L'essentiel Mercredi 27 Avril @ VIPress.netLes pénuries de semiconducteurs vont être douloureuses mais ponctuelles
La réaction des acheteurs à l'annonce des pénuries de semiconducteurs suite au drame japonais a varié entre « gardons raison » et « sécurisons un maximum par prudence » - C'est toutefois la seconde catégorie d'acheteurs, attisée par des revendeurs mourant d'envie d'augmenter leurs prix et de spéculer qui ont pris le dessus - Nous sommes ainsi entrés dans une nouvelle bulle teintée de craintes de pénurie souvent justifiées, dont il est difficile, à ce stade, de deviner l'évolution dans les mois qui viennent : beaucoup sera affaire de psychologie et de propagation de bruits, vrais ou faux… par Jean-Pierre Della Mussia.
Revenons donc au faits, certains peu rassurants, certes, mais peut-être pas autant que certains vendeurs voudraient nous le faire croire.
Où en étions-nous donc de la précédente pénurie de semiconducteurs au moment du drame japonais, le 11 mars dernier ?
Bien que tous les journaux, en février dernier, ne relayaient encore que des informations sur les pénuries en cours, dans les faits, ces dernières se raréfiaient. En janvier, les acheteurs avaient été heureux de recevoir les pièces qu'ils avaient commandées pour se protéger de la pénurie et étaient donc encore globalement en phase de reconstitution de stocks. Le mois de janvier s'est ainsi révélé être un bon mois pour les ventes mondiales de semiconducteurs par rapport aux normales saisonnières. Mais les usines les plus avancés ne tournaient déjà plus à saturation totale (TSMC est revenu à un taux de 97 %). En février, toujours globalement, les acheteurs sont passés à la phase suivante : « les stocks coûtent cher ; il faut les réduire » ; ils ont donc commandé moins. Répercussion immédiate sur le marché des semiconducteurs : sur les 10 dernières années, les ventes de février se sont révélées 6 % supérieures à celle de janvier. Cette année elles ont été de 2 % inférieures. Un tel écart ne peut pas relever du hasard. Normalement, en mars, le déstockage aurait dû s'accélérer et des premières baisses de prix auraient même pu apparaître. Mais le 11 mars, le drame japonais a totalement changé la donne. Moins de trois jours après sont apparus les premiers signes d'un nouveau retournement: les grands consommateurs, les premiers à déstocker fin 2010, se sont mis à restocker tous azimuts. Il faut dire qu’étaient annoncées de nombreuses pénuries de matériaux nécessaires à la fabrication aussi bien de certains passifs que des semiconducteurs, sans que l'on sache très bien quand elles pourraient prendre fin. Des hausses de prix sont apparues dans la foulée au niveau de la distribution.
Une bulle se forme
Les distributeurs et autres intermédiaires profitent en effet des incertitudes actuelles pour inciter leurs clients à restocker et pour augmenter leurs prix. Pour l'instant, seuls des retards de livraison sont annoncés et non des allocations (toute la chaîne logistique s'est fait surprendre). Mais si les commandes augmentent trop, ces allocations pourraient revenir : l'industrie du semiconducteur ne peut encaisser actuellement sur plus d'un mois que 3 à 5% de commandes en plus grand maximum pour les circuits avancés (nous avons longuement expliqué pourquoi cette marge de manœuvre resterait faible en 2011 dans notre édition du 16 novembre 2010).
