L'essentiel Mercredi 12 Septembre @ VIPress.netLa start-up française Kalray échantillonne ses premiers processeurs 28 nm
Fondée en 2008 par Joël Monnier, ancien vice-président STMicroelectronics, la start-up française Kalray, implantée à Orsay et à Grenoble, vient d’annoncer l’échantillonnage de ses premiers circuits intégrés programmables réalisés en technologie 28 nm par le fondeur taïwanais TSMC et destinés à des applications embarquées dans l’imagerie et le traitement du signal ; appelés MPPA (Multi Purpose Processor Arrays), les processeurs de Kalray sont basés sur une architecture parallèle et intègrent un réseau de 256 processeurs sur une seule puce de silicium.
Ils offrent ainsi une puissance de calcul numérique élevée avec une basse consommation électrique. Leur environnement logiciel de développement permet à chaque client de programmer sa propre application. Le circuit générique peut ainsi être utilisé pour de nombreuses applications et donc le coût d’accès à cette technologie est compatible avec les petites et moyennes séries rencontrées dans l’industrie, souligne l’entreprise qui estime que sa technologie constitue une rupture par rapport aux technologies actuelles de calcul numérique ASIC ou FPGA.
Les premiers produits à entrer en production de volume seront les des processeurs de traitement du signal pour une application dans l’imagerie. La qualification du produit doit être finalisée en novembre.
Kalray emploie actuellement 55 ingénieurs. Fin 2010, la jeune pousse avait levé 6 millions d’euros, après avoir mobilisé, en 2008, un premier tour de table de 2,8 M€ pour financer son programme de R&D, complété par un financement ISI d’Oséo.
Spécialisée dans la conception de processeurs « manycore » pour l’électronique embarquée, Kalray est une société fabless et développe sa propre suite logicielle. Ses clients sont les concepteurs de systèmes, dans les domaines de l’image, des télécoms, de la sécurité et de la défense.
[L]http://www.kalray.eu|[/L]
Toshiba devient fondeur pour ses clients européens
Toshiba Electronics Europe (TEE) offre désormais à ses clients européens d'ASIC un service de développement de procédés de fabrication et de fonderie fondé sur ses ressources CMOS sur tranches de silicium 200 mm ; ce service combine le support de procédés spéciaux, de modifications de procédés et de développement de procédés sur mesure avec une production en moyenne et grandes séries à partir de son usine d’Iwate, au Japon.
Le service de Toshiba est destiné aux clients développant des applications spéciales telles que des capteurs, des détecteurs et d'autres fonctions analogiques ainsi que pour des entreprises cherchant à migrer des applications existantes vers une technologie de type CMOS. Les nœuds technologiques actuellement disponibles couvrent les procédés à 0,6 µm, 0,35 µm, 0,18 µm, 0,13 µm, 110 nm et 90 nm. Des options de blocs d'IP standards s'étendent des fonctions logiques et des mémoires embarquées (SRAM, ROM, EEPROM et Flash EEPROM) aux capteurs CMOS. Des procédés CMOS et DMOS haute tension sont disponibles pour les conceptions demandant un fonctionnement à plus haute puissance.
Toshiba Electronics Europe (TEE) est la filiale européenne dédiée aux composants électroniques de Toshiba. Fondée en 1973, TTE a désormais son siège à Düsseldorf, en Allemagne, avec des filiales en France, en Italie, en Espagne, en Suède et au Royaume-Uni. TEE emploie environ 300 personnes en Europe.
[L]http://www.toshiba-components.com/ASIC/ProductionServices.html|[/L]
TI déplore une demande plus faible que prévu
Texas Intruments vient de resserrer sa fourchette de prévision de chiffre d’affaires pour le troisième trimestre entre 3,27 et 3,41 milliards de dollars, contre une prévision initiale de 3,21 à 3,47 milliards annoncée lors de la publication de ses résultats du deuxième trimestre en juillet dernier.
Dans une conférence avec les analystes, TI a indiqué que la demande pour ses principales familles de produits était plus faible que prévu, les clients réduisant leurs stocks par crainte d’une dégradation de conjoncture économique mondiale. Un pessimisme qui serait particulièrement ressenti en Europe. Certains clients auraient ainsi réduit leurs prises de commandes par rapport à juillet.
