L'essentiel Mardi 02 Septembre @ VIPress.netL’Europe prend la tête de la croissance du marché des semiconducteurs
En juillet, le marché mondial des semiconducteurs a représenté 28,07 milliards de dollars, en hausse de 2,4% par rapport au mois précédent et de 9,9% par rapport à juillet 2013, selon les statistiques du WSTS relayées par l’ESIA. Une fois n’est pas coutume, le marché européen a affiché la plus forte hausse en dollars sur un an : +14,9%, à 3273 M$ …
A titre de comparaison, le marché américain a progressé de 8,1%, à 5428 M$ par rapport à juillet 2013, et les ventes en Asie-Pacifique ont crû de 11,2%, à 16,378 milliards de dollars (dont +9,3%, à 7733 M$ en Chine). La croissance au Japon n’a été que de 2%, à 2993 M$.
Selon l’ESIA, une croissance robuste a été enregistrée en Europe dans la majeure partie des grandes familles de produits et particulièrement dans les discrets, les composants optoélectroniques et les microcontrôleurs (MOS MPU). Concernant les circuits dédiés, ceux liés aux applications automobiles et en informatique se sont particulièrement bien comportés.
Même exprimée en euros, la croissance a été forte pour les ventes de juillet : +10,2% par rapport à juillet 2013, à 2,402 milliards d’euros (+3,6% par rapport à juin 2014).
Sur les sept premiers mois de l’année, le marché mondial est ainsi en avance de 10,4% par rapport à janvier-juillet 2013, dont +10,6% en Europe (+6,1% en euros), +11,5% en Asie-Pacifique (dont +20,6% en Chine !), +11,3% sur le continent américain et +2,9% au Japon.
Forte poussée des livraisons de circuits analogiques
Entre 2013 et 2018, les livraisons de circuits intégrés en nombre de pièces devraient progresser en moyenne de 7,2% par an, selon une étude publiée fin juillet par IC Insights. Par famille de produits, ce sont les circuits analogiques qui sont promis à la plus forte croissance en volume sur la période : +8,9% par an en moyenne …
Ainsi, alors que les livraisons de circuits analogiques ont fait un bond de 15% en 2013, devenant la première famille de circuits intégrés à dépasser les 100 milliards d’unités livrées sur un an, elles devraient croître de 12,4% en 2014, avance le cabinet d’études américain.
IC Insights attribue cette poussée à la demande accrue pour les applications de santé et d’électronique médicale, d’éclairage à DEL, de gestion de l’énergie dans le résidentiel et les bâtiments commerciaux (éclairage, température, sécurité, etc.) ; des applications qui réclament davantage de circuits analogiques que d’autres types de circuits intégrés.
Globalement, IC Insights relève que la part des circuits analogiques dans l’ensemble des livraisons en volume de circuits intégrés n’a cessé de croître au cours des dernières décennies : de 32% en 1980, elle est passée à près de 40% en 1990, puis 46% en 2000, 49% en 2010 et devrait atteindre 57% du total des circuits livrés en 2018.
L’Europe planche sur une réattribution de la bande de 700 MHz au haut débit sans fil
Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission européenne, s'est vu remettre hier par Pascal Lamy, ancien membre de la Commission, un rapport sur l’utilisation optimale de la bande UHF, c'est-à-dire la bande de 700 mégahertz (MHz), au cours des prochaines décennies. Ce rapport doit permettre d'organiser à long terme l’avenir des services à haut débit, de la radiodiffusion et des autres services sans fil en Europe …
Le [L]https://ec.europa.eu/digital-agenda/en/news/report-results-work-high-level-group-future-use-uhf-band|Rapport de Pascal Lamy[/L] propose une formule «2020-2030-2025» pour la réalisation des objectifs de la stratégie numérique pour l'Europe en matière de haut débit, un processus en trois étapes accompagné de perspectives précises pour la radiodiffusion, de manière à favoriser les investissements et le développement du secteur :
• la bande de 700 MHz (la bande 694-790 MHz est actuellement exploitée par les réseaux de radiodiffusion hertzienne et les microphones sans fil) devrait être totalement réaffectée au haut débit sans fil dans toute l’Europe d'ici à 2020 (avec une tolérance de deux ans).
