L'essentiel Mercredi 12 Juin @ VIPress.net

Investissements d’avenir : 250 millions d’euros en faveur du véhicule du futur

Filière électronique>Automobile>France>R&D>Politique
12/06/2013 15:37:32 :


Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a décidé l’ouverture d’un nouvel appel à manifestation d’intérêts (AMI) consacré à la thématique du véhicule du futur. Avec l’aide de la Plateforme de la filière automobile, ce projet issu du programme d’investissements d’avenir et doté de 250 millions d’euros, aura pour objectif d’ici 2020, de permettre « la mise sur le marché de voitures particulières consommant moins de 2 litres de carburant aux 100 km, d’un prix abordable, développées et assemblées sur le territoire national » …

Cet appel à manifestation d’intérêts doit mobiliser la filière française autour d’un projet d’avenir structurant, dans un contexte de marché automobile particulièrement difficile. Cet AMI cofinancera des projets de recherche et développement contribuant à accélérer la mise au point et le déploiement de technologies améliorant les performances des véhicules automobiles.

Les projets soutenus devront contribuer à renforcer les collaborations industrielles durables entre grandes, moyennes et petites entreprises de la filière automobile, ainsi qu’avec les centres techniques et les universités. « La viabilité des projets devra également reposer sur des retombées économiques et technologiques directes, sous forme de nouveaux produits ou services, qui bénéficieront à la compétitivité et à l’emploi du secteur automobile en France », insiste le gouvernement.

L’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie est en charge de la mise en œuvre de cet AMI, en tant qu’opérateur du programme des investissements d’avenir.


Isorg et Plastic Logic réalisent le premier capteur d’image flexible sur plastique

Capteurs/mems/Opto>France>Europe>Accords
12/06/2013 15:38:48 :


Le Grenoblois Isorg, spécialiste de l’électronique organique imprimée, et l’entreprise britannique Plastic Logic revendiquent le développement du premier capteur d’image au monde sur plastique en électronique organique (*). Le co-développement a consisté à déposer des capteurs organiques imprimés par Isorg sur une matrice de transistors organiques, sur un support plastique développé par Plastic Logic …

La conception de la matrice de transistors, le procédé de fabrication et le choix des matériaux ont été optimisés pour répondre aux demandes d’Isorg. La matrice obtenue, flexible et translucide, représente une rupture technologique dans la conception et la fabrication de capteurs d’image de grande surface. La technologie de Plastic Logic de transistors sur support flexible permet d’envisager de potentielles utilisations au-delà des écrans plastiques. La combinaison avec la technologie de photodétecteur organique d’Isorg ouvre des opportunités de développements pour de multiples applications basées sur la capture d’image numérique : des emballages intelligents, des capteurs pour les équipements médicaux et l’industrie du diagnostic, la sécurité (capteur biométrique de capture d’empreinte digitale), des capteurs pour l’environnement et le contrôle industriel, surfaces scanner et capteurs pour interfaces homme-machine avec interaction 3D pour l’électronique grand public (photocopieurs-scanners, smartphones, tablettes, etc.).

« Nous sommes ravis de démontrer l’intégration de notre technologie innovante de photodiode organique pour la conception des capteurs d’image de nouvelle génération. La possibilité de créer des capteurs d’image conformables de grande surface, plus fins plus légers pour plus de portabilité, et plus robustes ouvre de nouvelles perspectives pour les marchés de la santé, de l’industrie et de la sécurité », s’enthousiasme Jean-Yves Gomez, p-dg d’Isorg.

« Je suis ravi que Plastic Logic puisse désormais montrer le potentiel de sa technologie pour créer des matrices actives de transistors (backplanes) flexibles et translucides pour le co-développement de capteurs d’image conformables, mais également pour les futurs écrans OLED flexibles et des écrans LCD incassables », ajoute Indro Mukerjee, p-dg de Plastic Logic.

Isorg est un pionnier des photo-détecteurs et capteurs d’image en électronique organique, transformant le plastique et le verre en surfaces capables de vision (voir notre [L]http://vipress.europelectronics.net/?id=acmfaithISORjcfs|article[/L]).Fins, conformables, légers, à très faible consommation, ses capteurs d’images offrent des avantages indéniables par rapport aux capteurs traditionnels en termes de surface de détection, coût par unité de surface et d’intégration mécanique. Isorg est basée à Grenoble avec sa ligne pilote industrielle. Sa future unité de production industrielle sera basée à Sassenage (Isère) pour un démarrage de production en volume planifié fin 2014.

