L'essentiel Vendredi 04 Octobre @ VIPress.net

L’Internet des Objets : 212 milliards d’objets connectés en 2020 ?

Filière électronique>Télécoms>Informatique>Monde>Conjoncture>Etude de marché
04/10/2013 13:33:58 :


Pour IDC, il ne fait aucun doute que l’Internet des Objets (IoT), qui n’en est encore qu’à ses balbutiements, représente le grand marché du siècle et à tout le moins un potentiel énorme de nouvelles sources de revenus et de nouveaux clients, propre à reconstruire le monde des technologies de l’information et des communications que nous connaissons actuellement. Le marché de l’Internet des Objets au sens le plus large (toutes technologies et services confondus) devrait ainsi passer de 4800 milliards de dollars en 2012, à 8900 milliards en 2020, soit une croissance annuelle moyenne de 7,9% par an …

Le développement de l’intelligence dans les villes, les automobiles et les habitations (smart cities, cars, houses), l’amélioration de la connectivité des infrastructures, et la prolifération de la culture d’un monde connecté, font que la base installée d’objets reliés à l’Internet des objets devrait représenter 212 milliards d’unités en 2020. De ce magma, IDC distingue les objets qui seront connectés à l’IoT de façon autonome : ils seront 30,1 milliards en 2020.

Même si tout reste à inventer ou presque et si dans les applications nous ne voyons aujourd’hui que la partie immergée de l’iceberg, IDC estime qu’il existe encore des freins à l’essor du marché de l’IoT. Le cabinet d’études cite, côté fournisseurs, le manque de standard et un écosystème encore balbutiant pour le développement d’applications. Côté demande, c’est précisément la difficulté à formuler la demande et à définir des priorités de services qui bride le développement du marché. En clair, tout ou presque reste à inventer.

En septembre, l’Idate avait également publié une étude sur le sujet. Le nombre d’objets connectés à l’horizon 2020 était estimé par l’institut français à 80 millions d’unités en 2020. Un chiffre donc très inférieur à celui avancé par IDC, qui montre qu’il est encore difficile pour les sociétés d’études de marché d’appréhender ce marché à peine sorti des limbes.

Pour l’Idate, le concept d’ « Internet Des Choses » (ou Internet of Things, IoT) repose sur le principe que chaque « chose » est en mesure de se connecter à l’Internet pour échanger des informations permettant d’augmenter sa valeur intrinsèque. Le champ de l’Internet of Things (IoT) est ainsi très large. Il inclut non seulement les terminaux communicants et le Machine-to-Machine (M2M) mais en allant bien au-delà du M2M en permettant la connexion de n’importe quel objet à l’Internet (the Internet of Objects - IoO), même s’il ne dispose pas des composants électroniques requis pour une connexion directe à l’Internet (utilisé comme une terminal intermédiaire).

Dans ce contexte, l’Idate estime que 15 milliards de « choses » ou « things » (machines, terminaux connectés et objets) sont d’ores et déjà connectées à l’Internet en 2012, contre 4 milliards en 2010. Pour Samuel Ropert, Chef de projet du rapport, « en 2020, il y en aura 80 milliards, parmi lesquels l’IoO représentera 85% du total de l’IoT, contre 11% pour les terminaux communicants et 4% seulement pour le M2M ». En termes de croissance, l’IoO connaitra un taux annuel moyen de 41% entre 2010 et 2020, suivi par les terminaux communicants avec 22% et le M2M avec 16%.

[L]http://blog.idate.fr/the-enormous-growth-of-internet-of-things-2|Plus d’infos sur l’étude l’Idate[/L]




Accroître la présence des femmes dans le secteur de l'économie numérique permettrait d'augmenter de 9 milliards d’euros le PIB annuel en Europe !

