Vendredi 21 Février @ VIPress.netL’Europe perd du terrain dans la high-tech
Une étude réalisée par le cabinet de conseil A.T. Kearney et intitulée Rebooting the European High-Tech Industry pointe le retard croissant du Vieux Continent dans les industries high tech au sens large (matériels et services informatiques et télécoms, logiciels, électronique grand public, composants électroniques). Seulement neuf des 100 premières entreprises mondiales de haute technologie ont leur siège en Europe (huit si on considère le rachat des mobiles de Nokia par Microsoft). En termes de chiffre d’affaires, les Européens représentent à peine plus de 10% du marché mondial des technologies de l’information et des télécommunications …
Le constat des auteurs de l’étude est connu : un marché intérieur en retrait par rapport à l’Asie et aux Etats-Unis, des marchés fragmentés en autant de pays, une pénurie de sources de financements et d’étudiants qui se tournent vers les métiers d’ingénieurs, un manque de vision stratégique et d’un effort cordonné de l’Europe. Un constat peut-être exagéré en regard des initiatives européennes comme programme Horizon 2020 de l’Union européenne doté d’un budget de 80 milliards d’euros.
Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : au fur et à mesure que les produits et les machines deviennent plus intelligents et reliés en réseau, c’est l’ensemble des secteurs de l’industrie traditionnelle où l’Europe est compétitive (automobile, aéronautique, ingénierie industrielles, énergie, etc.) qui devient dépendant d’entreprises high-tech non européennes pour la R&D et la production. L’étude site le cas de l’automobile où en 2025, l’électronique et les logiciels embarqués représenteront 65% de la valeur d’un véhicule. Il est donc urgent d’agir.
Les points faibles de l’Europe
Télécharger l’étude complète [L]http://www.atkearney.com/communications-media-technology/ideas-insights/future-of-europes-high-tech-industry|ICI[/L]
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