Certitudes et incertitudes
Quatre types d'usines d'électronique ont été touchées par le drame du Japon : celles qui produisent des matériaux pour les composants, celles qui fabriquent des composants, celles qui font des sous-ensembles, et celles spécialisées dans les produits finis. Parmi les fournisseurs de semiconducteurs qui nous concernent le plus, sont touchés des fabricants de circuits standard, circuits que l'on peut trouver en seconde source (ex : mémoires flash), mais aussi des fabricants de circuits dédiés ou propriétaires tels ceux de Freescale ou Renesas (le problème des passifs a été abordé dans notre édition de mardi). Freescale disposait en zone très touchée d'une vieille usine six pouces qui devait fermer six mois après avoir constitué des stocks de circuits pour la maintenance, essentiellement à destination du marché automobile. Devant l'étendue des dégâts, la société a décidé de ne pas réouvrir l'usine et de faire fabriquer les pièces prévues à partir d'autres sites. Pour Renesas, et en particulier ses microcontrôleurs, le problème est très préoccupant et va fatalement conduire à des difficultés chez les clients : Renesas fournit en effet environ 30 % du marché mondial des microcontrôleurs et l'usine de Naka qui est la plus concernée fournit 20 % de tous les microcontrôleurs pour l'automobile. Or cette usine ne pourra pas recommencer à livrer avant fin septembre, au mieux. (Début de production annoncé vers le 15 juin, puis deux mois de temps de fabrication des premières puces, plus un mois pour leur assemblage. On ne devrait apprendre que mi-mai quand la capacité de production retrouvera son niveau normal). Parallèlement, Renesas a transféré à l'industrie de la fonderie la fabrication de certains circuits (non révélés) début avril. Mais cette démarche implique des requalifications, nécessairement longues.
Deuxième type d'usines touchées par le drame, celui des sous-ensembles tels ceux fabriqués par Rohm pour l'industrie automobile par exemple. Ces sous-ensembles sont toutefois presque toujours dédiés à un client ; nous n'avons que peu d'informations sur l'impact global du problème, d'autant que ces sous-ensembles sont principalement consommés par l'industrie japonaise, essentiellement automobile et grand public. (Des annonces sur des blocages de production d’automobiles au Japon ne cessent toutefois de tomber).
Troisième type d'usines touchées, celle des produits finis, principalement grand public (téléviseurs, appareils photo…). Là, l'impact du drame a un effet inverse sur le marché mondial de l'électronique puisque ces usines ne commandent plus de composants, ce qui libère d'autant les volumes à livrer aux autres. Notons toutefois que les fabrications japonaises sur le sol japonais ne concernent plus que des produits hauts de gamme et que les volumes de composants standards concernés ne représentent qu'une petite partie du marché mondial.
Des matériaux stratégiques en pénurie
Reste le problème le plus stratégique, celui des matériaux qui entrent dans la fabrication des composants. Le problème est stratégique car sans matériaux, pas de composants. Or il y avait beaucoup d'usines de matériaux dans la région touchée par le drame. Malgré notre volonté de faire un point crédible, force est de reconnaître que les informations se suivent et ne se ressemblent pas toujours, ce qui est déstabilisant. Il est sûr, tout de même, que beaucoup de problèmes sont déjà résolus ou en voie de résolution. Des usines redémarrent ; des secondes sources augmentent leur production ; des produits de substitution sont adoptés, malheureusement au prix de requalifications de composants, ce qui demande du temps. Restent deux problèmes graves, celui d'un matériau fourni en grande majorité par Mitsubishi pour de très nombreux substrats travaillant en haute fréquence, en particulier des supports de circuits intégrés, et celui, majeur, des tranches de silicium nues fournies aux fabricants de semiconducteurs.
Il y a trois semaines, Mitsubishi avait fait comprendre que sa production allait redémarrer fin avril. Mais il y a dix jours, Kinsus, fabricant de substrats haute fréquence pour circuits intégrés, annonçait qu'il n'arriverait plus à fournir la demande vers la troisième semaine de mai du fait de cette pénurie. Apparemment, Qualcomm, client de Kinsus, a réussi à sécuriser ses approvisionnements, mais des produits haut de gamme d'AMD, NVIDIA, Altera et Xilinx pourraient être impactés. (Mitsubishi annonce maintenant une reprise de ses livraisons début juin).