Filière électronique>Europe>Etude de marché
04/10/2013 13:34:51 :


Attirer un plus grand nombre de jeunes filles vers les carrières du secteur numérique et accroître la représentation des femmes dans les emplois de ce secteur seraient bénéfiques à l’industrie numérique, aux femmes elles-mêmes et à l’économie européenne. Telle est la conclusion première de l'enquête de la Commission européenne sur le rôle des femmes dans le secteur des technologies de l'information et des communications (TIC) …

Selon l’étude, il y a à l'heure actuelle trop peu de femmes travaillant dans le secteur des TIC. Sur un total de 1000 femmes ayant une licence ou un autre diplôme de premier cycle, seules 29 sont titulaires d’un diplôme en technologies de l’information et des communications (TIC) (contre 95 hommes), et seules 4 travailleront effectivement dans ce secteur. Les femmes quittent ce secteur en milieu de carrière dans une proportion plus importante que les hommes et elles sont sous-représentées aux postes d'encadrement et de décision (c'est-à-dire encore plus que dans d’autres secteurs). Seuls 19,2 % des travailleurs du secteur des TIC ont une femme pour chef, contre 45,2 % des travailleurs d'autres secteurs.

Mais si l'on parvenait à inverser cette tendance pour que les femmes occupent autant de postes que les hommes dans le secteur numérique, le PIB européen pourrait augmenter d'environ 9 milliards d’euros par an, assure cette même étude. Le secteur des TIC en tirerait profit, dans la mesure où les organisations qui intègrent plus de femmes aux postes d'encadrement affichent une rémunération des capitaux propres supérieure de 35% et une rentabilité totale pour l'actionnaire supérieure de 34% aux autres organisations de nature comparable.

L’étude suggère également que les femmes qui travaillent dans le secteur des TIC gagnent près de 9% de plus que celles employées dans d’autres secteurs de l’économie, sont plus libres d'aménager leur temps de travail et sont moins susceptibles d'être au chômage (d’ici à 2015, il y aura 900 000 postes vacants dans le secteur des TIC dans l’Union européenne, assure l’étude).


Thales et Schneider Electric coopèrent pour la cybersécurité des systèmes de contrôle-commande

Sécurité>France>Accords
04/10/2013 13:35:47 :


Thales et Schneider Electric viennent de signer un accord de coopération portant sur la commercialisation de solutions et services de cybersécurité, afin de protéger les systèmes de contrôle-commande des cyberattaques. Les offres proposées conjointement par Thales et Schneider Electric seront destinées aux Opérateurs d’Importance Vitale (OIV) ainsi qu’aux clients industriels et défense pour assurer la sécurité de leurs systèmes d’automatismes et de contrôle-commande …

Cette coopération permet aux clients OIV, industriels et défense, de bénéficier de solutions pour faire face aux nouvelles menaces auxquelles ils sont confrontés : attaques informatiques depuis le système de gestion, accès illégitimes au travers des réseaux sans-fil, infections par introduction de clés USB par exemple. Ils doivent également répondre à la mise en place d’une réglementation nationale et internationale concernant la sécurité des systèmes de contrôle-commande numériques.

Les offres proposées - gestion des risques, analyse de vulnérabilités, définition des architectures de sécurité, mise en place de mesures de protection et de surveillance, maintien en conditions de sécurité, interventions sur incident, etc. - sont adaptées aux systèmes d’automatismes et de contrôle commande des clients de Schneider Electric et Thales, et à leurs environnements spécifiques.

« Les autorités françaises, mais également d’autres pays, ont placé la sécurisation numérique des infrastructures critiques en tête de leurs priorités. Je compte sur cette coopération pour répondre à cet appel par une offre technique du meilleur niveau », commente Vincent Marfaing, Vice-Président en charge des activités Sécurité des Technologies de l’Information/Cybersécurité chez Thales.

Sylvain Frodé de la Forêt, Vice-Président Partner Projects & Buildings, Schneider Electric France, précise : « La coopération lancée avec Thales va nous permettre d’étendre davantage le spectre de nos offres vis-à-vis de nos clients sensibles, au regard de leur préoccupation croissante en matière de cybersécurité. C’est une alliance de leaders destinée à relever un défi majeur. »

Schneider Electric et Thales vont dans un premier temps ouvrir ces offres commerciales aux entreprises françaises, par actions conjointes.





Pas de croissance pour la consommation de tranches de silicium en 2013

Semiconducteurs>Production>Monde>Conjoncture>Etude de marché
04/10/2013 13:36:41 :


Selon SEMI, la consommation mondiale de tranches de silicium en surface livrée devrait être pratiquement stable en 2013, progressant d’un modeste 1%, à 5,73 millions de m2, en raison des incertitudes qui pèsent sur l’économie. L’organisation professionnelle prévoit toutefois une progression de la consommation de tranches de silicium de 4% l’an prochain, qui s’accélérera à 5% en 2015 …

Ainsi, la consommation de silicium devrait être en dessous du record de 2010 cette année, avant d’établir de nouveaux records en 2014 et 2015.