Reconnu pour sa technologie de transistors organiques, Plastic Logic est le pionnier de la recherche et des investissements en électronique plastique depuis la création de la société par les chercheurs du laboratoire de Cavendish de l’Université de Cambridge. La société a industrialisé le procédé et fabrique aujourd’hui des écrans flexibles en plastique (couleur et monochrome) et de différentes tailles. Ces écrans incassables lisibles avec la lumière naturelle sont conformables, fins, légers, et à très faible consommation. Ces écrans flexibles permettent des possibilités de design inédites pour faire évoluer et transformer les marchés de la signalétique, des montres et objets portables, de l’automobile etc.

Le capteur flexible a une surface active de 4cm x 4cm, un pitch de 375 µm (taille de pixel de 175 µm avec 200 µm entre chaque pixel) et une résolution de 94 x 95 = 8 930 pixels.


(*) Les premiers échantillons mécaniques sont exposés au salon LOPE-C 2013 qui se tient du 12 au 13 Juin à Munich, en Allemagne.


800 millions d’écrans flexibles en 2020 ?

Afficheurs>Monde>Etude de marché
12/06/2013 15:40:32 :


L’avenir est à l’écran flexible, pliable et enroulable, voire jetable. A peine existant en 2013 – année où 3,2 millions d’écrans flexibles devraient être vendus, ce type d’écran devrait voir son marché multiplié par près 250 d’ici à 2020, année où il attendrait alors 792 millions d’unités, selon IHS. En valeur, le marché des écrans flexibles devrait passer de 100 000 dollars, à 41,3 milliards de dollars en 2020 …

Les applications des écrans flexibles ne seront limitées que par l’imagination des concepteurs : écran incurvés sur les bords, montres-bracelets intelligentes, tablettes et PC avec écran enroulable comme un parchemin, murs d’écran géant pour les publicités, etc.

IHS distingue quatre générations d’écrans flexibles. La première génération, qui entre sur le marché actuellement, est constitué d’écrans non enroulables et non pliables, mais dont les caractéristiques d’épaisseur et de solidité ont été améliorées pour fonctionner en environnement sévère. La deuxième génération concerne des écrans pliables et déformables avec angles incurvés pour faire gagner de la place à la taille de l’écran dans des petits objets portables, à l’instar des smartphones. La troisième génération d’écrans flexibles désigne des écrans réellement flexibles et enroulables pouvant être manipulés par l’utilisateur final ; ils pourraient équiper des tablettes et des smartphones d’un nouveau type. Enfin, la quatrième génération désigne des écrans jetables dont le coût de production serait si faible qu’ils pourraient remplacer le papier. On n’en est pas là.

Au cours des prochaines années, les terminaux portables personnels vont constituer le principal débouché des écrans flexibles. Ce segment, tiré par les smartphones devrait voir sa consommation d’écrans flexibles passer de moins de 2 millions d’unités à 351 millions de pièces en 2020.

Enfin, la technologie des OLED devrait constituer année après année la principale technologie des écrans flexibles dans un futur prévisible, représentant notamment 64% des débouchés en 2020.




Arelis prépare des acquisitions en France dans l’aéronautique et le spatial

Filière électronique>Grand public>Défense>Sous traitance>France>Stratégie
12/06/2013 15:41:49 :


Le groupe Arelis, anciennement Meusonic-Sericad, qui avait racheté le 20 décembre dernier les activités transmission de Thomson Broadcast, ancienne filiale de Thales puis de Technicolor, poursuit son développement sur des bases solides. Après une récente levée de fonds de 6,5 M€ auprès d’ACE Management (Aerofund II et la Financière de Brienne), le groupe français, qui a augmenté son chiffre d’affaires de 30% en 2012, prévoit une progression de 50% à environ 50 M€ pour 2013. Outre une croissance interne maitrisée sur ses différents sites, il envisage de nouvelles acquisitions stratégiques pour sa croissance externe …

Le groupe Arelis, qui se positionne comme un partenaire industriel stratégique en hyperfréquence et en conversion d’énergie, poursuit ses développements dans trois secteurs clés : le traitement du signal, la radiofréquence & l’hyperfréquence et la conversion d’énergie. Des développements qui concernent les implantations du groupe en Midi-Pyrénées, en Haute-Normandie et en Lorraine.

Aujourd’hui ses activités sont réalisées pour 30% dans le secteur de l’aéronautique & Défense (l’entreprise travaille notamment sur « l’avion plus électrique » et les radars du futur), 40% dans les télécoms & broadcast, 15% dans le transport (automobile et ferroviaire) et 15% dans l’industrie et l’énergie.