Encore plus grave est le problème des tranches de silicium, car une usine de Shin Etsu, qui assurait à elle seule 20 % de la production mondiale de tranches, a été détruite. Avec les usines de Sumco et MEMC, également touchées, c'est 30 % de la production mondiale de tranches qui a été supprimée du jour au lendemain. Le problème est devenu de plus en plus angoissant jusqu'à ce que les intéressés annoncent des dates de redémarrage de production. Le 12 avril, Sumco a annoncé le redémarrage de sa production de lingots de silicium monocristallin et MEMC un redémarrage de production à la fois de lingots et de tranches, avec un retour à la normale planifié pour la mi-mai. Shin Etsu a de son côté annoncé le 11 avril un début de redémarrage « proche ». Les spécialistes s'attendent ainsi à un retour à la normale pour début juin.
Cela sera-t-il suffisant pour éviter des blocages de production de semi-conducteurs ? Très certainement, heureusement : en 2010, l'industrie des tranches a accru sa production de 40 % alors que la demande s'est accrue de 30 % environ. Donc non seulement il existait début 2011 un bon mois de stocks, mais la capacité de production mondiale « normale » était de 10 % supérieure aux besoins. Cette industrie va ainsi produire de mars à juin 20 % de moins que la demande (30 % de capacité détruite -10 % de réserves de capacité), soit 60 % d'une production mensuelle mondiale en cumulé sur trois mois. Les stocks étant de un mois, il ne devrait donc pas y avoir de tensions sur les approvisionnements, du moins globalement. Ponctuellement, si une usine n'avait presque plus de stocks le 11 mars, elle pourrait tout de même rencontrer des difficultés (cela semble être le cas par exemple pour une usine de mémoires flash de Toshiba). Mais nous sommes d'autant plus confiants que TSMC, avant même les annonces du 11 et du 12 avril, avait déjà assuré qu'il arriverait à faire croître son chiffre d'affaires de 20 % cette année, comme prévu, même si la tâche pour y parvenir devait s'avérer plus compliqué qu'anticipé.
Reste l'inconnue des coupures d'électricité au Japon. Mais nous faisons tout de même confiance aux Japonais sur le thème des priorités à gérer.
À quand les déstockages ?
L'industrie mondiale de l'électronique, suite à la période d'incertitude actuelle, dispose ou va disposer probablement d'un mois de stocks de composants « en trop » (sous forme de composants, de cartes non terminées, de cartes, ou même de produits finis en attente de livraison). Deux évidences : la phase de restockage actuelle va bien se terminer un jour, probablement avant fin juin (sauf pour les produits sensibles précités). Certains indicateurs montreraient même qu’elle l’est déjà chez les grands consommateurs! Les prix cesseront alors de monter et le marché du semiconducteur va retomber (ou est même en train de retomber) à un niveau quasi normal. Deuxième évidence, une phase de déstockage va revenir (bien avant le deuxième semestre) ; arrivera enfin sûrement une phase de baisse des prix, conséquence de la chute de la demande. Nous voyons toujours les besoins de semiconducteurs croître de 10 % à 12% cette année en nombre de pièces, mais nous estimons aussi que le déstockage risque d'atteindre 10 %… Peut-être également que les hausses de prix actuelles (il est vrai presqu’uniquement chez les revendeurs) seront compensées par des baisses équivalentes au deuxième semestre… La résultante finale pourrait donc s'avérer décevante pour l'industrie du semiconducteur en 2011.
JP Della Mussia ([L]mailto:jpdmjp@yahoo.fr|jpdmjp@yahoo.fr[/L])
Ce que nous avions prévu… et la réalité.
Dans notre [L]http://semiconductor.vipress.net/?id=acavagtktlJPDMqiuc|édition du 16 novembre 2010[/L] (article « semiconducteurs : retournement de conjoncture vers février 2011 »), nous avions prévu que la pénurie se serait déjà bien affaiblie en février-ce qui s'est avéré juste- et que les déstockages seraient engrangés dans la foulée- juste également. Nous en avions déduit que ces déstockages seraient suivis de chutes de prix : cette phase n'a pas eu le temps de s'engranger. Du fait des événements, c'est l'inverse qui s'est produit, du moins chez les intermédiaires: nous prévoyons donc désormais ces déstockages et chutes de prix pour les semaines qui viennent, surtout en ce qui concerne les déstockages.
