtec, Snese et SPDEI. A leur issue, s’est tenue la deuxième conférence d’APIE (Agir pour l’Industrie Electronique), l’alliance(*) créée il y a un an par les cinq organisations professionnelles pour accroître la visibilité de notre industrie et se poser en interlocuteur unique auprès des pouvoirs publics pour la défense des intérêts de la profession. Cinq groupes de travails ont été constitués qui présenteront leurs propositions le 25 novembre prochain …

Engagé dans une réflexion stratégique, la filière veut mettre en place une feuille de route de l’électronique, pour accompagner et dynamiser la politique industrielle décidée par les pouvoirs publics en septembre 2013 à l’occasion de la présentation des 34 plans de reconquête industrielle. « Plutôt que de réinventer la roue, il nous a semblé plus judicieux d’apporter notre pierre à l’édifice en formulant des propositions concrètes pour la réussite des cinq plans de la Nouvelle France Industrielle qui intéressent le plus notre profession », explique Gérard Matheron, président du Gixel. Ainsi, dès le 14 janvier ont été constitués cinq groupes de réflexion stratégique autour de cinq des plans de la NFI que sont : la mobilité ; les infrastructures énergétiques et numériques ; la sécurité et la confiance numérique ; le bâtiment et, enfin, les objets connectés.

Chaque groupe a la mission d’identifier deux ou trois grands objectifs et de mettre l’accent sur les priorités pour les atteindre. Ainsi, APIE compte proposer pour chaque groupe de travail des mesures concrètes concernant le financement des propositions, les moyens humains à mettre œuvre pour obtenir les résultats attendus, les besoins en formation, sans négliger le retour sur investissement attendu, la surveillance du marché, la normalisation et l’évolution de la réglementation. APIE a notamment fustigé le marquage CE pour les produits commercialisés dans l’espace européen : « rien ne sert d’édicter une norme si on ne met pas à disposition les moyens humains pour vérifier qu’elle est effectivement respectée ».
Une restitution des travaux des groupes de travail devrait être effectuée en interne le 10 juillet prochain lors de l’assemblée générale de la FIEEC, avant une présentation publique le 25 novembre prochain.

Ainsi, l’absence de Benjamin Gallezot, directeur adjoint de la compétitivité des industries et des services au ministère de l’économie et du redressement productions, qui devait conclure la manifestation et qui a finalement été retenu par une réunion à Bercy, n’est que partie remise. Elle n’a en tout cas pas entamé la détermination des responsables de l’APIE et de son président Jean-Pierre Quémard de faire avancer leurs dossiers. L’un des plus sensibles, porté par Pierre-Jean Albrieux, président du GFIE, étant la disparition de l’enseignement des métiers de l’électronique en France : aucune formation de l’Education Nationale n’enseigne par exemple la fabrication de cartes électroniques, un comble quand le mot d’ordre est de rapatrier des productions en France (voir notre [L]http://europelectronics.vipress.net/?id=hcwvqftytvapiejjeg|article[/L]).


(*) La mission d’APIE, qui regroupe les organisations professionnelles Acsiel, GFIE, Simtec, SPDEI et Snese, consiste à faire connaitre cette industrie qui représente plus de 700 entreprises et près de 160 000 emplois, réalisant un CA de 15 milliards d’euros dont plus de 50% à l’export.





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