• la sécurité et la stabilité de la réglementation concernant l'utilisation du reste du spectre UHF, c'est-à-dire les fréquences inférieures à 700 MHz, devraient être préservées pour les radiodiffuseurs hertziens jusqu’en 2030.
• afin de tenir compte de l'évolution de la demande des consommateurs ainsi que des nouvelles technologies, telles que les réseaux convergents ou le déploiement de la fibre optique à grande échelle, un bilan de l’utilisation du spectre UHF devrait être réalisé d’ici à 2025.
« Le rapport de Pascal Lamy établit une trajectoire permettant de créer des capacités pour généraliser le haut débit sans fil et d'assurer un avenir stable et prévisible à la radiodiffusion hertzienne, tout en laissant aux États membres qui le désirent la possibilité de progresser plus rapidement. Il devrait également garantir une coexistence durable entre ces deux secteurs qui tendent à se focaliser toujours davantage sur les services de médias de pointe. Il y va de notre avenir numérique en mutation et de la défense de nos intérêts dans les négociations internationales », a déclaré Neelie Kroes.
Réagissant à la publication du rapport, la GSMA, association qui représente les intérêts des opérateurs de téléphonie mobile à travers le monde, a déclaré : « Nous apprécions les efforts entrepris par la Commission européenne en vue de se pencher sur l'avenir de ce spectre important et nous accueillons l'appel lancé pour que la bande de fréquences 700 MHz puisse être réorientée vers le haut débit mobile dans l'Union européenne d'ici à 2020 ».
Pour autant, elle se déclare préoccupée par le fait que les recommandations du rapport sur les fréquences inférieures à 700 MHz (470-694 MHz) pourraient placer l'Europe en position de désavantage concurrentiel par rapport à d'autres régions. « La limitation de la flexibilité de l'Europe sur la coexistence possible des services de radiodiffusion mobiles et numériques jusqu'à 2030 découragera l'investissement dans les principaux réseaux mobiles du monde », ajoute la GSMA. Bruxelles devra trancher.
Gérard Perrier Industrie s’implante en Lorraine
Le groupe Gérard Perrier Industrie, spécialisé dans les automatismes et les équipements électriques avec notamment un pôle sous-traitance électronique, poursuit sa politique de croissance externe dans les métiers où elle détient des positions fortes. Le groupe a ainsi acquis les actifs de la société Idem implantée en Lorraine et qui va réaliser cette année un chiffre d’affaires de 4,5 M€ …
Cette activité sera désormais exploitée par une nouvelle entité dénommée Idem Industrie, elle-même rattachée au pôle Industrie de GPI. Forte d’une cinquantaine de collaborateurs, Idem Industrie continuera d’exercer son activité de conception, de construction et d’assemblage sur site d’équipements industriels électriques et d’automatismes. La clientèle d’IDEM se compose de grands sites industriels lorrains des secteurs de l’énergie, de la sidérurgie et de la métallurgie.
Franck Cecchi rejoint le directoire de Saft Groupe
Saft, leader mondial de la conception et de la fabrication de batteries de haute technologie pour l’industrie, annonce la nomination de Franck Cecchi au directoire de Saft qui compte désormais 6 membres. Depuis septembre 2012, Franck Cecchi est directeur des opérations Li-ion pour le groupe …
Franck Cecchi, âgé de 50 ans, a rejoint Saft en 1999 comme directeur industriel puis directeur de division à Nersac, France. Il est membre du comité de direction du groupe depuis 2002. De 2006 à 2011, Franck Cecchi était le directeur opérationnel de la coentreprise Johnson Controls-Saft, qui a produit la première batterie lithium-ion de série au monde pour le marché des véhicules hybrides et électriques.
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