« Les nouveaux moyens financiers et les partenariats stratégiques que nous avons mis en place nous permettent d’investir et de développer de nouveaux projets de R&D. Nous investissons sur plusieurs sites de notre groupe et envisageons de nouvelles acquisitions en France dans le secteur de l’aéronautique et du spatial », commente François Parickmiler, directeur général d’Arelis.


Le CEA-Leti à la tête d’un projet sur les réseaux corporels sans fil

Télécoms>France>R&D
12/06/2013 15:49:19 :


Le CEA-Leti vient d’annoncer qu'il coordonnait le projet multipartenaires CORMORAN, qui s’intéresse à de nouvelles formes de coopération dans et entre les réseaux corporels sans fil. Les réseaux corporels sans fil (WBAN), composés de capteurs ou de dispositifs portés par la personne, commencent à répondre aux besoins de marchés émergents, dans des domaines aussi variés que la sécurité, le secours, le suivi médical, les jeux ou le textile intelligent. Les applications ciblées concernent la navigation coordonnée de groupes d’individus dans des bâtiments ou la capture de mouvement à grande échelle pour le sport, la santé, la réalité virtuelle ou augmentée, les réseaux sociaux nomades …

« Si leur usage était appelé à se généraliser, ces réseaux corporels sans fil pourraient même devenir à terme un élément clé de l'Internet des objets (IoT) et constituer l'ossature de futurs réseaux de communication distribués et coopératifs, centrés sur les utilisateurs mobiles », assure le laboratoire d’électronique.

Le projet CORMORAN, financé par l'Agence Nationale de la Recherche (ANR), s'attache en particulier à découvrir de nouveaux mécanismes qui permettraient à ces WBAN de fonctionner plus efficacement à l’échelle du corps, tout en interagissant et en coopérant au mieux avec les autres réseaux de même nature dans leur voisinage immédiat. Si la coexistence de groupes d'utilisateurs équipés peut a priori générer des interférences radio, elle présente aussi un certain nombre d’avantages, en termes de redondance ou de diversité d’information. La coopération autorise ainsi la transmission ou le routage optimal des données, en limitant l’effet des pertes de paquets et de l’obstruction des liens radio. Elle permet aussi d'obtenir, en nombre suffisant, des séries de mesures indépendantes, utiles à la fonction de radiolocalisation.

Dans un contexte de déploiement pressenti comme multistandards (afin de prendre en compte à la fois les liens sur le corps, en dehors du corps et d'un corps à l'autre), les partenaires du projet se concentrent actuellement sur des technologies sans fil à faible débit d’information et très peu énergivores, tels que les systèmes à base de radio impulsionnelle ultra-large bande (IR-UWB) ou les systèmes bande étroite centrés sur 2,4GHz (ZigBee, Bluetooth – Low Energy, etc.).

Le consortium CORMORAN regroupe quatre laboratoires de recherche, avec des compétences complémentaires et une expérience reconnue dans les domaines des réseaux de capteurs sans fil et de la radiolocalisation : le CEA-Leti (le coordonnateur), le CITI-INSA de Lyon, le LINCS-Télécom Paris Tech, et l’IETR-Université de Rennes 1.


BSE Electronic inaugure une ligne de production pour doubler son CA en quatre ans

Sous traitance>France>Investissements
12/06/2013 15:43:17 :


Le sous-traitant BSE Electronic a reçu hier ses clients, fournisseurs, investisseurs et partenaires à l’occasion de l’inauguration de son nouvel outil de production. En effet, l’entreprise creusotine a récemment mis en place une ligne CMS d’une capacité de 8 millions de composants par mois …

L’acquisition de ce nouvel outil de production et d’équipements de tests associés représente un investissement de plus de 1 million d’euros pour l’entreprise qui emploie 80 personnes pour 15 millions d’euros de chiffre d’affaires. Cet investissement s’inscrit dans un programme intitulé CAP 2020, de doublement du chiffre d’affaires en 4 ans, avec, à la clé, la création de 30 à 35 emplois locaux.

Cette ligne de production vient compléter l’outil industriel existant, implanté sur les 4 000 m² du site du Creusot.

BSE Electronic a été créée en 1987, au Creusot. Le sous-traitant, qui maîtrise les technologies des systèmes embarqués et temps réel, de l’ultra-basse consommation, des interfaces tactiles et des technologies radio, s’adresse aux marchés du médical, de l’énergie, de la sécurité, des télécommunications etc.





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