Services de calibration : Trescal se renforce aux Etats-Unis

Mesure/Test>France>Etats Unis>Fusions Acquisitions
04/10/2013 13:37:19 :


Le groupe français Trescal, spécialiste mondial de la métrologie et des services d’étalonnage, annonce l’acquisition de SE Laboratories, un des leaders des services de calibration de la Silicon Valley. Cette acquisition renforce l’implantation géographique et l’offre technique de Trescal aux Etats-Unis. Trescal franchit une nouvelle étape de son développement sur le marché de la métrologie aux États-Unis et renforce sa position d’acteur de premier plan des services de calibration à travers son réseau de 65 laboratoires dans le monde …

Le chiffre d'affaires du groupe Trescal s'élève désormais à 177 millions d’euros, soit une augmentation de 17% en moins de trois mois.

Fondé en 1978 à Santa Clara (Californie), SE Laboratories emploie 60 personnes et réalise un chiffre d'affaires de près de 14 millions de dollars. Son laboratoire, accrédité A2LA, propose une offre complète pour des clients actifs principalement dans les secteurs de l’électronique et des télécoms ainsi que dans les industries de l'aérospatiale et de la défense.

La transaction a été réalisée grâce à l'appui de l’actionnaire majoritaire de Trescal, Ardian, anciennement AXA Private Equity, société d’investissement privée et indépendante. Cette acquisition est la troisième depuis l’entrée d’Ardian au capital en juillet 2013.

« L'acquisition de SE Laboratories est en ligne avec notre stratégie de développement international qui vise à faire de Trescal un des leaders mondiaux des services de métrologie et d’améliorer sa qualité de services tout en profitant de nouvelles opportunités de croissance. Nous allons maintenant consolider notre position en Europe et renforcer notre présence en Amérique du Nord. Nous avons également l'intention d'entrer sur le marché sud-américain dans les prochains mois », commente Olivier Delrieu, p-dg de Trescal.

Trescal, spécialiste mondial de la métrologie offre à ses clients une gamme de services pour le management de leurs processus et équipements de mesure. Trescal est présent dans 16 pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, États-Unis, France, Hollande, Italie, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Singapour, Suède, Suisse et Tunisie. Au-delà des prestations techniques habituelles que sont la vérification, l’étalonnage et la réparation des instruments, Trescal propose son expertise pour la mise en place et l’acquisition de systèmes de mesure, de solutions personnalisées et informatisées de gestion de parc, de formation et de support technique et métrologique. Trescal gère 65 laboratoires et emploie plus de 1600 personnes à travers le monde.



CTS cède son activité sous-traitance à Benchmark Electronics

Capteurs/mems/Opto>Composants passifs>Sous traitance>Etats Unis>Fusions Acquisitions>Restructurations
04/10/2013 13:38:09 :


Sous-traitant et fabricant de composants électroniques et de capteurs, l’Américain CTS vient d’annoncer son recentrage sur les seuls composants et capteurs, en cédant son activité sous-traitance à son compatriote Benchmark Electronics, huitième sous-traitant mondial selon le classement 2012 de MMI. Le montant de l’acquisition est de 75 M$ pour une activité qui devrait représenter plus de 200 M$ de chiffre d’affaires en 2014, selon le repreneur …

L’activité sous-traitance de CTS est spécialisée dans les produits complexes en petites et moyennes séries pour les marchés de l’industriel, de l’aéronautique, de la défense, du médical et des télécoms. Elle emploie environ 1000 salariés dans quatre usines aux Etats-Unis, une usine au Mexique et une autre en Thaïlande. Benchmark possède pour sa part 21 usines implantées dans 7 pays.

La sous-traitance constituait le maillon faible pour CTS. Déjà, en octobre 2012, CTS avait annoncé un plan de restructuration devant conduire à la réduction de son effectif de 10% et de sa superficie de production de 17% avec la fermeture de son usine de sous-traitance de Tianjin, en Chine, afin de s’adapter à la conjoncture dégradée dans son activité de sous-traitance.

Le classement MMI est disponible ici : [L]http://www.mfgmkt.com/mmi-top-50.html|les cinquante premiers sous-traitants mondiaux[/L]




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