[L]http://semiconductor.vipress.net/re.php?u=http://www.vipress.net/conjoncture042011.pdf&p=1234JPDM5678|Version de cet article en pdf[/L]
Appel à manifestations d’intérêt sur les infrastructures de recharge des véhicules électriques
Le gouvernement, qui a reçu hier le livre vert du sénateur Louis Nègre sur les infrastructures de recharge des véhicules électriques, lance un Appel à Manifestations d’Intérêt (AMI) pour accélérer la mise en place d’infrastructures de recharge fiables, pratiques et sécurisées.
Le véhicule électrique et hybride rechargeable représente un marché évalué entre 20 à 50 milliards d’euros par an à partir de 2020 en Europe (dont 7,5 milliards en France). Pour parvenir à l’objectif gouvernemental de voir circuler 2 millions de véhicules électriques et hybrides en 2020, la disponibilité à terme d’un réseau de points de recharge suffisamment dense est indispensable. Les estimations sont de 400 000 bornes accessibles au public et de 4 millions de bornes privées à horizon 2020.
Le Premier Ministre avait confié à Louis Nègre la mission d’établir « un livre vert », précisant le cadre organisationnel et conceptuel nécessaire. Aujourd’hui, ce livre vert apporte des précisions sur le dimensionnement des infrastructures, ainsi que sur les modèles économiques et juridiques pour leur déploiement. Il constitue un guide destiné aux collectivités territoriales dans la mise en œuvre de leur projet.
Le lancement de l’appel à manifestations d’intérêt marque une nouvelle étape dans la mise en œuvre du Plan national d’actions destiné à soutenir le développement du véhicule décarboné élaboré en octobre 2009. En mobilisant les investissements d’avenir, l’État subventionnera au cours de la phase pilote 2011-2015, jusqu’à 50% de l’investissement consacré à la création de points de recharge par les collectivités précurseurs. Ces premiers pilotes doivent permettre de lever les dernières interrogations techniques, économiques et comportementales et de disposer d’un réseau intelligent, sécurisé et performant.
L’appel à manifestations d’intérêt est piloté par l’ADEME. Il s’adresse à plusieurs acteurs (collectivités territoriales, fournisseurs de services, fournisseurs d’énergie, équipementiers) pour développer une offre destinée à :
- assurer aux utilisateurs l’accès à des infrastructures de recharge, normalisées et standardisées, dans l’espace accessible au public ;
- garantir la sécurité et le confort des utilisateurs dans l’utilisation de ces infrastructures, ainsi que la simplification du système de paiement et de la tarification ;
- calibrer, à l’échelle de la collectivité locale, l’infrastructure de recharge publique, les coûts associés, et les modèles de revenus envisageables, en s’appuyant sur les recommandations du livre vert et en privilégiant les solutions environnementales attractives.
Les collectivités territoriales candidates à cet appel à manifestations d’intérêt devront s’appuyer sur les recommandations du livre vert pour développer leur plan de déploiement des infrastructures de recharge. Les villes labellisées « EcoCités » devront candidater auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations, au titre du programme « Ville de demain ». Un budget total de 50 millions d’euros sera alloué aux opérations soutenues dans le cadre de ces deux programmes.
L’appel à manifestations d’intérêt est ouvert du 27 avril 2011 au 16 décembre 2013.
[L]http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Livre_vert_L-_NEGRE_Infrastrucutres_recharge_pour_les_vehicules_decarbones.pdf|Télécharger le livre vert (PDF - 25907 Ko)[/L]
Le Gixel s’attend à une hausse des prix des circuits imprimés
Depuis le début de l’année, l’industrie des circuits imprimés doit faire face à des augmentations très importantes des tarifs de ses matières premières, ainsi qu’à des dégradations de ses conditions d’achat, des allongements de délai d’approvisionnement, voire des commandes refusées, s’inquiète le Gixel, groupement des industries de composants et de systèmes électroniques.
« La hausse incessante du cuivre depuis 12 mois, les hausses successives de la matière première depuis janvier 2010, la forte évolution des prix des produits chimiques et des finitions à base d’étain ou d’or, augmentent de façon importante les coûts de production des circuits imprimés », poursuit l’organisation professionnelle français qui représente les circuits imprimés.