Si TI relève son bénéfice par action (entre 0,38 et 0,42 dollar par action contre une estimation précédente de 0,34 à 0,42 dollars), c’est grâce à la réduction de ses coûts durant le trimestre et au versement de 60 M$ par ses assurances lié au tremblement de terre au Japon de 2011.
Au deuxième trimestre, Texas Instruments avait réalisé un chiffre d’affaires de 3,335 milliards de dollars, en hausse de 7% en trois mois et en baisse de 4% par rapport au deuxième trimestre 2011 ; ses prises de commandes du trimestre avaient représenté 3,41 milliards de dollars, soit 5% de moins qu’il y a un an, et marquant une hausse de 5% par rapport au premier trimestre 2012.
Pour l’ensemble de 2012, TI prévoit de dépenser 1,9 milliard de dollars dans la R&D (contre une prévision initiale de 2 milliards) et 700 M$ dans son outil industriel.
Samsung démarre la construction d’une méga-usine de flash NAND en Chine
Le Coréen Samsung Electronics vient de donner ce matin le premier coup de pioche à la construction d’une unité de production de mémoires flash NAND à Xi’an, en Chine ; l’usine, qui doit être opérationnelle en 2014, produira alors en technologie 10 nm.
Initialement, Samsung va investir 2,3 milliards de dollars dans ce complexe industriel. Mais à terme, Samsung China Semiconductor doit représenter le plus investissement du Coréen en Chine, avec un investissement total de 7 milliards de dollars. Samsung a choisi cette implantation parce que Xi’an abrite 37 universités et 3000 centres de R&D impliqués dans les technologies de l’information.
Le ministère de la Défense soutient les projets innovants des PME duales de la région Bretagne
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et Pierrick Massiot, président de la région Bretagne, ont signé le 7 septembre 2012 un partenariat de développement des activités de recherche et de l’industrie duale (c’est-à-dire dont les applications intéressent à la fois les marchés militaires et civils) en Bretagne ; c’est la deuxième région de France à bénéficier d’un partenariat de ce type avec le ministère de la Défense, après l’Aquitaine en novembre 2010.
Ce partenariat vise essentiellement à favoriser le développement, en Bretagne, des PME (petites et moyennes entreprises) et ETI (entreprises de taille intermédiaire) duales. Concrètement, cette convention doit faciliter le cofinancement et l’accompagnement, par la DGA et la Région Bretagne, de projets innovants proposés par des industriels, notamment par le biais des pôles de compétitivité, ou encore de thèses de doctorat.
Pour la mise en œuvre de ce partenariat, le conseil régional s’appuiera sur l’agence Bretagne Développement Innovation qui est chargée en particulier de la promotion et de la structuration de la filière liée aux activités de défense. Parmi les domaines de pointe de l’industrie bretonne, qui emploie environ 180 000 salariés, les secteurs du naval (à Brest et Lorient), de l’électronique, des télécoms ou de l’optique (à Rennes, Brest et Lannion) intéressent en effet tout particulièrement la Défense. La DGA a ainsi identifié en région Bretagne l’un des principaux viviers de sous-traitants stratégiques pour les équipements des armées.
La DGA suit particulièrement le pôle de compétitivité « Mer Bretagne », dont elle est chef de file interministériel, et le pôle « Images & réseaux ».
La signature de ce partenariat est intervenue à l’occasion de la première visite du ministre de la Défense à la direction générale de l’armement (DGA), sur son site de Bruz (35) qui est le centre d’expertise français dédié à la maîtrise de l'information, à la guerre électronique et aux systèmes de missiles. Dénommé DGA Maîtrise de l’information, le centre de Bruz a élargi ces dernières années son expertise dans les domaines des systèmes d’information et de communication, leur sécurité, la cryptologie, les télécommunications militaires, les composants électroniques, les radars et l’optronique. Le centre a également développé ses compétences dans les domaines des systèmes de navigation et des missiles tactiques et stratégiques. Les effectifs du site sont passés ces trois dernières années de 950 à 1 200 personnes.
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