Le Gixel s’attend à ce que ces augmentations se répercutent sur le prix des circuits imprimés et des composants d’interconnexion en Europe. Selon l’organisation professionnelle, ces hausses de coûts ne sauraient en effet être compensées par des efforts de rationalisation industrielle dans les entreprises du circuit imprimé qui ont déjà vu une érosion forte de leurs marges ces dernières années.
Cette tendance n’est d’ailleurs pas propre à l’Europe et les évolutions globales de l’énergie et des métaux laissent prévoir une tendance généralisée à la hausse du prix des circuits imprimés au niveau mondial.
STMicroelectronics reste très prudent pour le deuxième trimestre
Au premier trimestre, STMicroelectronics a réalisé un chiffre d’affaires de 2,53 milliards de dollars, en hausse de 9% sur un an, mais en baisse de 10,5% par rapport au quatrième trimestre, du fait notamment de la baisse plus importante que prévu des ventes de ST-Ericsson (voir article dans cette édition) ; son bénéfice net a triplé sur un an, passant de 57 M$ à 170 M$, mais reste inférieur aux 219 M$ du trimestre précédent.
Par rapport au premier trimestre 2010, le chiffre d’affaires de ST a été particulièrement important dans les applications automobiles et dans ses offres de produits analogiques, de mems, de microcontrôleurs et de produits discrets de puissance. Son chiffre d’affaires réalisé dans les produits analogiques, mems et microcontrôleurs a en effet progressé de 38% par rapport au premier trimestre 2010. Le chiffre d’affaires des produits discrets de puissance affiche une progression de 18%, tout comme celui du segment ACCI (groupe de produits automobile, grand public, informatique et infrastructures de communications) qui a aussi augmenté de 18%, essentiellement tiré par une forte demande dans l’automobile. A contrario, le chiffre d’affaires des produits pour téléphones cellulaires (Wireless) a diminué de 34% du fait d’une baisse plus rapide que prévu des ventes des produits hérités (avant la formation de la société commune) de ST-Ericsson tandis que la société progresse dans la transition de son portefeuille de produits et dans l’élargissement de sa base de clients.
« Si les répercussions à l’échelle de ST du tremblement de terre survenu le 11 mars dans le nord du Japon ont pu être gérées jusqu’ici, nous tenons à rester vigilants et prêts à nous adapter et à répondre aux changements susceptibles d’affecter la demande ou la chaîne d’approvisionnement des semiconducteurs à court terme », commente Carlo Bozotti, p-dg de STMicroelectronics.
Dans ce contexte, le fabricant de semiconducteurs franco-italien est prudent pour le deuxième trimestre : il prévoit en effet que son chiffre d’affaires va évoluer séquentiellement dans une fourchette comprise entre environ -2% et +5% après la prise en compte de la baisse séquentielle anticipée du chiffre d’affaires net de ST-Ericsson.
Perte nette trimestrielle de 178 M$ pour ST-Ericsson
ST-Ericsson a réalisé un chiffre d’affaires de 444 M$ au premier trimestre, en chute de 23% par rapport aux 577 M$ du quatrième trimestre 2010 et de 27% par rapport aux 606 M$ du premier trimestre 2010 ; dans ce contexte, le fabricant de circuits pour téléphones mobiles n’a pu réduire ses pertes, affichant une perte nette de 178 M$, contre un déficit de 177 M$ il y a trois mois et de 154 M$ il y a un an.
ST-Ericsson explique ces mauvais résultats par des ventes de produits traditionnels plus faibles que prévu, comme en témoigne l’augmentation de ses stocks de 46 M$ à 321 M$.
Pour le trimestre en cours, ST-Ericsson table encore sur une baisse séquentielle de ses ventes.
En 2010, ST-Ericsson avait réalisé un chiffre d’affaires annuel de 2293 millions de dollars, pour une perte nette de 591 M$. En 2009, ST-Ericsson avait réalisé un CA de 2524 M$ pour une perte nette de 539 M$.
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